Serments Vassaliques Prêtés Au Nouveau Comte De Flandre Guillaume

invasions n’ont jamais pris l'aspect d'une ruée massive, même si le mouvement s'accentue à partir de 406. Elles n'ont pas non plus détruit brusquement l'Empire romain, qui, dans un premier temps, s'est efforcé d'intégrer ces populations. Un Occident nouveau est né de la lente fusion des peuples et des coutumes. Les Barbares savent tirer profit de la romanité, acceptent le code d'hospitalité qui préside à leur implantation, s'intègrent (tel Théodoric) au fonctionnariat impérial, ou rédigent (à l'instar

noblesse, les clients et les druides. L’unité de base de la société c’est la famille. Plusieurs familles forment un clan. Plusieurs clans, une tribu. Il existe aussi une aristocratie d’où sont issus les chefs de tribus. Les druides sont plus que des prêtes, ils sont aussi des juges, des arbitres lors des conflits entre les clans et les tribus. Sur le plan institutionnel, les civilisations celtes sont relativement similaires. Les Celtes étaient urbains. Les villes étaient organisées autour d’un

la nourriture lui était assurée par un service particulier, le service de l’annone. Les germains s’installent avec femme et enfants et le Gallo-romain qui l’héberge doit lui céder une partie de la maison et puisque l’annone ne fonctionne plus, le nouveau venu va exiger le partage des récoltes et bientôt de la terre elle-même. C’est ainsi que les Gallo-romains ont été dépouillés de leur terre (le plus souvent la moitié, parfois jusqu’aux 2/3). Les g-r et les barbares sont porteurs de cultures différentes

comme étant incivique, car ces chrétiens refusent d’adorer les autres divinités même celles censées protéger Rome. Ces chrétiens refusent aussi de s’impliquer dans la vie romaine et refusent certaines fonctions qui impliqueraient de leur part un serment de fidélité à l’encontre des dieux romains. Les fonctions que les chrétiens refusent : charges municipales, les métiers de soldats ou encore les fonctions de juge. Le christianisme est considéré comme un délit. A) Une religion persécutée :

de Dieu, mais pour servir la loi divine. Cela veut dire qu’on considère qu’ils doivent donc favoriser le bien et combattre le mal, développer la justice de Dieu comme développer la paix ou encore défendre les préceptes chrétiens de l’ancien et du nouveau testament. Cette conception ministérielle du pouvoir a une double conséquence. D’une part, le pouvoir a une mission principale répressive car les autorités doivent réprimer les transgressions à la loi divine. C’est ce que l’on appelle la doctrine

lacunes de l'administration carolingienne : - l'administration centrale = le roi et ses conseillers, qui forment le palais. Il est itinérant, mais à la fin du règne de Charlemagne, fixité relative à Aix-la-Chapelle. Trois personnages vont émerger : le comte du palais (en haut de la hiérarchie comtale, il dirige le tribunal du palais en l'absence de l'empereur), l'archichapelain (le premier conseiller ecclésiastique), et le chancelier (responsable de la rédaction des actes législatifs). Une assemblée générale

entre héritier adoptifs et héritier de sang > anarchie, en 7 ans on compte jusqu’à 13 augustes. Puis petit à petit en 312 il n’en reste plus que 2 : en occident Constantin (fils de Constance), en orient Licinius. Constantin va tenter de réaliser à nouveau l’unité de l’Empire mais une unité éphémère. B) Vers le partage définitif de l’Empire En l’année 324, Constantin bas militairement Licinius et rétablit l’unité de l’Empire. Cette unité sera maintenant jusqu'à la mort de Constantin en 337. Toutefois

particuliers et forment ce que les germains appellent Gefolgschaft. Celle-ci est composée des personnes qui suivent le roi en permanence, que l’on appellera plus tard sa suite. Ces proches doivent prêter un serment particulier qui les obligent à la fidélité la plus stricte à la personne du roi et non à sa fonction, serment qui les voue au service quotidien. Parmi ses proches se trouvent les officiers du palais, de simples domestiques qui, ayant une proximité extraordinaire avec le roi, seront au fur et à mesure

économique. CHAPITRE II. – Caractère et vicissitudes du lien de parenté : I. Les réalités de la vie familiale. – II. La structure du lignage. — III. Liens du sang et féodalité. Livre deuxième : La vassalité et le fief. CHAPITRE PREMIER — L’hom mage vassalique : I. L’homme d’un autre homme. — II. L’hommage à l’ère féodale. — III. La genèse des relations de dépendance personnelle. – IV. Les guerriers domestiques. — V. La vassalité carolingienne. — VI. L’élaboration de la vassalité classique. CHAPITRE II

noblesse, les clients et les druides. L’unité de base de la société est la famille. Plusieurs familles forment un clan. Plusieurs clans, une tribu. Il existe aussi une aristocratie d’où sont issus les chefs de tribus. Les druides sont plus que des prêtes, ils sont aussi des juges, des arbitres lors des conflits entre les clans et les tribus. Sur le plan institutionnel, les civilisations celtes sont relativement similaires. Les Celtes étaient urbains, les villes étaient organisées autour d’un oppidum