Rhétorique grecque

c’est une technique qui consistait à démontrer quelque chose en citant un auteur qui a une valeur démonstrative. Cet argument existe encore aujourd’hui. (Technique de la scolastique médiévale). ▪ La nécessité de surmonter l’obstacle rhétorique : Michel Foucault dans L’ordre du discours s’interroge sur ce que constitue le discours autorisé (celui qui a une autorité). Il doit désobéir à certains critères comme le statut professionnel par exemple. Chacun des discours a une forme particulière

lieu: canari, bikini, labrador … Dans ce cas, le nom propre est dit éponyme du nom commun. Par exemple : Andréas Dahl est l’éponyme de dahlia ; Ambrogio dei Conti di Caleppio est l’éponyme de calepin c) On fait du nom commun un nom propre Figure rhétorique appelée antonomase qui consiste à désigner: - un personnage par un nom commun ou une périphrase qui le caractérise : la Dame de Fer (Margaret Thatcher) - un personnage par le personnage dont il rappelle le caractère : harpagon (= un avare), un

d'un même mouvement, nous ne libérons pas l'écriture. 4. Sujet Barthes se penche sur la possibilité de traiter le lecteur comme un personnage et donc de fonder "imagination d'un lecteur total". "La démonstration a été donnée par la tragédie grecque: le lecteur est ce personnage qui est dans la scène (fût-ce clandestinement) et qui entend à lui tout seul ce que chacun des partenaires du dialogue n'entend pas; son écoute est double (et donc virtuellement multiple)". Une lecture "vraie" "percevrait

à cela une première critique voilée de ses accusateurs : en se défendant d'être un « redoutable discoureur » et en indiquant qu'il s'exprimera là de la même façon qu'au dehors, loin des « discours élégamment tournés » et sans employer un langage rhétorique propre à séduire un tribunal, il met en avant le caractère de vérité et modestie de ses paroles et celui de fausseté de celles de ses accusateurs. Il ajoute que lui-même ne se reconnaît pas dans le portrait qu'ont dressé de lui ses détracteurs,

moins s’y apparente. Dans ce cadre, il n’est pas certain que le critère de style ou même celui d’écriture puisse raisonnablement en rendre compte. Car s’il s’agit d’atteindre un fonctionnement et une spécificité, les deux notions, ici structurale là rhétorique, ressortissent à la théorie spontanée du littéraire, moins l’acteur (l’homme de la littérature) s’entend, que l’objet, littérature et littérarité conjuguées. L’un et l’autre se conforment à l’épistémologie et à l’anthropologie duelles du signe :

articulation de sens identifiants. Le prisme du concept aborde l'articulation de signes et permet de faire un rapprochement avec le terme « logos ». Le raisonnement et l'argumentation sont donc de rigueur, cette capacité à utiliser la langue de manière rhétorique donne du sens au monde à travers la rationalité et la logique. Le concept devient alors une manière d'appréhender le réel. Le prisme des cosmologies (science qui étudie les lois de l'univers dans son ensemble) est une architecture de concept, une

l'époque, à qui cette maladie fait peur. Le lecteur perçoit le désastre. L'auteur utilise une allégorie issue de la mythologie grecque, évoquant l'Achéron vers 5 « ... » -le fleuve des Enfers- où le passeur s'enrichit par l'obole que chaque âme doit lui payer. L'auteur continue sa description en s'attachant de plus près à ce que vivent les personnages, la répétition de

majeur : la maitrise de l’art oratoire permet ainsi à un individu de détourner l’opinion politique en sa faveur. C’est alors qu’émerge une nouvelle profession, basée sur cet art de parler : des instituteurs, dits « sophistes », vont enseigner la rhétorique, l’art de parler (on parlait alors de « tekhné »). Ces derniers s’opposent clairement à la tradition religieuse ancienne qui ne croient pas en cette démocratie et aux progrès auxquels devrait être vouée la ville d’Athènes. Pour ces individus, l’éducation

représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. Cet ouvrage est une tragédie classique composée de 5 actes rédigés en vers et comportant 1 654 alexandrins. Le cadre et les personnages sont inspirés de la mythologie grecque. En tant que tragédie classique, cette œuvre se doit de respecter la règle des 3 unités : unité de temps, (allusion au temps rare) unité d’action (concentrée sur la passion de Phèdre, dont les tragiques conséquences touchent tous les personnages)

qualités qui constituent la vertu politique. * Hippias : Hippias est un autre sophiste, originaire de la cité d’Élis. Connu de tous les Grecs et réputé maîtriser de nombreuses sciences, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie ou de la rhétorique, il ne joue ici qu’un rôle secondaire, s’effaçant pour laisser parler Protagoras. * Prodicos : Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment