Principauté ecclésiastique

détriment du pouvoir central. Le seigneur est le dominus , celui qui domine par son prestige et son pouvoir. Il a des dépendants, qu’ils soient aristocrates (ses vassaux) ou paysans (ses tenanciers). Il peut être laïc ou ecclésiastique. C’est seulement au XIIe siècle que se manifeste un retour au système monarchique avec une centralisation du pouvoir plus forte. Ainsi, le roi et les seigneurs en Occident se placent en haut de la pyramide hiérarchique et ce sont eux qui assurent

Le pape est à la tête de l'Eglise romaine, entouré par les cardinaux. On distingue ensuite deux types de clergés : Le clergé séculier qui encadre les fidèles. Il est composé d'archevêques (en charge de plusieurs diocèses réunis en une province ecclésiastique), d'évêques (en charge d'un diocèse composé de plusieurs paroisses) et de curés (en charge d'une paroisse). Le clergé régulier qui vit soit à l'écart de la société dans des abbayes et des monastères (abbés et moines) soit au contact des laïcs

émancipation et affirmation de la conscience nationale roumaine. Il ne faut pas confondre les Woïwodies polonaises et leurs woïwodes, qui sont des provinces et leurs gouverneurs, avec les Voévodats ou Voïvodats roumains et leurs Voïvodes, qui sont des principautés et leurs princes. Le terme est cependant d'origine slave dans les deux cas (voir voïvode). L'aristocratie roumaine orthodoxe sortie de Transylvanie (descălecarea : la « descente de cheval » en revenant de la montagne où ils se sont retirés pendant

éclatent entre différents seigneurs locaux. Ces conflits mènent l'État kiévien au déclin, fractionné en plusieurs principautés rivales. Kiev est saccagée par la principauté de Vladimir (1169) durant la lutte pour le pouvoir entre les princes, et plus tard par les Coumans et les Tatars Mongols aux xiie et xiiie siècles. Ces derniers finissent par imposer leur souveraineté dans toutes les principautés ruthènes. La cruauté de l'autorité mongole, notamment en matière pénale, pousse les populations autochtones

mérovingiens. Par exemple, au point de vu symbolique, Clovis et ses descendants prennent souvent des titres romains (consul, patrice, etc.) comme s’ils s’inscrivaient dans la continuité de l’Empire. Dans leur entourage, les hauts dignitaires ecclésiastiques leurs rappellent certains éléments de la conception romano-chrétienne du pouvoir. Dans l’exercice du pouvoir, c’est nettement la conception germanique qui s’impose, tant en ce qui concerne la personnalisation du pouvoir (1), que le caractère

trône après< avoir été sacré lui-même le 1er juin à Soissons. Dieu choisit le roi par le sacre, l’abbé condamne l’impie des grands du royaume non fidèles au roi et qui ne sont pas sincères dans leur dévouement. Les évêques sont les dirigeants ecclésiastiques du royaume et les grands du royaume sont sensés être les vassaux du roi bien que certains croient détenir leur pouvoir de Dieu : ils ne prêtent pas « commendatio » au roi durant tous le XIème s. C’est ainsi que la légitimité du roi qui se trouvait

déclin de l'Empire romain d'occident. L’Eglise a un rôle : Pastoral : chargé d'évangéliser le pays, cad de purger tout le Royaume du paganisme. Politique : Evêques ont des prérogatives importantes D’administration : L’Evêque gère le patrimoine ecclésiastique du diocèse. LES CAROLINGIENS Au cours de cette époque = L’alliance du trône et de l'autel (associer le temporel et le spirituel), la rénovation de l'Empire romain et la création de liens personnels entre le Roi et ses fidèles. I.

correspondance entre les circonscriptions ci- viles et administratives et les circonscriptions ecclésiastiques. Ainsi l’Église s’organise en réalité dans les circonscriptions civiles et donc le cadre de la cité devient le cadre du diocèse dont l’évêque est le chef. À un niveau supérieur, il y a la province laïque (comme la province de Lyon par exemple) où vient se coller la province ecclésiastique et dont le chef est l’archevêque — on le nommait le métropolitain avant. Tout ceci est le clergé

concile d’Orléans du 10 juillet 511. Ce concile s’inscrit dans la période du royaume mérovingien. D’un point de vu historique, le VIe siècle se trouve dans le Haut-Moyen âge, à la période Franque. La Gaulle est alors repartie en diverses principautés indépendantes quand Clovis Ier devient roi des Francs et 481. Ce peuple domine l’ensemble du territoire, qui s’étend du Rhin aux Pyrénées. La religion catholique est absolument dominante puisqu’à la suite de la chute de l’Empire romain d’occident

l’information. L’église est toujours entourée d’un cimetière où sont enterrés les fidèles. Là encore, ceux-ci se retrouvent pour échanger. Le cimetière devient parfois un lieu de marché et même un lieu d’habitation. Cependant, les autorités ecclésiastiques, tel l’évêque de Laon au XIIè siècle, réprouvent ces pratiques. Dans les villes, la construction des cathédrales selont l’art gothique montrent le pouvoir et la puissance de l’Eglise. B. Les hommes d’Eglise encadrent les Chrétiens : Certains