Reflexion Roméo Et Juliette

contribua de son côté à la réalisation d'un film de Luis Bunuel. Souvent, plus simplement, le cinéma s'adresse à des artistes pour représenter le cadre, les vêtements, le maquillage des personnages d'un film. C'est ainsi que les costumes de Roméo et Juliette de Castellani ont été dessinés par Léonor Fini. Les dessins exécutés par Eisenstein pour la préparation de ses films offrent un exemple type de ce que l'art pictural peut apporter au cinéma. Le cinéma et la musique West-Side Story illustre bien

fresque historique et le portrait sensible et intime d’un monarque dont la personnalité devait fasciner l’homme et l’auteur Visconti, qui délivre sans doute aussi ici une forme d’autoportrait. C’est cette ambivalence donc qui va guider notre réflexion dans l’optique d’interroger la représentation de l’Histoire dans ce film, auquel nous ne manquerons pas - tel que l’intitulé de notre sujet voudrait le préciser - d’allier des références, pour autant qu’elles fassent sens, avec les deux autres temps

suicidaire, dont le mal de vivre est difficile à cerner. Ce modèle devient une référence. Le sentimentalisme un peu mièvre n’est ici qu’une apparence, c’est en fait une conscience aiguë du moment présent qui constitue le fond permanent de la réflexion et, audelà, l’idée de l’individu inscrit dans le cours de l’histoire où il doit assumer un destin dont la maîtrise semble lui échapper. Avec Faust que Nerval traduit en 1828, c’est la figure de l’homme défiant Dieu qui est proposée, le génie prométhéen

suicidaire, dont le mal de vivre est difficile à cerner. Ce modèle devient une référence. Le sentimentalisme un peu mièvre n’est ici qu’une apparence, c’est en fait une conscience aiguë du moment présent qui constitue le fond permanent de la réflexion et, au- delà, l’idée de l’individu inscrit dans le cours de l’histoire où il doit assumer un destin dont la maîtrise semble lui échapper. Avec Faust que Nerval traduit en 1828, c’est la figure de l’homme défiant Dieu qui est proposée, le génie

catastrophes qui croisent sa route pour différente raisons, plus ou moins liées à ses choix. Comme le terme problématique, la pièce pose une multitude de questions aussi bien subjectives et personnelles que collectives et politiques. Après une longue réflexion, on peut donner son avis sur le problème. Le spectacle n'a donc rien d'un simple divertissement, il a un aspect didactique et politique. Le théâtre revêt ainsi une dimension cognitive de connaissances et d'enrichissement du citoyen qui doit ressortir

par la malédiction qui pèse sur lui. Mais, mieux encore, ce propos même dans la pièce, la place que sa représentation de lui-même comme maudit prend Hernani dans la pièce, est traité comme un excès tragique. A la fin, on a une sorte de nouveau Roméo et Juliette. A chaque fois qu’Hernani s’est mis en avant, il s’est trompé ! A la fin de l’acte I, le premier monologue d’Hernani : On est chez le vieux Henri Gomez qui a la jeune Dona Sol sous sa garde (et veut l’épouser). Elle est aimée du bandit Hernani

spectacle était assez bon pour nous, Harry. C’était « Roméo et Juliette » ; Je dois avouer que je fus un peu contrarié à l’idée de voir jouer Shakespeare dans un pareil bouiboui. Cependant, j’étais en quelque sorte intrigué. À tout hasard je me décidai à attendre le premier acte. Il y avait un maudit orchestre, dirigé par un jeune Hébreu assis devant un piano en ruines qui me donnait l’envie de m’en aller, mais le rideau se leva, la pièce commença. Roméo était un gros gentleman assez âgé, avec des sourcils

spectacle était assez bon pour nous, Harry. C’était « Roméo et Juliette » ; Je dois avouer que je fus un peu contrarié à l’idée de voir jouer Shakespeare dans un pareil bouiboui. Cependant, j’étais en quelque sorte intrigué. À tout hasard je me décidai à attendre le premier acte. Il y avait un maudit orchestre, dirigé par un jeune Hébreu assis devant un piano en ruines qui me donnait l’envie de m’en aller, mais le rideau se leva, la pièce commença. Roméo était un gros gentleman assez âgé, avec des sourcils

toit, trouvez-vous qu’on se soit amusés hier ? Bernard acquiesça d’un signe de tête. Ils montèrent dans l’avion. Une petite secousse, et les voilà partis. — Tout le monde me dit que je suis extrêmement pneumatique, dit Lenina d’un ton de réflexion, se tapotant les jambes. — Extrêmement. Mais il y avait une expression de douleur dans les yeux de Bernard. « Comme de la viande », songeait-il. Elle leva les yeux avec une certaine inquiétude. — Mais vous ne me trouvez pas trop potelée

telle qu'elle est, épurée par la morale chrétienne, lui jouera le rôle de la bête humaine. Le premier type, dégagé de tout alliage impur, aura en apanage tous les charmes, toutes les grâces, toutes les beautés ; il faut qu'il puisse créer un jour Juliette, Desdémona, Ophélia26. Le second prendra tous les ridicules, toutes les infirmités, toutes les laideurs. Dans ce partage de l'humanité et de la création, c’est à lui que reviendront les passions, les vices, les crimes ; c’est lui qui sera luxurieux