Primogéniture Male

du hasard. XVIII. Or il y a de deux sortes de hasard, l'une est arbitraire et l'autre est natu­relle. Le sort arbitraire est celui qui est jeté du consentement des parties, et qu'on laisse à la conduite de la fortune. Le sort naturel est la primogéniture, et la préoccu­pation. De manière que les choses, qui ne peuvent être divisées, ni possédées en commun, doivent demeurer à celui qui s'en est saisi le premier; et par la même raison, les biens d'un père viennent à l'aîné de ses enfants, s'il n'avait

nature, et d'autres moyens d'égale distribution ne peuvent pas être imaginés. Il y a deux sortes de sort [1285], l'un arbitraire [1286], l'autre naturel. L'arbitraire est celui sur lequel s'accordent les concurrents, le naturel est soit la primogéniture (que les Grecs nomment kleronomia [1287], qui signifie donné par le sort), soit la première occupation [1288]. Et par conséquent, ces choses dont on ne peut jouir en commun, et qui ne peuvent pas être divisées, doivent être adjugées au premier

nécessaire et non comme divine, l'amour qu'on porterait au chef de l'État ne serait point une passion, mais un sentiment raisonné et tranquille. Chacun ayant des droits, et s'étant assuré de conserver ses droits, il s'établirait entre toutes les classes une mâle confiance, et une sorte de condescendance réciproque, aussi éloignée de l'orgueil que de la bassesse. Instruit de ses vrais intérêts, le peuple comprendrait que, pour profiter des biens de la société, il faut se soumettre à ses charges. L'association

nécessaire et non comme divine, l'amour qu'on porterait au chef de l'État ne serait point une passion, mais un sentiment raisonné et tranquille. Chacun ayant des droits, et s'étant assuré de conserver ses droits, il s'établirait entre toutes les classes une mâle confiance, et une sorte de condescendance réciproque, aussi éloignée de l'orgueil que de la bassesse. Instruit de ses vrais intérêts, le peuple comprendrait que, pour profiter des biens de la société, il faut se soumettre à ses charges. L'association

encore possible de changer de nom par application des articles 4 à 6 de cette loi351. - Le relèvement du nom par adjonction Il y a aussi la possibilité, pour une personne, de relever le nom d’un citoyen mort sans postérité (le dernier représentant mâle d’une famille dans l’ordre de la descendance) en l’ajoutant à son propre nom : ajout du nom de famille qui allait disparaître au nom propre de celui qui fait la demande de relèvement de nom. Cette possibilité est prévue par les articles 7 à 9 de la

paraît difficile de parler d'un tirage au sort naturel pour la primogéniture. On notera l'utilisation de l'expression archaïque (en ce sens) "jeter le sort" par Sorbière, dans sa traduction du De Cive. (NdT) Thomas Hobbes (1651) Léviathan : 1e partie : De l’homme 133 Il y a deux sortes de sort 1 , l'un arbitraire 2 , l'autre naturel. L'arbitraire est celui sur lequel s'accordent les concurrents, le naturel est soit la primogéniture (que les Grecs nomment kleronomia 3 , qui signifie donné

des vassalités s’impose, pour éviter un amoindrissement des fiefs et, par conséquence, des services militaires dus par le vassal au seigneur, par le seigneur au prince, par le prince au roi … Sous la pression du suzerain, un droit de primogéniture s’établit. Par contretrecoup, le droit successoral voit apparaître les droits d’aînesse absolue ou relative, un droit des aliénations, des donations. Le droit des fiefs étend son influence au droit patrimonial, au droit des biens, au droit

famille. C’est la domus, les agnats, la gems. Les sui juris sont les citoyens qui sont juridiquement capables d’être titulaire de droit. Par opposition, les allieni juris sont tous ceux qui ont au-dessus d’eux dans la ligne directe masculine un ancêtre mâle encore vivant. Ils sont soumis à la puissance du père de famille. Cela constitue la domus. C’est le premier cercle familial. La domus subsiste aussi longtemps que vit le père. Ainsi, à Rome, un homme reste alieni juris aussi longtemps que son père

remontrances, de modifier la loi. Et touut cela, les parlements d'ancien régime ce sont arrogés ce pouvoir à l'occasion des enregistrements des edits en n'invoquant les lois fondamentales du royaume ( deux choses : la dévolution de la cpouronne par primogéniture male, la loi salique ; l'inaliénabilité du domaine d ela couronne, on a pas le droit de vendre les biens de la couronne ). Ces deux arguments n'étaient pas valable, c'étaient de faux allibis. En réalité la raison réelle pour laquelle les parlements

de la couronne ne pouvait se faire que par les mâles et pour les mâles. Cette loi avait été constamment mise en uvre auparavant. On n'avait jamais eu de reine de France, sauf épouse. Primogéniture par les mâles (le premier née: l'ordre d'aînesse qui dicte l'ordre d'héritage.) À la condition qu'on soit nous même un mâle, les filles sont exclues de la succession. Elles ne peuvent pas non plus transmettre de droits. Seuls les mâles peuvent succéder et transmettre des droits à succéder. Il a fallut élargir