Primogéniture

fait l'objet d'un vote ni même d'une approbation de principe de la part des pairs du royaume. Le trône est donc devenu héréditaire, plaçant les liens du sang au cœur de la couronne. Louis VIII respecte aussi le principe de la primogéniture. En effet, il classe ses enfants dans la succession du « premier fils » au « cinquième fils ». C’est donc l’aîné qui aura le trône et les autres auront des terres, comme en dispose le testament. La couronne revient de plus qu’à une seule personne

814 à 840, Louis Le Pieux, fils de Charlemagne, est roi des Francs. Ce roi a quatre fils, nommés Lothaire, Louis, Pépin et Charles. Ne souhaitant pas de division du pouvoir, Louis I instaure en 817 l’Ordinatio imperii qui consacre le principe de primogéniture via lequel il établit Lothaire en tant qu’héritier à la tête du royaume franc. Après la mort de Louis le débonnaire en 840, ces deux fils, Louis le Germanique et Charles le Chauve tente d’annuler le principe mis en place en 817. Ils vont donc s’allier

l'analyser dans ses trois étapes : l'apparition du principe de primogéniture mâle, la loi de collatéralité et enfin l'exclusion des parents par les femmes. 1. L'origine : hérédité et principe de primogéniture mâle De 987 à 1314, il y a toujours au moins un héritier mâle pur succéder à son père. Le sacre anticipé permet alors d'effectuer la succession sans heurts. Peu un peu s'est implicitement imposé dans le choix du successeur la primogéniture (le choix de l'aîné). Le principe de masculinité, lui,

pour parfaire la notion de couronne. Les plus anciens sont apparus sous les premiers capétiens, avec le rétablissement de l’hérédité. La dernière association au trône et sacre anticipée eu lieu en 1179 au profit de Philippe II. Le principe de primogéniture fut également établi. A la mort du roi, tout partage du royaume étant exclu, l’usage s’est instauré, lorsqu’il y avait plusieurs fils, de ne reconnaître que l’ainé. Les autres fils reçoivent des apanages : des dotations de terres. Les filles, exclues

du plan : Légitimer le pouvoir Prouver le bon droit d’un héritier lors d’une succession contestable Se limiter à la filiation masculine et décrire une lignée d’hommes, insister de plus en plus fortement après la fin du XIème siècle sur la primogéniture, tandis que les règles successorales favorisent plus nettement les aînés, puis délaisser les ancêtres paternels au profit de ceux de la mère I- Les fonctions économiques du lignage : A) Préservation du patrimoine « Yvain réussit à occuper et

respecter des règles qui limitent son pouvoir : il doit appliquer les Lois fondamentales du royaume de France qui sont une constitution non écrite. Pour la succession, le roi ne peut pas choisir son héritier car les principes de l'hérédité, de la primogéniture masculine et de colatéralité masculine des Lois Fondamentales s'imposent à tous. Il ne peut pas non plus abdiquer. La royauté devient effective avec l'intronisation du candidat par les douze pairs de France (6 laïques et 6 ecclésiastiques)

celui auquel il doit venir par succession héréditaire », par Jean Juvenal des Ursins, 1445. Le second caractère est celui de la primogéniture qui pose le principe que cette hérédité est justement « déférée aux premiers-nés mâles descendant en ligne directe de ceux à qui ils succèdent et, à défaut, aux collatéraux mâles d’après la préférence du degré ». Cette primogéniture est acquise dès le règne de Robert le Pieux (roi de 996 à 1031), le fils d’Hugues Capet, selon le principe que l’aîné est celui

progressivement à Partir de 987, en fonction de circonstances historiques et politiques, la dynastie capétienne qui arrive au pouvoir va en fait énoncer différentes règles pour pouvoir garder le pouvoir. Paragraphe 1 : le principe d’hérédité et de primogéniture En 987, le dernier Roi Carolingien, qui descendait de Charlemagne, meurt. Une Assemblée composée principalement de grands seigneurs féodaux, d’Hommes d’Eglise, se réunit pour élire un nouveau Roi, et le choix de cette Assemblée se porte sur

naturelle qu'il soit l'élément qui prend les décisions afin dediriger au mieux la famille. L'homme possède beaucoup de droit sous l'Ancien Régime, il hérite des biens de la famille, notamment s'il est l'aîné, c'est ce qu'on appelle le droit de primogéniture mâle....

L’expression de « Lois fondamentales » n’apparait que vers la fin du XVIème siècle, mais cette idée existait déjà avant cette période. Les lois fondamentales peuvent être divisées en quatre grands principes : • Principe de Droit d’aînesse et de Primogéniture par les mâles. • Principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité des droits de la Couronne. • Principe de Souveraineté statutaire de droit divin et de Dignité-Majesté de la Couronne. • Principe de Catholicité de la Couronne de France. Dès