Principe De Légalité Et La Protection Des Administrés

des délégations au profit des services déconcentrés à compétence territoriale ou nationale. Modalités d'implantation territoriale La loi du 6 février 1992 définit en son article 4 les cadres territoriaux qui doivent être choisis, en principe, pour l'organisation des services déconcentrés de l'État. Elle réserve la possibilité d'exceptions en application de textes législatifs ou réglementaires. Cadres de droit commun. Le législateur retient trois cadres géographiques pour

service public est assuré grâce à l'utilisation de prérogatives de puissances publiques ; c'est a dire de moyens juridiques dont ne disposent pas les particuliers (par ex la possibilité de prendre unilatéralement des mesures qui s'appliquent aux administrés) Le problème c'est que pour ces deux théories il y a trop d'exceptions. On ne sait pas vraiment quand appliquer le droit administratif, il y a deux choses que l'on peut dire : * parfois il est stupéfiant que les membres de la C. Cass ou

parfois entre région, département voire commune. • Les établissements publics : • A une mission spécialisée dans le but de satisfaire un intérêt général : • dans un domaine socio-économique (université, hôpitaux autonomes, …). • Principe : chaque établissement public est rattaché à une collectivité publique (Etat ou collectivité territoriale). • Peuvent regrouper plusieurs territoires : • Communauté d’agglomérations : plusieurs communes regroupées pour le transport, le

Constitutionnel qui en est le gardien. On compte parmi ces normes : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789, le préambule de la Constitution de 1946, les Principes Fondamentaux Reconnus par les Lois de la République (PFRLR), les principes et objectifs à valeur constitutionnelle, les principes généraux du droit et bien évidemment la Constitution de 1958. En France on retient deux organes compétents pour contrôler la conformité des lois et des règlements au bloc de constitutionnalité

cela se résumait à l’application des lois en les accompagnant de règlement qui les concrétisaient. Puis au XX ème la société, évoluant du fait de l’interventionnisme de l'État, l’administration va prendre en charge de plus en plus de besoins des administrés. Elle va dorénavant assurer des prestations, exécuter de nouveaux services publics et du coup concrétiser les droits créances (santé, loisirs,…). A côté de cette activité générique, l’administration a toujours exercé une autre fonction : elle encadre

L’étude de ce sujet est capitale en ce qu’elle nous montre que la police administrative est l’instrument par lequel l’administration arrive à assurer des opérations matérielles et des actes unilatéraux destinés à orienter le comportement des administrés et de définir un régime des libertés individuelles afin leur exercice soit compatible avec le respect de la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique. Dès lors, la question qui se pose est de savoir quelles sont les finalités de la police

nettement dans l’article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958 : « le gouvernement dispose de l’administration ».                  Section 2 : L’origine du droit administratif   La loi des 16 et 24 août 1790 sur l’organisation judiciaire pose le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires. L’article 13 de cette loi prévoit « les fonctions judiciaires sont distinctes et séparées des fonctions administratives ». Les juges ne pourront troubler de quelque manière que ce soit

entre les différentes entités de l'administration mais aussi les relations externes avec les usagers ou les tiers. Le droit A a pour fonction de concilier les pouvoirs reconnus à l'administration avec le respect des droits et libertés reconnus aux administrés. Traditionnellement le droit A est présenté comme très inégalitaire (les usagers sont en position d'infériorité). L'administration bénéficie de certains privilèges comme le privilège du préalable, de prendre une décision unilatérale. Cependant

(PA) générale interviennent pour réglementer une même activité. Par exemple, le préfet et le maire prennent des mesures identiques pour réglementer une même activité. La solution à ce concours est posée par la jurisprudence qui résulte d’un arrêt de principe du Conseil d’Etat de 1902, Commune de Néris-les-Bains[footnoteRef:1]. Une autorité locale de PA peut toujours aggraver une mesure de police prise par une autorité nationale. Un maire peut aggraver par exemple la mesure générale selon laquelle la

Le principe de légalité désigne l'ensemble des règles qui vont s'imposer à l'administration. Or, elle ne se limite pas uniquement à la loi (communautaire, réglementation administrative, etc.). Dans ce sujet, on parle de « l’élaboration du droit administratif ». Autrement dit, de l’origine des règles qui s’imposent à l’administration : ses sources. Cependant il règne un grand désordre normatif en droit administratif dans ce cadre. C’est pour cela qu’il faut le mettre en relation avec le « juge