Schopenhauer Opinion Commune

comme un tribunal dans lequel elle serait à la fois juge et accusé. La conscience est un juge infaillible du bien et du mal, pourvu qu’on l’interroge correctement. Or, on préfère souvent s’en réferrer aux autres, s’en remettre aux préjugés et aux opinions. Ainsi, l’immoralité consiste, pour Alain, à refuser de penser, à ne se poser aucune question de soi-même à soi-même. L’immoralité prend sa source dans la paresse, dans la lâcheté des hommes devant leur propre jugement. La moralité, au contraire

on donne la préférence à une chose, une possibilité en écartant les autres. 2 – Pouvoir, liberté de choisir. Le nom libre arbitre, proche des mots libre choix est défini selon Le Petit Robert 2008, comme une volonté de choisir. Le philosophe SCHOPENHAUER, dans son Essai sur le libre arbitre évoque la volonté  comme « un principe fondamental » et la nécessité par laquelle il entend : « tout ce qui résulte d’une raison suffisante donnée ». En gériatrie, médecine de la vieillesse et de ses troubles

se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger, et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal

métaphysique du langage : créer des mots nouveaux ou employer une terminologie de spécialiste, c’est accorder du crédit à la thèse métaphysique d’un pouvoir descriptif du langage, c’est croire à son aptitude à désigner des « choses en soi » inaccessibles au commun des mortels. 1. Nietzsche, le rire et le tragique, Paris, Librairie générale française, 1995. 2. Ibid., VIII, 10, p. 133. Revue philosophique, n 4/2005, p. 503 à 521 o 508 Mathieu Kessler La prédilection pour la réduction d’une pensée

première lecture de Léviathan, on a l’impression que Arno Schmidt cherche à pousser ses lecteurs à se questionner sur les origines et à prendre position sur la situation nationale désastreuse qui touche à sa fin. Le texte est successivement ponctué des opinions subversives du narrateur : « Et l’autre criminel, à Berlin, en train d’exciter tout un peuple à la mort et à l’horreur, pour devenir encore plus > grand < et plus > unique <, ce bâtard de Néron et de Savonarole ! » (p. 57), d’autant plus que la situation

la réalisation de ses désirs ?Introduction Face au bonheur, nous sommes spontanément subjectivistes et relativistes : subjectivistes en ce sens que l’expérience d’une vie « heureuse » nous semble pouvoir varier en fonction de la personnalité, des opinions et des horizons d’attente de chacun, et relativistes car il nous paraît impossible de définir de manière universelle et absolue ce qui mène à une telle expérience. Ainsi certains pensent-ils trouver le bonheur

rester seul, il porte dans son moi un tout collectif, un « nous », qui le rapproche de ses semblables. De plus, nous avons besoins des autres pour leurs soumettre nos pensées. Une pensée est généralement faite pour se partager, pour se confronter aux opinions des autres, par le biais de la parole. Une pensée non partagée est considéré alors comme inutile, une pensée partagée est soumise à un élargissement, une évolution de réflexion, à des mutations, qui la rende meilleure et plus développée, initie une

• ds l’odre de l’exposition des raisons : c’est dieu -différence dieu trompeur – malin génie • dieu trompeur : remet en cause la foi religieuse • malin génie : nécéssité psychologique pr me maitenir éveillé + continuer de douter -mes opinions peuvent être fausses en vertu de la portée du doute • ms je ne doute pourtant pas de les avoir • Doute concernant l’objet et non le sujet ( Le fait de penser échappe au doute. ( Je suis pensant quelque chose de faux

IDÉALISME « La véritable philosophie doit être idéaliste », écrit Schopenhauer. D'après Bernard Bourgeois, « l'idéalisme est essentiellement la philosophie, et toute philosophie est un idéalisme » : conséquence du postulat – idéaliste – qu'il n'y a de connaissance que d'idées. Le Dictionnaire des sciences philosophiques, sous la direction d'A. Franck (2e éd., 1875), donne à lire : « L'idéalisme occupe la place la plus large et la plus éminente dans l'histoire de la philosophie et de la raison

égoïste et véritablement sensible. D’ailleurs, quand on pense à ce qu’est le bonheur, on est conduit premièrement à assimiler cette notion à la réalisation de nos désirs. S’il semble que le bonheur soit quelque chose de subjectif c’est car le sens commun le fait résider dans la réalisation des désirs. Or, les désirs varient selon la complexion propre à chaque individu. Ainsi, untel pourra trouver du plaisir dans la dégustation du vin alors qu’un autre n’y verra qu’une activité inutile et non plaisante