Réflexions Sur L éducation Kant

distinguer l'artiste de l'artisan. L’œuvre d'art ne semble pourtant pas être synonyme de bel ouvrage : pourquoi? (d.) « l'art est également distinct du métier (ou de l'artisanat) ; l'art est dit libéral, le métier est dit mercenaire (ou mercantile) » (Kant) : L'art se distingue du métier, comme le jeu (qui a une finalité interne -on joue pour jouer-) se distingue du travail (qui a une finalité externe -on travaille pour gagner un salaire-). Par opposition au travail artisanal, qui est mercantile parce

bons principes ». Ainsi, comme l’affirmait KANT, grâce à l’éducation l’enfant est éloigné de la sauvagerie et de labrutalité naturelle pour entrer dans la voie de la civilisation. Et cependant Locke est beaucoup plus critique : il affirme que derrière ces « bons » principes, il n’y a en fait que des « préjugés » auxquels les éducations « accordent foi ». autrement dit ces principes transmis à l’enfant ne sont pas le résultat de la réflexion et de la sagesse, mais seulement de la transmission

Qu’est-ce qu’une dissertation philosophique ? La dissertation philosophique est un exercice de réflexion à la fois personnelle et informée. • personnelle : parce qu’il s’agit de réfléchir par soi-même dans le but de répondre à la question posée. • informée : parce qu’il s’agit à partir de sa réflexion de nourrir ses propos de référence à des auteurs, c’est-à-dire à des éléments de doctrine (le cours est censé vous apporter ces informations, d’où la nécessité de le prendre en note).

l’univers ou en l’homme se produit sans calcul ni réflexion. » Le naturel surgirait ou se produirait spontanément. Par un glissement sémantique la nature renvoie aux caractéristiques permanentes qui spécifient une chose ; ainsi la nature d’une chose s’entendrait au sens d’essence de la dite chose. En revanche la culture est l’ensemble de ce qui relève de l’héritage, de ce que l’homme acquiert ou fait au cours de sa vie, par apprentissage, exercice ou éducation. Elle dérive de l’action transformatrice de

mettent en avant la raison comme moyen de compréhension du monde et de gouvernement. On peut citer Rousseau, Voltaire, Kant, etc. Ils soutiennent que seul l’élévation du niveau d’étude du peuple permettra à celui- ci de participer aux décisions qui régentent sa vie. C’est aussi à cette époque que naît la notion de jeunesse en tant que corps spécifique d’étude et de réflexion. La révolution française, libérale et bourgeoise, proclame les droits de l’homme et du citoyen. Elle élimine

même que la richesse des traditions religieuses portent à penser que Hobbes n’avait pas épuisé la question de l’homme religieux. 1. Les insuffisances de l’anthropologie hobbesienne La Grande Séparation renverse le point de départ de la réflexion politique : plutôt que d’être construite sur une théologie, c’est-à-dire une idée de Dieu, elle se fonde sur une anthropologie, c’est-à-dire sur l’homme. Or l’anthropologie soutenant l’édifice de la Grande Séparation souffre d’insuffisances conséquentes

même exprimer un désaccord ou opposer la loi à l’État (par ailleurs Locke est partisan de la monarchie anglaise, constitutionnelle). Mais qu’en est-il des règles que l’on s’impose à soi-même ? C’est le principe de l'autonomie morale chez Kant : obéir à des principes moraux que « je » m'impose à moi-même. En effet, celui qui n’obéit pas à quelqu’un au-dessus de lui peut être esclave de lui-même. Dans le cas d’une addiction par exemple, l’individu devient esclave de son propre corps qui demande

sont les bonnes, ne sont pas déviantes, il peut ne pas percevoir un comportement déviant. Il s'agit alors de mauvaise foi. 1. La conscience morale aurait une origine sociale. Cette position consiste à affirmer que nos valeurs dépendent de notre éducation familiale et sociale donc de l'époque et du lieu de notre naissance,d e notre vie. Cette position est avant tout revendiqué, explicité en psycho et sociologie puisqu'on y étudie (cf cours de l'inconscient) E. Durkhein (XXème) : « c'est la société

que l'on a de soi même que l'on perd lorsqu'on perd conscience. 2ème colonne → La conscience réflexive (ou parfois réfléchie) (Action ….. / …...réaction) (=consciousness) qui est la faculté pour un être (doté de la conscience immédiate) de faire réflexion, de réfléchir, ses propres actes, propres pensées, propre sentiments, pour les analyser, pour se les représenter sous forme d'idées ou pour les juger. Faculté intellectuelle, quelque chose qui serait le siège de la pensée et le siège aussi de la

encore l’entreprise citoyenne. Preuve que l’éthique a pris une place que l’on ne peut lui refuser au sein du discours relatif à l’économie en général et à l’entreprise en particulier. De nombreuses organisations ont stipulées vouloir enraciner une réflexion éthique en leur sein. Plusieurs facteurs explicatifs peuvent justifier cet engouement croissant, notamment le manque de transparence dans le fonctionnement des conseils d’administration ou encore la dégradation de l’écosystème. D’autre part des