Scientificité

politiques, utilisés pour expliquer et justifier les changements dans les sociétés contemporaines. »), F.LEBARON procède à une analyse sociologique du champ des économistes. Très emprunt de concepts « Bourdieusiens », il questionne la légitimité et la scientificité du discours économique tout en analysant les conditions sociologiques de production d’un tel discours. En toile de fond se dessine le débat épistémologique qui s’efforce de distinguer la « connaissance » de la « croyance » . Il procède alors à

de la linguistique on se situe bien du côté inconscient, et d’autre part, les séries statistiques concernant le langage sont assez longues pour avoir une légitimité scientifique. Donc, la linguistique structurale présente les deux critères de scientificité nécessaires pour que l’on puisse l’appliquer aux phénomènes sociaux. c. Kroeber veut prouver que la mode est aussi une activité inconsciente, et en second point, il veut adopter une approche relationnelle des différents éléments que nous utilisons

à la science; Une dimension normative de jugement, de remède, qui relève de la doctrine; … parmi lesquelles la dimension positive n'est pas nécessairement première La science économique reste, de ce point de vue, une économie politique La « scientificité » du discours repose alors sur la volonté de faire un détour nécessaire par l'abstraction, la construction de discours théoriques, assis sur l'usage d'outils de langage formels, pour démontrer ses propos, et faire de préjugés, d'opinions des conceptions

Qu’est-ce qui légitime le passage d’une multiplicité d’expériences concordantes concernant un fait à l’affirmation que ce fait se présente toujours ainsi ? Popper a ainsi proposé un autre critère de scientificité, celui de la falsifiabilité. Selon lui, une théorie n’est jamais vérifiable, mais sa scientificité exige qu’elle soit falsifiable, c’est-à-dire qu’elle puisse être réfutée lors d’une expérimentation. Ainsi, la psychanalyse ne peut être une science car elle n’offre aucune prise à des procédures

Plusieurs passages de l'ouvrage de Duhem (non seulement dans  La théorie physique) paraissent  laisser entendre que la frontière entre physique et métaphysique est totalement et indiscutablement  imperméable, devant le rester pour garantir la perpétuité et la scientificité de toutes les deux. La  physique traite des phénomènes, tandis que la métaphysique s'occupe des substances, c'­à­dire les  causes des phénomènes. Il faut ici préciser que cette distinction entre substances et phénomènes n'a  rien   de   kantien :

d’anticiper.” L’histoire est pour l’espèce humaine, ce que la raison est pour l’individu” selon Schopenhauer. Mais dire que l’homme est à la fois sujet ( historien) et objet ( objet d’étude) de la connaissance historique, c’est poser la question de la scientificité de l’histoire! Comment avoir la distance critique nécessaire à un examen objectif, si c’est moi-même que j’étudie, si l’objet d’étude est l’humain avec sa liberté, déjouant nécessité et prévisions? I. La connaissance historique A. l’intérêt pour

humaines. Alors, l'auteur ne voudrait-il pas nous ammener à penser que l'histoire se qualifierait finalement de science humaine ? En effet, selon Jean Louis Génard (explication-compréhension), les sciences humaines s'appuient sur un modèle de scientificité avec un arrière plan épistémologique et philosophique qui permettent aux sciences humaines d'avoir un cadre réflexif. Et tout comme la science de l'histoire, lorsque l'homme interviendra dans les recherches des sciences humaines, il sera libre

un problème d’objectivité dans l’analyse faite dans les sciences humaines. En effet l'objet d'étude coïncide avec la culture du sujet qui l'analyse. Ce problème se confond donc avec de nombreux débats en épistémologie concernant le critère de scientificité et d'objectivité, à supposer qu'on puisse identifier les deux. Les sciences de la nature aussi dites sciences rigoureuses tentent par des moyennes qui leur appartiennent d'expliquer les phénomènes naturels. Chacune des sous divisions de cette science

émettant des théories farfelues ou totalement fausses que nous corrigerons afin de s'approcher de la véritable théorie expliquant le mieux ce que l'on observe. Il y a aussi le fait que certaines théories soient totalement fausses est un critère de scientificité. Pour pouvoir prouver qu'une théorie est fausse, il faut l'éliminer grâce à des expériences ou des calculs. Pour commencer, on observe le phénomène voulu, puis on cherche des théories pour les expliquer. Enfin, grâce à des expériences et des calculs

que des procédés mimétiques destinés à disséminer ou disloquer une unité maintenue dans une autre dimension pour un livre-image. Techno-narcissisme. (…) En aucun cas nous ne prétendons au titre d’une science. Nous ne connaissons pas plus de scientificité que d’idéologie, mais seulement des agencements. Et il n’y a que des agencements machiniques de désir, comme des agencement collectifs d’énonciation. Pas de signifiance, et pas de subjectivation : écrire à n (toute énonciation individuée reste