Prohibition de l'inceste

automatiquement rompu mais on considère que c’est de la faute de personne. La sanction est automatique et permet de rompre les mariages contraires à la prohibition du mariage homosexuel , le transsexualisme n’est pas fautif. Mais elle a un inconvénient car elle revient à rapprocher beaucoup le contrat et le mariage. Second tabou la prohibition de l’inceste justifie que 2 personnes déjà unies par un lien de famille ne puissent pas se marier, cette interdiction est justifiée par 2 considérations, une

permettant de distinguer le passage de la nature à la culture. Si la nature renvoie à l’universalité, la culture indique les règles particulières que prend cette donnée commune. Ainsi Lévi-Strauss repère-t-il le tabou de l’inceste comme critère. Mais cet ordre culturel fondé sur une prohibition fait problème car la nature établit aussi ses règles. Il est possible de constater dans le monde animal des organisations complexes, ayant des règles, des normes et des formes d’interdits. Certes l’éducation joue

pouvant pas rendre le don de manière égale est considéré comme inférieur, ainsi, le don paradoxalement crée dette et soumission. IV°/ L’échange des femmes et la prohibition de l’inceste. Par contre, certains types d’échanges se retrouvent dans toutes les cultures, comme par exemple la prohibition de l’inceste. La prohibition de l’inceste est l’interdiction de tous liens sexuels avec les membres de la famille. Cette interdiction crée en ce sens l’échange, dans la mesure où il faut aller à la rencontre

elle se constitue, avec Socrate, contre la fausse tolérance du relativisme Comme d'habitude, le relativisme ne résiste pas à l’examen. D’abord, il existe au moins un point commun à toutes les cultures humaines dans le monde entier : la prohibition de l’inceste. Il existe donc au moins une vérité universelle - ou plus exactement "transculturelle" - apte à fournir, potentiellement, un critère d'évaluation des diverses cultures. Et à y mieux regarder, en fait, il existe une foule de points communs

l'idolâtrer, l'assimiler à une notion divine. Si l'on s'attend à ce que le rendre synonyme de tabou soit l'inverse on peut se tromper, car si l'on s'en réfère aux faits un doute s'installe. En effet le tabou désigne dans la culture polynésienne une prohibition sacrée que l'on ne peut transgresser sous peine de châtiment divin. On se trouve donc face à deux termes à première vue antinomiques, mais on se rend compte qu'il sont tous deux homonymes du même concept, on retrouve dans chacun d'eux un caractère

préférentielle (aux règles du mariage). Il y a une diversité de règles de mariage (parfois opposées). Mais derrière cette diversité, il y a une contrainte universelle qui est l’échange de femme (au fondement de l’alliance entre les groupes). Ex : La prohibition de l’inceste est universelle, mais les interdits ne concernent jamais systématiquement les mêmes personnes. Pourquoi est-elle universelle ? Parce qu’il s’agit moins d’un interdit que d’une obligation de prendre une femme en dehors du groupe. Les différentes

de ses droits civils. La Cour de cassation estime, en effet, que l’article 34 du code pénal ne forme pas une contrainte vis-à-vis du mariage car elle ne fait pas partie des conditions de formation du mariage aux côtés de la prohibition de la polygamie et de celle de l’inceste par exemple. Ainsi, elle refuse la nullité du mariage pour cette raison. Si cet arrêt était le reflet d’une époque, de ses mentalités et coutumes, il serait aujourd’hui considéré comme archaïque et inapproprié vis-à-vis des

2 : Les conditions tenant à la nature institutionnelle du mariage PARAGRAPHE 1 : Les conditions de fond Certaines conditions sont indifférentes, la santé physique et le sexe. Deux conditions nécessaires, la monogamie et l’exogamie, la prohibition de l’inceste. A- Les conditions indifférentes : la santé et le sexe 1- La santé physique Le consentement est à la base du mariage, il fait le mariage il est donc exclue, il faut qu’ils soient en bonne santé. Les personnes avancées, handicapées, malades

repérer dans les peuples (et surtout les peuples primitifs parce que, plus petits, leurs mythes sont plus facile d'accès) les "éléments de la structure primordiale". Le mythe le plus connu, dans son oeuvre, devenu "invariant culturel", est la prohibition de l'inceste. Elle est présente dans des cultures comme celle des indiens nambikwara (Brésil) et dans nos sociétés. Il en résulte logiquement que la différence entre civilisations "primitive" et "évoluée" disparaît, d'un point de vue ethnologique.

parenté, structures sociales, échanges économiques), des modes de pensée (croyances religieuses, structuration de la « vision du monde » par la langue), etc. - Parmi toutes les règles et les normes édictées par culture, on peut citer la prohibition de l’inceste comme étant la plus universelle. Toutes les cultures rejettent cette pratique d’essence animale pour lui substituer une codification des échanges (amoureux aussi qu’économiques).permettant à la communauté de se développer. - Le trait commun