Pourquoi Agir Moralement

individu ou une autre société. Le relativisme énonce donc une thèse morale ou normative quant à ce qui est bien ou mal. Le relativisme culturel énonce, lui, une thèsefactuelle, et on ne peut fonder une thèse morale ou normative sur une thèse factuelle. Pourquoi donc ? Parce qu'on ne peut fonder ce qui est bien ou correct sur le simple fait que bon nombre de gens ou de sociétés font (ou ne font pas). L'appel à la majorité n'est pas un argument valable, c'est même un sophisme!  En d'autres termes, bien qu'une

l’insensibilité . Une raison calculatrice, froide nous fait considérer les autres avec détachement . Pour Rousseau, le fondement de la morale, ce n’est pas la raison, c’est le sentiment, l’émotion. Agir moralement, c’est savoir entendre et suivre la voix du cœur , de la conscience. A la question « Que dois-je faire ? », je devrais faire ce que me dicte ma conscience . Mais on ne

notre conscience, c'est écouter notre nature en nous-mêmes. Elle ne pratique pas par discours, elle nous fait ressentir intérieurement ce que sont le bien et le mal. Elle est le meilleur des casuistes : elle va nous dire ce qu'il faut faire pour bien agir. Elle se distincte donc de la raison : elle est de l'ordre de la science, du calcul, de l'objectivité, et finalement elle est donc assez absente de nos vies. La conscience est intérieure, il suffit donc de l'invoquer pour l'entendre, elle est la voix

suppose à son tour que l'on peut exercer une décision, faire un choix préférentiel sans en être contraint par ailleurs. Chacun pensera, en ce sens, qu'il est libre dès lors que son action provient de lui-même. Etre libre c'est pouvoir agir de soi-même. C'est aussi pourquoi on pensera que la liberté est constitutive de l'existence humaine, c'est-à dire qu'on ne peut priver l'homme de sa liberté sans lui dénier son humanité. L'homme semble donc naturellement libre. Pourtant, cette conception ne va pas

secourir les pauvres.» Ainsi, ceux qui possèdent trop doivent, par le principe de charité humaine, donner ce surplus aux plus démunis pour leur usage: il faut rétablir une sorte d’équilibre entre les deux populations. C’est ce principe qui explique pourquoi selon lui – et il se sert de cette citation en cinquième phrase comme d’un appui à son argumentation – Saint-Ambroise affirma que «le pain que tu gardes appartient à ceux qui ont faim, les vêtements que tu caches appartiennent à ceux qui sont nus

Arendt essaye de démontrer que ses actions n’ont absolument aucun rapport avec les principes de ce célèbre philosophe. Kant est un philosophe qui a beaucoup étudié la question de la morale. Selon lui, agir par devoir c’est agir de manière totalement désintéressée et autonome. C’est à dire agir selon ses propres règles, sans se faire influence par des éléments extérieurs (société). Cependant Eichmann n’a pas respecté ses principes fondamentaux qui régissent la morale Kantienne. A travers la défense

PEUT-ON REFUSER DE DOUTER ? Analyse des termes de la question : - peut-on : - est-il possible - est-il permis (a t-on le droit... juridiquement, moralement) - refuser : ne pas faire quelque chose volontairement - refuser toujours / refuser parfois - douter : définition du verbe « douter » : Hésiter à croire ; ne pas avoir confiance en quelqu'un ; être dans l'incertitude. Il y a plusieurs façons de douter : - doute ordinaire dont tout le monde fait régulièrement l'expérience et qui est l'expression

cet amour. Dès lors, si un obstacle surgit sur la voie qui me mène vers la réalisation de cet amour, tous les moyens seront jugés bons pour anéantir cet obstacle. Celui qui est "victime" d'un amour fou se moque de la morale, il emploiera un moyen moralement condamnable s'il lui paraît nécessaire à la réalisation de sa passion. Exemple : tuer sa femme et son amant s'ils commettent un adultère ou même si je crois seulement qu'ils le font. De plus, l'amour est souvent égoïste et malveillant. Cf. opposition

nécessairement un recours à la substance pensante, à l’âme rationnelle. Selon lui, l’esprit est à exclure de la dimension mécanique qui nous caractérise, l’esprit n’obéit pas aux lois de la nature tel que le fait le corps. De ce fait, on comprend pourquoi Descartes considérait l’animal et l’automate comme entités semblables vu qu’elles n’ont pas accès à la raison parce qu’elles n’ont aucune âme. Le dualisme cartésien est l’une des premières doctrines à avoir reconnu l’existence de l’esprit comme élément

conscient de lui-même devient donc ce à partir de quoi s’ordonne toute vérité : il n’y a de connaissance possible du monde des objets que pour un sujet qui les pense et se saisit d’abord comme pensée, c'est-à-dire comme pour une conscience. C’est pourquoi, dit Husserl, l’erreur du positivisme est d’être un « objectivisme », c'est-à-dire de ne pas comprendre le travail de la subjectivité à l’œuvre dans la construction de nos représentations du monde, y compris nos représentation scientifiques. Il