Riffaterre

de relations qu’exige la construction de l’objet poétique. Linguistique et poétique * Le fait poétique se prend lui-même pour fin * La poésie est à la fois visuelle et musicale * Il faut spatialiser l’objet poétique. La poétique de Riffaterre * Le poème est pris comme un tout * Un mot ou un groupe de mots est poétisé quand il renvoie à un énoncé verbal préexistant. * On retrouve ici la notion d’intertextualité La poésie orale * Il s’agit d’étudier la poésie comme elle

liens qui unissent la forme des objets imaginaires aux spectacles du monde et aux expériences vécues. Cette phrase a ouvert tout un débat critique, qui a tourné essentiellement autour du souci de nommer l’auteur auquel elle fait allusion2 ; Michael Riffaterre a identifié la préférence du narrateur à Virgile, « sans trop d’arguments » selon Gérard Genette qui a mené une longue et belle enquête sur cet « écrivain préféré anonyme » (Flaubert, comme le suggère le pastiche ? Balzac ? Ruskin ? Racine ? Bergotte

–––––L’Ignorance. Paris : Gallimard, coll. NRF, 2003 RICARD, François. « Le Point de vue de Satan. Postface de La Vie est ailleurs », dans La Vie est ailleurs, traduit du tchèque par François Kérel, Paris : Gallimard, coll. Folio, nº 834, 1987 RIFFATERRE, Michael. « Paradoxe et présupposition », dans Le Paradoxe en linguistique et en littérature, sous la dir. de Ronald Landheer et Paul Smith. Genève : Droz, coll. Histoires des idées et critique littéraire, nº 350, pages 149-173, 1996

une autre représentation des choses ». ← La lecture du poème implique une méthode herméneutique qui prenne en compte les « mises en relation qui parcourent le texte en tous sens » et qui ait conscience de sa propre relativité. • Michael Riffaterre, Sémiotique de la poésie (1978) Lecture heuristique, lecture herméneutique - La 1re phase de la lecture est heuristique, elle saisit le sens du poème : « en suivant le déploiement syntagmatique du texte, le lecteur exerce sa compétence linguistique

conscient créateur. Ce qu’il lui demande, ce n'est plus de recevoir tout à fait un monde achevé, plein, clos sur lui-même, c'est au contraire de participer à une création, d'inventer à son tour l'œuvre - et le monde ». 18. Michel Riffaterre (1924-2006) Michael Riffaterre avance l'hypothèse qu'une œuvre littéraire peut devenir lettre morte pour des lecteurs qui la lisent longtemps après l'époque de sa création, non pas parce que le goût aurait changé, mais parce qu'une distance toujours plus grande

plus sombres de Venise, nous sommes donc à l'aventure d'une ville à travers un livre, or la description de chaque endroit laisse paraître une certaine vision de l'auteur avec plus ou moins de précision ou d'enthousiasme dans son état des lieux. Riffaterre exprime dans son livre La Production du texte que ''le styles, c'est le texte même''. Cette définition de la littérarité est vérifiée selon lui par le fait que pour le lecteur, l'expérience littéraire est un dépaysement. Michelle Collot dans Paysage

enseigner. ESF 2002 - PERRENOUD.PH. : -Construire des compétences dès l’école. ESF 2000 - REUTER. Y. : «Comprendre, interpréter, expliquer des textes » In Pratiques n° 76 1992 - REY. B. : - Les compétences transversales en question. ESF 1996 - RIFFATERRE. M. : -La production du texte. Seuil 1979 - TOMASSONE. R. : -Pour enseigner la grammaire. Delagrave 1995 - VECK. B. : - Groupement de textes et projet de lecture (tomes 1 et 2) Bertrand -Lacoste 1996 - VECK. B. : - Œuvre intégrale et projet

néologisme. Si l’emprunt a le même effet que l’archaïsme ou le néologisme c’est que leurs effets sont les mêmes. Remarquons que si l’assimilation de l’emprunt à la néologie est fréquente , celle de l’emprunt à l’archaïsme l’est moins. Michael Riffaterre procède néanmoins à cette triple assimilation. Le caractère pertinent, selon moi, c’est que l’archaïsme est perçu comme appartenant à un état de langue antérieur à celui qui est représenté dans le contexte ;

un système linéaire qui suppose l’uniformité du passé, d’une Histoire universelle reflétée dans la conformité des vagues de littérature produites. Dans son article intitulé « L’Etude stylistique des formes littéraires conventionnelles », Michael Riffaterre propose que les structures traditionnelles ne figent pas une œuvre dans le passé si le lecteur fait activement partie de ce qu’il lit. Mais d’abord il met en avant les risques des impositions stylistiques : D’où une très grande vulnérabilité

est absorption et transformation d’un autre texte »,  en passant pas R. Barthe selon lequel « tout texte est intertexte, d’autres textes sont présents en lui à des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables » ou encore, M. Riffaterre qui voit l’intertextualité comme « la perception par le lecteur de rapports entre une œuvre et d’autres qui l’ont précédée ou suivie » pour en arriver à G. Genette qui appelle transtextualité « tout ce qui met le texte en relation, manifeste ou