Protagoras Vérité

La question de la vérité se pose dès que nous voulons porter un jugement, nous donnons une opinion qui nous est propre à chacun. Dans cette question « Peut » fait référence à la légitimité de la question de « dire » qui est d’affirmer « à chacun » pour toutes les personnes « sa vérité » qui est définie par l’adéquation entre le réel et le discours. Dans cette question est un jugement que l’on se pose où il faut savoir distinguer le vrai du faux, ce n’est pas le réel que l’on rechercher mais si

INTRODUCTION : L'opinion commune soutient que l'on peut légitimement dire « à chacun sa vérité ». Elle voit en effet dans cette formule une preuve de tolérance qui s'opposerait à l'arrogance du dogmatisme. Mais. ne conviendra-t-il pas de rectifier et même de renverser cène opinion ? Avant toute chose nous pourrons commencer par en rechercher la généalogie. Ne faudra-t- il pas alors se tourner vers la pensée des Sophistes et analyser leur relativisme ? Il sera nécessaire, pour finir, de

Ne faut-il pas persuader autrui avant de le convaincre ? La véritable différences entre ces deux termes porte sur la vérité : arrive-t-on a la vérité par la conviction, la persuasion ou par l'association des deux? Nous savons que les philosophes et les sophistes n'ont pas la même notion de vérité. Ne faut-il pas persuader autrui avant de le convaincre ? Dans l'usage ordinaire, convaincre est parfois utilisé improprement comme synonyme de persuader. Mais d'un sens philosophique convaincre quelqu'un

subjective (la capacité à se décider) qu’objective (définition d’un terme ou d’une situation). Ex : la vérité est dure à approcher, et beaucoup de ceux qui n’ont pas pu y accéder ont dit qu’elle n’existait pas => à quoi bon la chercher dans ce cas-là !? Le doute sceptique, absolu, destructeur et qui n’a pas de fin en soi, s’oppose au doute cartésien qui, lui, loin de nier l’existence de la vérité, cherche au contraire à la garantir contre toutes les incertitudes qui peuvent l’affaiblir.      

Dissertation : Les opinions se valent-elles ? PLAN : I) Analyse de l’énoncé du sujet II) Thèse du sens commun -Bachelard, Platon, Protagoras, Gorgias III) Objection Kant , Platon IV) Synthèse V) Conclusion Intro : -Les français ont le droit de s’exprimer librement et donc d’émettre leurs opinions depuis la Révolution française de 1789. - Au sens général l’opinion est un avis qui n’est pas fondé, contrairement à la science et se repose plutôt sur une suggestion

lors des procès en justice, les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre contiennent souvent des vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : des « sophismes ». Les sophistes ne s’embarrassaient pas de considérations quant à l'éthique, à la justice ou à la vérité. Cependant, depuis un siècle environ, on commence à voir en eux non plus des rhéteurs vaniteux ou des jongleurs d'idées sans principes

Socrate, ive s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 373 Citation 379 « L'homme est la mesure de toutes choses. » Protagoras (Ve s. av. J.-C.), cité par Platon dans le Théétète. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 379 Citation 380 Socrate : « La vérité de Protagoras n'est vraie pour personne, ni pour tout autre que lui, ni pour lui. » Platon, Théétète, ive s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations

grands hommes restent impartiaux dans l’élaboration des lois, des punitions et dans les processus qui contribuent à l’harmonie dans la population. Protagoras D’Abdère s’exprime ainsi : « l’homme est la mesure de toute chose » en sous entendant que la défense de l'idée du relativisme. Chaque homme mesure la réalité à sa propre gouverne. À chacun sa vérité. Il ne doit sans doute pas être impossible de n’avoir aucune contrainte religieuse pour vivre en harmonie dans une société moderne. Pour terminer

représentation que chacun se fait face à une situation ou un objet, elle est fondamentalement une attitude du sujet dans une certaine situation, elle est donc subjective et particulière. La vérité, elle, a une prétention à l'objectivité et à l'universalité. Il est donc a priori contradictoire de prétendre "à chacun sa vérité", alors que chacun peut légitimement avoir ses opinions propres. Si l'on considère que seul un sujet peut se faire une représentation de quoique ce soit, il vient qu'une représentation

éléments authentiques, véritables qui présentent un caractère de vérité. Ce qui paraît insoluble dans ce sujet est de trouver un lien, un fil conducteur pour lier ces deux termes, qui semblent être antithétiques. Cependant, les mythes ou les romans réalistes ont une part de vérité qui n'est pas négligeable, il s'inspire de celle-ci et la transforme à leur guise, mais la base de ces récits sont encrés dans la réalité. Donc le concept de vérité a-t-il un lien caché avec celui de l'imaginaire ? Cette question