Somme théologique

d'Ypres, Cornelius Jansen, auteur de son texte fondateur l'Augustinus, publié en 1640. Le jansénisme prend son essor sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV et demeure un courant important sous leurs successeurs. C'est d'abord une réflexion théologique centrée sur le problème de la grâce divine, avant de devenir une force politique qui se manifeste sous des formes variées, touchant à la fois à la théologie morale, à l'organisation de l'Église catholique, aux relations entre foi et vie chrétienne

Le problème de la grâce dans l'Église tridentine [modifier] Augustin, évêque d'Hippone, père de l'Église Le jansénisme est issu d'un courant théologique s'inscrivant dans le cadre de la Réforme catholique, apparu dans les années qui suivent le Concile de Trente mais qui puise ses sources dans des débats plus anciens. S'il tire son nom de Cornelius Jansen, il se rattache à une longue tradition de pensée augustinienne. L'essentiel des débats ayant abouti au jansénisme porte sur les relations

la page blanche s’avère intéressant : l’homme serait selon lui une existence libre, sans abstraction, une page blanche qui ne demande qu’à être colorée d’expériences et d’actions dont l’humain est entièrement responsable. Selon l’auteur, c’est la somme des actes qui définit l’existence. En ce sens, les actions qui façonnent la vie de l’homme font de lui ce qu’il devient. Ainsi, l’idée d’un déterminisme social ou économique devient inacceptable. En effet, la notion de choix est centrale dans une philosophie

Aristote, La Métaphysique. 32. « La tristesse diminue la puissance d’agir et la puissance d’exister » Ethique, Spinoza. 33. « La vérité se définit par la conformité de l’intelligence avec les choses » Somme Théologique, Saint Thomas d’Aquin. 34. « Veritas est adequatio rei et intellectus » Somme Théologique, saint Thomas d’Aquin. 35. « Rien n’est dans l’esprit qui n’est d’abord été dans le sens » Locke. 36. « Le jugement est représentation de représentation » Kant, Critique de la raison pure. 37

politique 1987 Cet ouvrage n’est pas l’exposé didactique d’une doctrine. Il entend remonter aux sources pures du thomisme car le thomisme moderne a quelque peu malmené la pensée de saint Thomas. Ces sources pures sont les questions mêmes de la Somme théologique. En effet, celles-ci, loin d’être les pièces d’une théorie systématique construite déductivement sur une base axiomatique, sont une invite à la discussion, donc à l’approfondissement des idées et à l’élargissement de leur champ d’investigation

matière de ciselure et de maîtrise des alliages qu’il put ensuite concevoir des caractères d'imprimerie résistants et reproductibles à l'infini. En 1444, il s’associe avec le riche orfèvre Johann Fust qui l'aide à financer son projet en lui prêtant une somme considérable. De retour à Mayence en 1448, il poursuit les travaux commencés à Strasbourg et construit une presse. Sa première fonte comptait 270 caractères différents qui pouvaient être assemblés à la main en d'infinies combinaisons de mots et de

lagravité (par exemple, le meurtre n’y figure pas ; le blasphème non plus)2. Il vient du latin caput (« tête »), par comparaison à cette partie du corps qui dirige l’ensemble : le péché capital conduit à d’autres péchés. Pour cette raison, laSomme théologique de saint Thomas d’Aquin indique que l’appellation de « vices » serait plus appropriée que celle de « péchés ». Les sept péchés capitaux identifiés par Thomas d'Aquin sont l’acédie (ou la paresse spirituelle), l’orgueil, la gourmandise, la luxure

eux une reconnaissance très explicite d’une distinction entre les deux termes. Image et ressemblance ne sont pas synonymes. Ils marquent dans leurs différences la mission confiée aux êtres humains 83 CH. DUQUOC, Introduction à la problématique théologique de l’anthropologie, dans P. BÜHLER (éd.), Humain à l’image de Dieu (1989), p. 22. 84 GREGOIRE DE NYSSE, Contemplation sur la Vie de Moïse, 328 B, (Coll. Sources chrétiennes, 1), trad. J. DANIELOU, Paris, Cerf, 1941. 85 GREGOIRE DE NYSSE, Discours

Thomas d’Aquin, dans un style plus technique qu’Augustin, nous permet de mieux comprendre pourquoi nous ne comprenons pas en appliquant au mal la théorie des quatre causes empruntée à Aristote et qu’il développe dans la Question 49 de sa Somme Théologique. C. Saint Thomas d’Aquin et l’étiologie d’Aristote Saint Thomas, restant fidèle en cela à son maître Albert le grand, reprend largement l’étiologie d’Aristote en appliquant son outil de pensée à la question du mal15. De ce fait, le Docteur

UNIVERSITÉ PONTIFICALE DU LATRAN Faculté de théologie Institut théologique de la communauté saint Martin Christian Cantale Qu’est-ce que la médiation des saints ? Un débat autour de Luther et du Concile de Trente. Dissertation pour l’obtention du baccalauréat canonique en théologie Relateur : professeur don François-Régis Moreaux Corrélateur : professeur don David Gilbert Année 2014-2015 RESUME Lors de ce travail, nous aborderons tout d’abord la question de la médiation des saints en recherchant