Pourquoi Agir Moralement

Vaut-il mieux mériter d’être heureux sans l’être, ou être heureux sans le mériter? Pour le savoir, il va falloir premièrement voir pourquoi le bonheur serait plus important que le mériter c’est-à-dire la vertu. Ensuite, il va aussi falloir voir comment la vertu pourrait être plus importante. Premièrement, avant de dire pourquoi il faut savoir ce que c’est que le bonheur et bien c’est être dans un état heureux de bien-être. Il faut aussi savoir ce que veut dire être heureux pour bien comprendre

Lorsque nous avons tout compris, faut-il absolument agir ? Si nous n’agissons pas, cela signifie-t-il que nous n’avons rien compris ? Pourquoi agissons nous et sous quelles formes peut-on retrouver cette action ? Ce sont les questions que l’on se pose lorsque nous lisons cette citation : « Celui qui a tout compris mais qui n’agit pas n’as rien compris » (P.Geluck). En s’appuyant à notre cours de français sur le thème de l’engagement, nous allons tenter de trouver des réponses à ces interrogations

l'hypothèse opposée de Hobbes, pour qui l'homme est « un loup pour l'homme » et qui ne peut conduire qu'à un état de guerre permanente de tous contre tous. Quelle sont alors les conséquences de l'hypothèse anthropologique de Rousseau ? 2. C'est pourquoi la pitié est à l'origine de l'action morale L'idée d'un sentiment naturel en l'homme qui le conduit à aider l'autre va directement déterminer à l'état social l'action morale. A. La pitié est source de bonté naturelle et non de justice raisonnée

l’imposition de contraintes aux vaincus par les vainqueurs. Cela a d’ailleurs tellement créé de ressentiment que la 2è guerre mondiale y trouve sa source. LA THÈSE ADVERSELes hommes n’ont pas besoin des lois et de la contrainte des lois pour agir moralement : ils sont capables de faire le bien sur la base de ce que leur nature, leur coeur ou leur raison leur indiquent. Les lois les poussent au contraire à chercher à les transgresserIl y a de vraies raisons de désobéir aux lois. Quand une loi est

Romain : Je suis plus paresseux qu'avant, j'ai plus de mal à me lever. Yves Michaud : Ce que j'entends là, ça ressemble plus à de la paresse... On prend des vitamines, on se repose et ça passe. Perrine : Pour moi, la paresse, c'est me dire : "Pourquoi faire quelque chose alors que je peux ne rien faire ?" Yves Michaud : On aborde la paresse de plusieurs façons. 1) Je peux dire que ce qui me rend actif, c'est de la chimie dans mon cerveau, rien à voir avec la moralde : je peux réagir avec des

est de désirer et il vaut mieux un désir factice que pas de désir du tout. C’est qu’en effet, il faut alors nier toute fin dernière qui devrait donner sa loi au désir. C’est pour cela que la liberté dépend du pouvoir que nous possédons. Et c’est pourquoi Hobbes voit dans le pouvoir l’objet universel du désir en tant qu’il permet d’obtenir pour chaque homme ce qu’il désire. On rejoint ici l’opinion commune qui définit la liberté aussi bien comme faire ce qui plaît et l’absence de liberté par l’impuissance

de l’occident, c’est-à-dire à l’avènement du christianisme, que la vie sur terre devint aussi le souverain bien de l’homme » écrivait Hannah Arendt dans Condition de l’homme moderne. En effet, la vie est ce qu’un homme a de plus précieux et c’est pourquoi, de prime abord, il considère qu’il faut la respecter à tout prix. Penser la vie est une gageure en ce qu’elle est en elle-même l’essentiel, l’évanescent que l’on ne peut définir. Elle ne désigne rien de concret, d’objectif, n’est pas un objet

En général, on reproche à l’inconscient de ne pas avoir réfléchi. Or, pour être sujet de reproche il faut avoir agi volontairement. Celui qui est inconscient a agi involontairement. Or pénalement, on peut accuser quelqu’un d’homicide involontaire. Pourquoi ? La réflexion exige du sujet qu’il décide de réfléchir. C’est pour cela qu’on peut avec Alain dans ses Définitions soutenir que la réflexion qui fait l’essence de la conscience est toujours implicitement morale. Être conscient, c’est s’interroger

donc calculer toutes les facettes du problème et conclure en évaluant si le bonheur est le grand gagnant au therme d'une décision. On peut se baser sur l'intensité, la durée et le degré de certitude pour faire un bon choix. De plus, on se fiche du pourquoi l'action est faite, ce qui compte c'est le résultat. La fin justifie donc les moyens. Dans cette optique, on peut appliquer ce principe au problème que présente l'euthanasie. Par pitié et par compassion, le père a enlevé la vie à sa fille handicapée

si, révolté on semble sûre de soi, ce sentiment ne peut constituer un critère suffisant pour reconnaitre la justice. « Le moi est injuste », disait le philosophe Blaise Pascal. Une conscience dominée par la passion risque de ne pas être lucide. Pour agir selon la justice, il faut s’en référer à une instance extérieure aux protagonistes du conflit : la loi. Par son caractère général, la loi, assure la neutralité du jugement. Toute fois, il existe des régimes où règnent des lois injustes : pour être