Scolastique

et d’octosyllabes) donne vie à la fable et contribue ainsi à surprendre et séduire le lecteur. Quant à Fontenelle, par son anecdote « La dent d’or » tout en se jouant, touche au plus grands problèmes humains, à savoir, aux erreurs de la scolastique, au respect aveugle de l’autorité et de la tradition et à la croyance aux miracles. Pour parvenir à convaincre ses lecteurs, il n’use pas d’un exposé dogmatique mais d’un conte plaisant où le ton général est celui de l’ironie à froid et du détachement

morale chrétienne légère, loin des lourdeurs ecclésiastiques. Ses critiques et ses expressions crues, proches parfois de la pornographie, lui valent la mise à l'Index Librorum Prohibitorum[1]. Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique[2] et du monachisme[3], mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend à lui de manière très virulente, l'associant aux libertins et aux « pourceaux »[4]. François Rabelais fils d'Antoine Rabelais, sénéchal de Lerné et avocat serait né

Cachemiriens dont il se fiche éperdument, mais ceux des Français). Le genre du "dialogue argumentatif" remonte à l'Antiquité, on le trouve notamment chez Platon ou Cicéron. Mais, même s'il a été utilisé jusqu'au XVIIe siècle, sous des formes un peu scolastiques, il retrouvera une vitalité particulière au XVIIIe. On évoquera le "Supplément au voyage de Bougainville" ou certains passages du "Neveu de Rameau" de Diderot, les "Entretiens sur la pluralité des mondes" de Fontenelle, et Voltaire lui-même : Dialogue

Philosophe engagé, il est un initiateur de la modernité. Il inaugure la querelle des universaux (voir Ockham), définit le vrai comme adéquation entre la chose et la vision qu'on en prend, associe raison et autorité. Il est le véritable fondateur de la scolastique que couronnera Thomas d'Aquin. Les principales œuvres. Monologion (1077) Proslogion (1078)

courage de s'en libérer. Il est aussi “commode d'être mineur”, car on ne doit pas faire l'effort de penser. En parlant de la minorité, Kant fait aussi une critique au principe d'autorité: les “tuteurs” desquels il parle sont les savants de la Scolastique ou bien soumis aux systèmes politiques absolus. Ils souhaitent que les gens restent dans leur ignorance pour mieux les contrôler. On retrouve cette critique aussi au XVII siècle, dans la période de la Révolution scientifique, surtout avec Bacon

dénonce dans Gargantua, l'éducation traditionnelle avec son dogmatisme religieux qui n’admet aucune évolution puisque fondée sur des préceptes divins. Il critique sa sévérité et son oubli du corps4. L'humanisme pédagogique s'oppose à l'enseignement scolastique en imposant l'étude des lettres latines et grecques dans leurs textes « authentiques ». Les idées humanistes en matière d'éducation aboutissent à la création de nouvelles écoles dans toute l'Europe où est formée la nouvelle élite administrative

Je ne sais pas quoi dire de plus… Pis juste, dans ton texte, il y a une erreur. Descartes n'est pas un philosophe du moyen-âge, c'est un philosophe de la renaissance. Il marque justement la fin du moyen-âge en se débarrassant des philosophies scolastiques. En philosophie, Descartes est le premier philosophe de la Modernité.

à nous instruire ? C’est ainsi que nous enchainons sur la deuxième partie, Rabelais, fervent humaniste, se sers de cette formation pour nous en transmettre les valeurs, au 16ème siècle l’humanisme transmet une éducation s’opposant à l’éducation scolastique, dispensée par l’église et ne faisant qu’étudier les saintes écritures, l’éducation humaniste prônent l’apprentissage de savoir

observe une « laïcisation » induite par la division du travail, la science prend le pas sur la morale religieuseLa Renaissance symbolise le passage de l’âge scolastique à l’âge humaniste => Montée en puissance bourgeoisie avec le commerce qui réclame un accès à l’école et un libre examen des textes religieux (protestantisme) Le système scolastique catholique qui valorisait l’apprentissage par l’imitation et la répétition se voit remplacé par la culture humaniste. Celle-ci laisse place à l’âge classique

s’oppose dans le texte à « spéculatif » et on sent que ce dernier a une signification péjorative. Il est moins synonyme de théorie que de spéculations oiseuses, sans véritable contenu concret. Pr cette raison, Descartes rompt avec l’esprit de la scolastique et fonde le savoir sur de nouvelles bases, en particulier sur la seule autorité de la raison. Au début du texte il fait allusion aux progrès qu’il a faits dans l’élaboration de la physique Celle-ci a pour objectif de dégager les lois de la nature