Rue Des Boutiques Obscures

clarté d’un matin d’été, l’odeur des croissants chauds et de la poussière les entourant comme un halo de lumière. J’ai alors pensé au sourire de Ren, assis inconfortablement devant le peintre qui dessinait son portrait au milieu de mon village, dans une rue pavée sur laquelle pleuvait une pluie tiède. La première fois que je l’ai vu, j’ai pensé que sa voix devait être très douce, aussi douce que son visage. Il regardait l’artiste qui le croquait silencieusement, agitant ses fusains au-dessus

passivité déconcertante, ou d’une bêtise monumentale, les héros de Flaubert n’ont pas sur le monde ce regard qui fait une peinture, un tableau de la société. Ce que Flaubert décrit, ce ne sont ni des événements, ni des caractères : c’est la trame obscure, le « presque rien » qui tisse une existence. Et l’ambition de Flaubert - « un livre sur rien » – se réalise dans ces descriptions immobiles, cette écriture du silence. Alors, ce n’est le message lancé par l’auteur, le sens qui importe, mais bien

2009 | Combat de Géants : Dinosaures | Combat | 2008 | Combats de Géants : Dragons | Combat | 2009 | Contact | Jeu de rôle | 2007 | Contra 4 | Shoot 'em up | n/c | Cookie & Cream | Mini jeux | 2007 | Cookie Shop : La boutique de mes rêves | Gestion | 2009 | Cooking Mama | Autres | 2006 | Cooking Mama 2 : Tous à Table ! | Mini jeux | n/c | Cooking Mama 3 | Autres | 2009 | Cosmetic Paradise : Mes Secrets de Maquillage | Autres | 2008 | Cosmopolitan

toujours chercher. Il est certains esprits dont les sombres pensée Sont d'un nuage épais toujours embarrassées; Le jour de la raison ne le saurait percer. 5o Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément 55 Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès- vous soit toujours sacrée

lent et disparut in son tour dans les premières lueurs du crépuscule. 2 La porte du jeudi Amis du Bien, sachez que nous sommes réunis par le secret du verbe dans une rue circulaire, peut-être sur un navire et pour une traversée dont je ne connais pas l’itinéraire. Cette histoire à quelque chose de la nuit; elle est obscure et pourtant riche en images; elle devrait déboucher sur une lumière, faible et douce; lorsque nous arriverons à l’aube, nous serons délivrés, nous aurons vieilli d’une nuit

toujours pendant que j e regardais sur le palier ma grand-mère qui était perdue. Chaque personne �St bien seule. Nous repartîmes vers la maison. Le soleil déclinait" ; il enflammait un interminable mur que notre fiacre avait à longer avant d'arriver à la rue que nous habitions, mur sur lequel l'ombre, projetée par le couchant, du cheva1 et de la voiture, se détachait en noir du fond rougeâtreb, comme un char funèbre dans une terre cuite de Pompéi 1 • Enfin nous arrivâmes. Je fis asseoir la malade en bas

la vue et j'étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être; j'entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d'un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l'étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte

l’ai jamais su, à vrai dire, mais en tout cas des blagues avec des camarades. Il m’a raconté plusieurs fois, et, à chaque fois, il s’en amusait beaucoup, une de leurs facéties. Vers 1875, naturellement, il n’était pas question de taxis autos. Rue de Rome, le long de la gare St Lazare se trouvait une station de fiacres. Les journées de huit heures n’existant pas, les malheureux cochers, exténués, dormaient sur leur siège en attendant qu’un client vienne les réveiller. Lorsque la première voiture

regardait s’éloigner la calèche, haute sur roues, ailée de poussière, qui emportait son ami Artem. À genoux sur la banquette arrière, le Tcherkess secouait son chapeau à bout de bras, grimaçait, criait quelque chose. La voiture tourna le coin de la rue. Et Michel sentit que le dernier lien qui le rattachait à la maison, à la famille, venait de se rompre d’un coup. Il était seul. Le vide bourdonnait autour de sa tête chaude. Une mouche traversa le champ de sa vision. Il l’envia d’être une mouche. Des

1931, survivant du ghetto de Varsovie et du camp de Bergen-Belsen, invente l'histoire d'Alex, gamin débrouillard, qui parvient à survivre avec sa souris blanche dans un abri clandestin qu'il a lui-même construit au sein du ghetto de Varsovie, Une île, Rue des Oiseaux. Jaroslaw Marek Rymkiewicz, né en 1935, livre dans une œuvre inclassable, La dernière gare, Umschlagplatz[106], à la fois roman, essai et récit autobiographique ses souvenirs d'enfant polonais vivant tout près du ghetto de Varsovie. Umschlagplatz