Rembrandt

portrait sur la toile, lui, n’a pas de lunettes. Il paraît plus jeune que le modèle. La pipe est droite contrairement à la “réalité”. À la droite de la toile du peintre sont accrochées les reproductions de quatre  autoportraits : celui de Dürer, de Rembrandt, de Picasso et de Van Gogh. Le chevalet est surmonté d’un casque de pompier. N. Rockwell se représente dans ce reflet tel que lui se voit Ce tableau plutôt de format carré, présente par son sujet et par sa construction une mise en abîme La mise

devant lui, se situe déjà presque de notre côté. Toute distance semble être abolie entre l'image et la surface du tableau, et aussi entre le modèle et le spectateur. Courbet ne cherche pas à nous faire connaître sa personnalité (comme le faisaient Rembrandt ou Van Gogh), ce n'est pas son état émotionnel qu'il tient à exprimer. La conviction qui sous-tend ces tableaux est qu'il lui faut montrer son corps en tant qu'il est effectivement vécu. Ainsi s'explique la position des mains : mises en avant de

tableau et laisse d’autres parties dans la pénombre (ex : « La flagellation du Christ » de Caravage). En Flandres, Rubens donne du mouvement aux personnages qu’il peint et une couleur éclatante s’ajoute à la richesse décorative. Le néerlandais Rembrandt éclaire une partie assez restreinte du tableau laissant le reste dans l’ombre. Ce contraste fait de lui un des grands maîtres du baroque. 3. La sculpture La sculpture baroque est employée pour compléter l’architecture et vise toujours à éblouir

et mort ; nationalité d’origine | Titre + année de création de l’œuvre | Type de support utilisé | Mouvement artistique auquel l’œuvre se rattache | Doc. 1 | Albrecht Dürer …Allemand | Autoportrait(1500) | … | Seconde Renaissance | Doc. 2 | Rembrandt(1606-1669)… | Autoportrait à l'âge de 34 ans (1640)  | huile sur toile | … | Doc. 3 | Jean Siméon Chardin (1699 -1779)Français | … (1771) | Pastel | … | Doc. 4 | Vincent Van Gogh (1853-1890)… | Autoportrait à l'oreille bandée (1889)  | … | symbolisme

mêle subtilement à cette description une série de portraits, qui entrent en écho les uns des autres. Dans le figement grandissant de l’action transparaît enfin une atmosphère pesante dont on ne saisit pas encore tous les enjeux. 1. Un Tableau à la Rembrandt. a. Un coin du feu bourgeois par une soirée d’automne. -informations initiales sur le cadre spatio-temporel : mentions géographiques : « castel de la Brie » requalifié plus loin de « commode manoir avec ces dépendances ». Temporelles : « soirée d’automne

qui dissimulent ses yeux et fume la pipe. Le portrait sur la toile, lui, n’a pas de lunettes. Il paraît plus jeune que le modèle. À la droite de la toile du peintre sont accrochées les reproductions de quatre autoportraits : celui de Dürer, de Rembrandt, de Picasso et de Van Gogh. Le chevalet est surmonté d’un casque de pompier. Il y a plusieurs petits détails dans le tableau qui attirent le regard du spectateur : un verre en équilibre sur un livre ouvert, un tissu blanc sortant de la poche arrière

tourmenté se dégage une sorte de mélancolie. Le sujet semble très loin de la réalité du monde. Tout d’abord, le traité plastique (l’application des médiums) utilisé par l’artiste dont les tonalités sombres s’approchent du « clair-obscur » de Rembrandt ou « le sfumato » de Léonard de Vinci renforce cette sensation de doute, d’appréhension et de refuge. Aussi, les différents éléments constitutifs du personnage génèrent une réalité dépassée où on atteint un monde invisible «  aux yeux de la chaire »

gréco-romain, recherchant une beauté simple faite de lignes droites et de proportion. Le mouvement classique s’exprime aussi bien dans l’art : château de Versailles, peintures de Nicolas Poussin, que dans la littérature (Molière, Racine, La Fontaine). Rembrandt (1606-1669), peintre des Provinces-Unies, est un des plus grands peintres de l’époque. Ses tableaux ne s’inscrivent dans aucun mouvement précis mais offrent à l’observateur une richesse de formes et d’expressions hors du commun. Il a notamment développé

Goliath". Tableau peint en 1610, conservé à Rome dans la collection Borghèse (Caravage aurait donné son propre visage à la tête décapitée de Goliath...) Son oeuvre influencera les artistes du XVII°s (Le Français De La Tour, le Néerlandais Rembrandt (voir pages 24 et 25) ou l'Espagnol Vélasquez, par exemple). Georges de La Tour. "le nouveau-né". peint vers 1630. Conservé au Musée de Rennes. Diego Vélasquez. Les Ménines. Peint vers 1656-1657. 318 x 276 cm. Musée du Prado, Madrid

Que voit-on ? Une personne qui est en train de faire son portrait tout en regardant la glace. En bas à droite il y a une poubelle avec des allumettes. Sur le tableau de son portrait il y a des autoportraits de grands peintres européens ( Dürer, Rembrandt, Picasso, Van Gogh). En haut de la glace il y a le pygargue des Etats Unis d’ Amérique. Sur le tabouret qui soutient la glace, il y a un livre et un verre rempli. Le peintre est assis sur un tabouret portant une chemise bleu et un pantalon gris