Question Préjudicielle

38 Le cas qui nous est présenté est celui-ci, le gouvernement modifie des dispositions du code des impôts à travers une série d’ordonnances prise entre le 3 et le 15 septembre. Or un justiciable conteste ces nouvelles dispositions. Sa première question étant de savoir s’il existe des moyens juridiques pour contester ces ordonnances. Avant de répondre il revient de qualifier la nature d’une ordonnance, dans le cas présent il s’agit de l’ordonnance issue de l’article 38 de la constitution. Cet

instance en cours devant une juridiction, sur une disposition législative « qui porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit ». Cette saisine passe par le filtre du conseil d'état ou de la cour de cassation. Cette procédure, dite « question prioritaire de constitutionnalité », est encadrée par une loi organique, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 1er mars 2010. Ce nouveau mécanisme permet de contrôlé la constitutionalité des lois parlementaires par la voie d’exception

d’obtenir un emploi, la liberté syndicale et encore le droit de grève. On retrouve également la liberté d’entreprendre. C’est le Conseil Constitutionnel composé des anciens présidents qui vérifient la conformité de la Constitution. En 2010, la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) a été créée et dans le cadre d’un litige, tout justiciable peut saisir le conseil constitutionnel afin qu’il décide de la constitutionnalité de la loi appliquée aux litiges. 2) La loi ou le règlement En principe

faire naître le procès de constitutionnalité d’une initiative citoyenne par une et à l’acheminer jusqu’au conseil constitutionnel par l’intermédiaire d’un système de filtrage opéré par les juridictions de droit commun (description en détail de la question prioritaire de constitutionnalité voir loi organique 2009 plus séance 1), les juges suprêmes des deux ordres participent aux procès constitutionnels ce qui laisse croire à un éloignement du modèle de contrôle concentré sans avoir atteint l’écueil

le CE, on aurait pu parler de l’élaboration et de la découverte des PFRLR, même avant la Constitution de 1958. Comment la jurisprudence a donné une force au Préambule de 1946… II. Les mécanismes qui permettent le respect de la Constitution. La question d’effectivité des normes constitutionnelles en droit administratif A. Le contrôle de constitutionnalité des lois. Les développements relatifs à la théorie de la loi-écran→jurisprudence Arrighi de 1936 dont le fondement était la souveraineté de

peut contester la constitutionalité d’une disposition législative, au cours d’une instance judiciaire ou administrative, lorsqu’il estime que cette disposition porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Le dispositif de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) est encadré par l’article 61-1 de la Constitution et la Loi Organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009. A peine d’irrecevabilité, la QPC doit être « présentée dans un écrit distinct et motivé » Le juge saisi

dit à postériori et donc la mise en place de la question prioritaire de constitutionnalité. La LO de 2009 La QPC est devenu accessible a tous depuis le 1 mars 2010 L’art 61-1 de la C° énonce la procédure de la QPC, Initialement l’organe compétent pour effectuer ce contrôle n’est autre que le CC mais avec la mise en place de la QPC, les organes suprême, autrement dit la cour de cassation et le CE vont avoir un rôle de filtre avant que la question soit posée devant le CC Un requérant devrai

concernant une question prioritaire de constitutionnalité du 4 mai 2012. En l’espèce, la chambre criminelle de la Cour de cassation a renvoyé au Conseil constitutionnel le 29 février 2012 une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par M. Gérard D. portant sur la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l’article 222-33 du code pénal, qui réprime le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle. La question juridique qui se

La « question prioritaire de constitutionnalité » est le droit reconnu à toute personne qui est partie à un procès ou une instance de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Si les conditions de recevabilité de la question sont réunies, il appartient au Conseil constitutionnel, saisi sur renvoi par le Conseil d’État et la Cour de cassation de se prononcer et, le cas échéant, d’abroger la disposition législative. La question prioritaire

étatique, organise ses institutions et ses pouvoirs. En cela elle assure le bon fonctionnement d’une communauté, généralement d’un Etat. La constitutionnalité désigne le caractère de ce qui a la nature d’une disposition constitutionnelle, comme la question de la constitutionnalité de la déclaration des droits de l’Homme. Elle peut également désigner le caractère de ce qui est conforme à la constitution. C’est au deuxième aspect de la constitutionnalité que nous nous intéresserons ici. Au XXème