Relativisme Et Ethnocentrisme

Travail d’ecriture et exercice oral ´ — Plusieurs travaux d’ecriture sont proposes dans le dos´ ´ sier « L’alterite : pistes de lecture », p. 111-119. ´ ´ — Debat oral sur la beaute d’une œuvre d’art apportee par ´ ´ ´ un eleve : mise en evidence du relativisme de la notion de ´ ` ´ « beau » (voir explication sur la statue indienne). — Debat oral sur l’efficacite respective des argumentations ´ ´ de Las Casas et de Sepulveda. ´ ´ La Controverse de Valladolid 5 ´ ´ Seance no 1 : presentation du

résume l’attitude générale à propos de la barbarie. Le pronom indé5ni « chacun » permet de désigner l’avis général et diffère de l’avis de Montaigne qui parle à la 1ère personne. Cette maxime pointe du doigt l’ethnocentrisme commun à tout homme. (ethnocentrisme : tendance à privilégier et surestimer le groupe ethnique, nationale ou géographique auquel on appartient, aboutissant souvent à des préjugés sur les autres peuples). Le mot « barbarie » exprime bien les préjugés ethnocentriques : en effet,

géographiques, historiques et sociologiques et non des aptitudes anatomiques ou physiologiques des différents peuples. Pour résoudre le problème de l’inégalité des «races » humaines, il se penche alors sur la diversité des cultures humaines. Ethnocentrisme : tendance à répudier les formes culturelles dont nous sommes éloignés, en les qualifiant de barbares, d’attitudes de sauvages. C’est donc, d’après Lévi-Strauss, le refus d’admettre la diversité culturelle, rejeter hors de sa culture tout ce qui

exemple, l’individuation des personnes et leur distanciation progressive à l’égard des encadrements communautaires et des modèles culturels hérités ou la capacité explicative et prédictive de la science) » (Bonny, 2004, p. 23) Relativisme Ethnocentrisme Relativisme Ethnocentrisme D’après Yves Bonny, Sociologie du temps présent. Modernité avancée ou postmodernité ?, Armand Colin, Coll. U, 2004 I. La dynamique historique de la modernité La modernité est donc un processus (et non un état ou une

les influencer dans leurs comportements, leurs choix, leurs décisions. Ethnocentrisme : le groupe est le centre de tout. Tout est mesuré et évalué par rapport à lui. Les autres cultures sont regardées avec méfiance et très souvent par rapport à ses propres règles. Ethnorelativisme : La communication interculturelle peut ainsi permettre de modifier la façon dont on perçoit la différence et de s’orienter vers le relativisme, qui amène au recul et à la compréhension des autres cultures. Les obstacles

finalités qui sont celles qui prévalent dans la société du chercheur (occidental). Or, la préoccupation principale en occident, c’est accumuler des biens matériels. Ce n’est pas le cas pour les autres sociétés, plus modestes. Conclusion : ethnocentrisme, c’est plaquer sur des sociétés autres son propre système de valeurs. Ex 2 : La réussite technique Si on pense que la réussite technique est une accumulation de moyens matériels sophistiqués permettant d’atteindre une technique de plus en

diversité des cultures et les valeurs universelles. Est-il possible et est-il souhaitable de renoncer à l’idée de valeur universelle ? Montrer les critiques sévères et fortes portées à l’universalisme, et les limites théoriques et pratiques du relativisme. Montrer la nécessité d’un universalisme critique, c'est-à-dire conventionnel et révisable sauf dans quelques-uns de ses principes fondateurs. Les concepts et distinction à faire acquérir dans le cours « La culture »: Nature de, nature, Culture

de se limiter pour l'instant aux manières et aux mines qu'il dénonce dans la comédie sociale : la célèbre lettre XXX donne une juste idée de ces coteries mondaines et superficielles où Rica perçoit autant la badauderie et l'engouement que cet ethnocentrisme naïf qui avoue son impuissance à sortir de lui-même (« Comment peut-on être Persan ? »). Néanmoins, Rica semble ici de plus en plus gagné, sinon par l'Occident («J'ai pris le goût de ce pays-ci»), à tout le moins par le doute, notamment à l'égard

« complets», les seuls bons. * Le fait de déshumaniser les membres d’une culture étrangère. * Le fait d’ôter la réalité à une culture étrangère en qualifiant ses membre « d’apparitions », de « fantômes ». Ce qui est paradoxal, c’est que cet ethnocentrisme le plus souvent propre aux membres de cultures qualifiées de « primitives », est souvent présent dans les sociétés dites « civilisés » qui leur reprenne cette caractéristique. « Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie ». L’ethnocentrisme

chacun a son opinion. Cela revient à dire que l’on ne peut pas s’entendre sur ce sujet. Par exemple si vous n’aimez pas les carottes, pour vous c’est mauvais, pour un autre c’est bon. En matière de beauté c’est la même chose. Une fois bloqué dans le relativisme subjectif, nous n’avons plus rien à dire. La beauté est un concept relativisé à l’ extrême, l’épithète « beau » peut désigner n’importe quoi sans que l’on ait vraiment conscience de sa signification. La subjectivité, soutient que la beauté