Rhinocéros Monologue Final Ambigu

Contrôle d’une heure sur Rhinocéros de Ionesco (lecture cursive de la séquence n°2) . Consignes : les réponses aux questions devront être entièrement rédigées ( sauf question 1). Le cas échéant, cela sera sanctionné de deux points sur la note finale. Autres critères pris en compte : les réponses devront être précises, largement développées. Il faudra aussi soigner l’orthographe (-2 points pour les mots déjà vus en classe), la syntaxe, et la clarté de l’expression. 1) Cochez les cases qui conviennent :

Rhinocéros EUGENE IONESCO 1959 Pièce en trois actes et quatre tableaux 1 UNE ALLEGORIE L’intrusion de l’insolite dans un monde familier, la prolifération, la métamorphose, le monstre : autant de thèmes qui appartiennent aux registres du fantastique et du merveilleux, mais que Ionesco met au service d’une parabole philosophique et politique. La « rhinocérisation » générale doit se lire comme une allégorie ; elle symbolise l’irrésistible ascension des dictatures du XXième siècle. 2 UNE CRITIQUE DU

communication des personnages • Transition • II - La portée philosophique du monologue • 1 - La portée existentielle • 2 - La loi de la majorité Analyse: Tout dilemme comportant une part sacrificielle et mettant celui qui le vit au cœur d'un déchirement, il faut reconnaître à ce monologue sa portée tragique. En fait, ce monologue final (qui clôture donc la pièce) est le point d'aboutissement d'une tragédie annoncée. Le monologue en tant que fin d'une pièce en trois actes, resserrée, est bien un

LA2 : Ionesco , Rhinoceros , Acte I , premiere apparition . Plan : I) Representation d;une situation insolite, le passage d'un rhinoceros: a) L'importance de la bande-son: Son en crescendo => puis decrecsendo Les personnages suivent inconsciamment ce mouvement (Interessant )La reponse de Berenger est inaudible pour Jean et le lecteur b) Le jeu des regards: Jean regarde su cote des coulisses+pointe du regard Tous suivent le trajet du rhinoceros du regard Le regard

quitter sans s'expliquer. Il regarde partout. Elle ne m'a pas laisser un mot. Ca ne se fait pas. » l 12 à 15), la culpabilité et l'apitoiement (« C'est ma faute … de monstres! » l 23 à 27). De plus, Bérenger songe à intervenir pour raisonner les rhinocéros et les inciter à redevenir des êtres humains (« Il n'y a pas d'autre solutions que de les convaincre » l 33-34), mais aussitôt il énumère les difficultés: il ignore si une métamorphose en sens inverse est possible (questions répétitives « Et les

La pièce Rhinocéros est-elle selon vous, comique ou tragique? 1) analyse des termes du sujet 2) l'absurde comme source de comique 3) le tragique qui l'emporte. Introduction non rédigée : Analyse des termes du sujet a) la "pièce": contexte artistique. Une œuvre littéraire= du faux. Mimésis (Aristote), illusion de réel (réalisme) mais une pure construction. Le théâtre : intensifie le pb. Double énonciation qui caractérise le théâtre. Forme dialoguée qui fait croire à du vrai. En

héros de reprendre des thèmes-clés de la pièce comme la logique «Il suffit peut-être de rester logique jusqu’à la fin» ou l’obsession de la lune et de la consommation, avant d’être assailli par les conspirateurs. Nous nous demanderons en quoi ce monologue est particulièrement tragique. Dans un premier temps nous parlerons d'un soliloque pathétique et lyrique et dans un deuxième temps une mort attendu. Caligula a fait le vide autour de lui et n’a plus que le miroir, car lui-même comme spectateur

allégorie du Mal, prononce/déclame les derniers mots ambigus, afin de laisser le spectateur réfléchir au sens de cet ultime défi. La méditation sur le thème du double fait songer au roman de E.E. SCHMITT La Part de l’autre (2001) qui montre les deux faces d’Hitler et rappelle qu’ « on ne naît pas monstre, on le devient ». Par ailleurs, ce soliloque n’est pas sans rappeler le monologue final de Béranger dans la pièce de IONESCO Rhinocéros (1960) (théâtre de l’absurde) qui s’interroge sur sa place

Occurences du pronom personnel « on », nombreuses et renvoient à plusieurs référents : → « on » = les accusateurs (l.9,13,22,52,57,58,60,61,62,63,66) → « on » = les bourreaux (l. 54,56,63,64) → « on » = public (l.20) et sources (l.30) → « on » (l.71) : ambigu : renvoie au public qui assiste à l'éxécution. Mais sensations visuelles et auditives sugèrent l'utilisation du point de vue interne. Le narrateur semble être un personnage, un témoin direct de la scène et semble s'inclure dans le dernier « on »

réfléchirez sur l’importance du conflit sous toutes ses formes pour faire avancer l’action dramatique. Notes et Contre-notes Eugène Ionesco École des femmes Molière L’île des esclaves Marivaux La Leçon Eugène Ionesco Tartuffe Molière Bérénice Racine Rhinocéros Eugène Ionesco Ruy Blas Victor Hugo Dom Juan Molière Figaro Beaumarchais La Poétique  Aristote (théorie dramatique) Phèdre Jean Racine Ubu roi Jarry Dans Notes et Contre-notes paru en 1962, Ionesco compare les pièces de théâtres à un match. D’après