Relativisme Et Ethnocentrisme

Le relativisme culturel ne suffit pas, il doit être dépassé. Il affirme que « toute différence, à partir du moment où elle oppose, nie quelque chose de quelque chose, enlève, retire ou annule afin de trouver un dénominateur ou un diviseur commun aux sujets comparés. Non seulement, la différence n’est pas pensée en soi, mais en s’opposant, elle désidentifie puisqu’elle égalise. » (p 226) Le risque de ne penser qu’en termes de différences et ressemblances c’est de revenir à un ethnocentrisme de base

pourquoi l'UNESCO a mis en place son programme « Programme Man and Biosphere ». Peut-on vraiment envisager la conservation des habitats naturels sans la coopération de populations locales ou de ceux qui exploitent les ressources naturelles ? 2. Ethnocentrisme Les choses se corsent quand on projette sur des peuples et des individus réels ce fantasme qui hante la culture. Plus un peuple est attaché à ses propres formes, aux dépens de l'esprit, plus il est tenté de rejeter les autres formes dans la

est une notion péjorative souvent appuyée sur des valeurs ethnocentriques, c'est a dire que l'on considère que la civilisation progresse, sous entendu une certaine conception de la civilisation progresse. Exemple : le colonialisme. C'est donc un ethnocentrisme. On considère que le progrès ne passe que par la civilisation. Or pour Elias, l'histoire a bien une direction, c'est a dire qu'il y a des tendances lourdes qui sont empiriquement vérifiées. Mais Elias n'est pas évolutionniste pour plusieurs

l’ethnie constitue l’unité culturelle la plus vaste, englobant famille, lignage, clan et tribu. Ethnocentrisme : (ind.) jugement porté sur les autres cultures à partir du seul point de vue de ses valeurs et des normes de son groupe d’appartenance et qui considère toute différence comme une anomalie; les anthropologues ont mis en lumière le caractère universel de l’ethnocentrisme et son contraire est le relativisme culturel. Fait social : phénomène qui donne à voir la nature du groupe en tant que groupe

p. 84), parce qu’ils ont effectivement montré des différences culturelles qui ont été perçues comme « l'image dépréciée du fonctionnement psychologique des sujets de culture traditionnelle » (p. 84). Cette perception relevait probablement d'un ethnocentrisme certain (cf. Dasen, 1993, pour une définition). Elle reposait cependant sur une méprise complète des objectifs réels de ces recherches, car, toujours selon Rivière (1990), « la conception socioculturelle a été précisément l'une des rares perspectives

elle génère l’action et permet le développement des règles de vie. Elle indique aux humains comment ils doivent se comporter (agir et être), entre eux et envers ce qui les entoure. Étiologie Étude de l'ensemble des causes d'un phénomène. Ethnocentrisme : attitude de rejet par un peuple de toute culture qui n'est pas la sienne. Xénophobie et racisme en sont des conséquences. Éthologie : science descriptive des moeurs ou des diverses morales pratiquées, sans intervention de jugements d'appréciation

social de toute société. Mais ce fond d’universalité se double de formes empreintes de particularismes culturels. Dans l’exemple que nous avons présenté, l’élève fait preuve de déférence envers l’enseignant, mais ce dernier, prisonnier de son ethnocentrisme, considère ne pas avoir été traité en fonction de sa position. De son côté, l’élève ressent également l’absence de respect qu’il est en droit d’attendre, se sentant agressé ; il a alors tendance à interpréter la situation à la lumière de ses origines

multiculturelles (Watson, Kumar, Michaelsen, 1993). D’après T. Cox (1991), par exemple, l’efficacité d’une organisation multiculturelle dépend de facteurs individuels (préjugés, stéréotypes), de facteurs reliés aux groupes et aux relations intergroupes (ethnocentrisme, conflits) et de facteurs qui relèvent de l’organisation (culture de l’entreprise, intégration structurelle). Les auteurs, comme I. Hayers et P. Kaur (1997), soulignent l’importance du processus d’apprentissage organisationnel, qui, selon eux

aussi une part d’« ange » en lui (voir ce mot). Anthropocentrisme : Conception qui consiste à mettre l’homme au centre du monde et qui conduit à penser que celui-ci est supérieur aux autres créatures vivantes. L’anthropocentrisme peut dériver en ethnocentrisme lorsqu’à cette époque, on tend à faire de la culture européenne chrétienne la seule culture de référence possible. À l’inverse, l’anthropocentrisme peut aussi déboucher sur un « humanisme » sous la forme d’une défense des « droits de l’Homme »

déracinement prévaut sur la liberté. F. Cassano pense que l’Occident devrait tenter de contrôler son propre fondamentalisme, celui de l’économie pour barrer la route au déracinement et aux usages réactifs de la tradition, en sortant enfin de son ethnocentrisme et en élargissant le patrimoine culturel général de l’humanité. C. Deux auteurs : Albert Camus et Pier Paolo Pasolini 1. Albert Camus : Nécessité de la pensée du midi Biographie : Né à Mondovi, en novembre 1913, c’est à Alger