Somme théologique

agir ? Au cours de l’histoire, la réflexion sur la personne humaine a beaucoup évolué tant au point de vu philosophique que théologique. De même la réflexion sur le comportement et l’agir humains ont aussi connu un développement considérable. Du point de vu de la théologie chrétienne catholique, le concile Vatican II est un des tournants qui ont orienté le discours théologique actuellement en vigueur dans l’Eglise. Du point de vu de la théologie morale, nous pouvons donc dire, sans risque de nous tromper

possession de biens sans maître et la conquête militaire) . Selon Cicéron, chez les anciens Romains, la lance était le symbole de la juste propriété parce qu'ils tenaient tout particulièrement pour leur propre bien ce qu'ils avaient pris à l'ennemi. En somme, il s'agit là d'un conformisme simpliste marqué par l'orgueil du vainqueur caractéristique d'un peuple dominateur et colonisateur. Cela n'a pas empêché le monde romain de connaître des tensions sociales et des conflits de classe, particulièrement vers

des communions, c’est une adhésion des membres du groupe social. Différents ouvrages : - ARISTOTE, « Ethique a Nicomaque ». - CICERON, « De la république et des lois ». - ST AUGUSTIN, « La citée des Dieux ». - ST THOMAS D’AQUIN, « La somme théologique » - MAQUAVIEL, « Le prince » - THOMAS HOBBES, « Le Léviathan »

fin ultime de l’homme est l’union avec Dieu. C’est sur cette affirmation que repose le cœur de l’argumentation, et cette dernière sera double : Elle consistera d’abord en une approche philosophique (fin naturelle : « retour au Principe »), puis théologique ( fin surnaturelle : « la vie dans l’esprit »). Ensuite on argumentera aussi de manière négative, en répondant aux objections, réfutant la possibilité d’un salut de l’homme par lui-même (Théurgie / Théosis.).On pourra alors conclure que l’homme

La désobéissance civile Saint-Thomas d’Aquin (1224-1274) dans la somme Théologique, acceptait que l’on désobéisse à des lois injustes. Une forme de désobéissance civile existait déjà dans le mythe d'Antigone, laquelle brave les lois de la cité pour donner à son frère une sépulture décente, et dans la Lysistrata d'Aristophane, où les femmes décident de se refuser à leurs maris tant qu'ils n'auront pas mis un terme à la guerre. L'histoire romaine a conservé la mémoire de manifestations de femmes

dépassait l'entendement. C'est ce que Comte appelle l'age théologique comparé à l'enfance période des rêves et fictions. Vient ensuite l'adolescence ou l'age métaphysique: en un mot l'age de la philosophie. Dans lequel on retrouve le même désir d'explication mais avec un souci d'argumentation rationnelle et non plus un recours à des explications surnaturelles. Ce moment de l'évolution à pour but de détruire les explications théologiques avec le développement de l'abstraction. C'est en quelque sorte

il obtient sa licence en théologie en 1952. Il poursuivit ses études de doctorat à la Pontificia Università San Tommaso d’Aquino (l’Angelicum) de Rome. Il rédige sa thèse en 1954 sous la direction du Frère Louis-Bertrand Gillon, c’est une étude théologique médiévale de l’espérance, intitulée « La vertu d’espérance de Pierre Lombard à saint Thomas ». Une fois ses études achevées, le Père Pinckaers retourna au Studium Dominicain de La Sarte pour enseigner la théologie morale. Après la fermeture du Studium

Mais à cette époque, commence à s'élever la voix d'un Réformiste, Luther, qui tonne contre les dérives de l'Eglise. Les guerres de religion se profilent à l'horizon. Erasme est sommé de choisir son camp (les Catholiques ou les Evangélistes).   En 1521, Erasme s'installe à Bâle et une querelle tant philosophique que théologique s'engage avec Luther. La tension devient trop forte et Erasme fuit à Friboug. Soucieux, comme tout humaniste, de la concorde au sein de l'Eglise, et  malgré ses penchants

d’interdépendance entre la Philosophie et la Théologie? « La Philosophie doit rendre un peu de raison à la Théologie et la Théologie doit rendre un peu de foi à la Philosophie ». Une telle analyse en profondeur de ces deux termes philosophiques et théologiques nous permettra d’exposer notre approbation sur la question posée. 1. A. Définition et objet de la philosophie. La Philosophie comme étant la mère de toutes les sciences, vient de deux mots grecs : philos qui signifie ami ou amour et logos

réalité, Augustin a imprégné toute la réflexion philosophique et théologique de l’Occident, et cela, à partir de la fin de l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui en passant par le Moyen-Âge. Ainsi, les débats suscités par l’interprétation de son œuvre ont grandement contribué à l’émergence de la pensée moderne et particulièrement au concept d’autonomie. Dans les lignes qui suivent, nous aborderons la conception philosophique et théologique d’Augustin à travers le récit de sa vie et nous verrons que son