Primogéniture Male

des règles coutumières dégagées en temps de crise. Ces règles ont été répétées dans le temps. Elles sont donc respectées comme coutume ayant force de droit. Ces règles de succession à la couronne de France sont plusieurs : I – La règle de primogéniture Elle consiste choisir comme roi régnant le fils ainé à l’exclusion de tout autre fils. Elle constitue un aménagement à la règle d’hérédité. Cet aménagement permet de mettre fin au partage du royaume entre les fils du roi. Avec les capétiens

tour, acclament le roi. Rite du sacre : Vient après l’electio. Il consiste dans l’onction de l’huile sainte. Celle-ci est réputée faire du roi, l’élu de Dieu et lui communiquer les deux vertus de force et de sagesse, don de l’Esprit Saint. Primogéniture : Lorsque le roi aura plusieurs fils, c’est l’aîné qui sera choisi pour le trône, en raison de sa qualité de premier né. Mouvance : Domaine dans lequel quelqu’un ou quelque chose exerce son influence. Chaque fief est supposé provenir d’un

tour, acclament le roi. Rite du sacre : Vient après l’electio. Il consiste dans l’onction de l’huile sainte. Celle-ci est réputée faire du roi, l’élu de Dieu et lui communiquer les deux vertus de force et de sagesse, don de l’Esprit Saint. Primogéniture : Lorsque le roi aura plusieurs fils, c’est l’aîné qui sera choisi pour le trône, en raison de sa qualité de premier né. Mouvance : Domaine dans lequel quelqu’un ou quelque chose exerce son influence. Chaque fief est supposé provenir d’un

pour se passer de cette pratique. En dehors de la volonté des capétiens, le miracle capétien va renforcer cette dynastie, ils ont toujours eu un descendant male, un fils capable de leur succéder. Par hasard, le problème de la succession ne s’est pas posé. D’autant plus qu’au fur et à mesure des règles s’imposent, la règle de la primogéniture. b) Une royauté consolidée par le sacre Dès le 3 juillet 987, Hugues Capet se fait sacrer par l’archevêque de Reims. Depuis, les capétiens

Dejuinne (1835) - Image intégrale disponible sur Wikipédia - La loi salique est surtout connue pour l’article 6 de son titre LXII, qui fut invoqué à l’appui de la règle successorale selon laquelle la couronne de France se transmet de mâle à mâle par ordre de primogéniture. Ce principe assura la stabilité de l’État pendant huit siècles. Mais ce texte apporte bien d’autres enseignements ; en particulier il illustre la domination du vainqueur sur le vaincu : la sanction du meurtre d’un Gallo-romain

règles s’établissent progressivement, étape par étape, pour assurer la transmission de la dignité de roi. La première de ces règles à s’imposer est l’hérédité. Après, le Capétien s’arrange pour enraciner par la coutume la règle de la primogéniture. Hérédité et primogéniture qui seront complétées par des règles coutumières pour régler les cas posés par la minorité du roi. a) L’hérédité En octobre 987, Hugues Capet, dans la froidure de ses châteaux, voit venir un émissaire du comte Borel de Barcelone

France de Constitution non écrite. Les lois fondamentales contenaient principalement les lois de succession. Les lois de succession déterminait que la transmission du pouvoir se faisait par hérédité avec un ordre de primogéniture (c'est l'ainé qui devient roi), elle se faisait de mâle en mâle en vertu de la loi de masculinité (loi salique : exclu les femmes et les successions par les descendances féminines). Le principe de catholicité du roi était reconnu comme loi fondamentale. Ces rois déterminaient

et sont apparus comme la solution la plus convenable pour la sauvegarde de l'Etat. Elles concernent trois domaines: S.1 Le statut de l'Etat monarchique: les lois fondamentales du royaume § 1 La dévolution de la couronne A. L'hérédité et primogéniture L'hérédité s'est peu à peu substitué au système électif. En effet, la couronne était devenue élective depuis l'affaiblissement de la dynastie carolingienne et en raison de la force grandissante des seigneurs. En 987 Hugues Capet est élu sur le

toute. Alors il assure garantie à la stabilité de l’Etat. C’est d’être parvenu à cette situation qui est le résultat de luttes depuis l’avènement d’Hugues Capet. La loi dispose que la « succession se fait de mâle en mâle par ordre de primogéniture à l’exclusion des femmes et des descendants mâle par les femmes ». Cette loi s’impose à tout le monde. Dans le royaume de France, la succession n’est pas seulement héréditaire. Elle est régit par un certain nombre de règles qui font qu’elle est statutaire

Capet meurt son fils Robert n’a pas de mal à se maintenir puisqu’il a déjà régné. Valeur juridique du sacre décline un peu au profit de l’hérédité. « Miracle capétien » de 996 à 1316 : aucun soucis. Pas de pb de succession. 2. La primogéniture 1027 Robert II perd son fils aîné qu’il avait associé 10 ans au pouvoir. Reste 2 fils légitimités. Les évêques conseillent au roi de respecter le droit d’aînesse, c’est le plus vieux des deux fils qui succèdera à son père le roi de France.