Spinoza Bonne Foi

est le cas, cela veut-il dire que celui-ci est mauvais par essence ? Nous nous interrogerons à savoir si les deux autres œuvres au programme : Macbeth de Shakespeare et Les Ames fortes de Giono confirment la pensée de Rousseau dans La profession de foi du vicaire savoyard. Les trois auteurs au programme sont des interlocuteurs des grands systèmes d’explication de la réalité et de l’origine du mal sur terre.

poids des croyances populaires de l'énorme masse des illettrés justifie et stimule ce mouvement d'idées, animé par le souci exigeant de répandre les Lumières. Le refus de la métaphysique Au XVIIe siècle, les œuvres philosophiques de Baruch de Spinoza, de Blaise Pascal, de René Descartes ou de Gottfried W. L eibniz s'inscrivent encore dans le cadre des grands débats métaphysiques. Dieu reste la grande, l'éternelle question d'un siècle dominé par le sentiment du tragique. Cependant, les progrès

désir * le réprimer conscient * sublimation par l’art * LA GUERISSON N’EST POSSIBLE QUE SI ON EST LIBRE CRITIQUE DE L’INCONSCIENT : * Passion = c’est nous qui pouvons les contrôler (Alain) * Sartre = inconscience =mauvaise foi * SELON SARTRE ET ALAIN, IL N’Y A PAS D’INCONSCIENT LE DESIR LES IDEES À MOBILISER : * Le besoins (instincts) ≠ désirs * Étymologie – étoile qui brille mais qui est inatteignable * Comme moteur / puissance - Nietzsche * Comme

LE DESIR JEAN-LOUIS CHEVREAU – CONFERENCES INSTITUT MUNICIPAL OCTOBRE NOVEMBRE 2008 1 LE DESIR La notion de désir traverse toute la philosophie, de Platon à Deleuze en passant par Spinoza. C’est une notion considérée par la philosophie classique, comme faisant problème, étant dans sa nature même contradictoire. Le désir est à la fois recherche de satisfaction, mais il est aussi insatisfaction et souffrance. Autant le besoin a une nature impétueuse mais limitée, autant le désir semble insaisissable

philosophie qui ne renvoie pas aux besoins, mais aux désirs. Il traduit le mouvement qui nous porte à désirer une chose (Hobbes), ou plus généralement la force motrice essentielle à tout être, un élan de vie, un « effort à persévérer dans son être » selon Spinoza. Eros/érotisme Dieu de l’amour dans la mythologie grecque, Eros est le fils de Pénia (La pauvreté) et de Poros (L’inventivité). Cela nous révèle que l’amour est du côté du manque mais aussi de la ruse pour combler ce manque. Le mot érotisme désigne

d'aucun privilège en matière de foi. Au contraire, ils peuvent tout au plus redécouvrir par le raisonnement ce qui est accessible aux simples par la voie du cœur. Nier cette identité équivaut à détruire la communauté des croyants: ce n'est que par hasard que le peuple et le philosophe peuvent s'entendre sur des formules auxquelles ils donnent, en vérité, des sens différents. Si Hume nie ainsi la possibilité de l’église, c'est d'abord parce qu'il détruit l’idée même de foi. En effet, à coté d'une croyance

Ses sens lui montraient la nature en changement perpétuel, mais sa raison lui tenait un autre discours. Il préférait se fier à sa raison plutôt qu'à ses sens. ⇒ Les sens donnent une fausse image du monde (la trahison des sens) ----> Rationalisme (foi inébranlable en la raison) Héraclite (540- Originaire d'Ephèse (Asie mineure) 480 ⇒ Tout change constamment de forme. « Tout s'écoule » av. J.C.) Nous ne pouvons descendre 2 fois le même fleuve. La 2ème fois, le fleuve a changé, et nous aussi. ⇒

La sanction financière vous paraît-elle une bonne solution pour les entreprises qui ne mettraient pas tout en oeuvre pour lutter contre les discriminations salariales hommes/femmes ? L'Etat devrait cesser de légiférer dans les relations employeur-employé. Une loi nationale serait ici inadaptée. Il faut laisser les entreprises négocier directement avec des représentants des employés de l'entreprise. Il existe des différences hommes-femmes, mais aucune inégalité de droit. Une éventuelle loi "contre

cet individu n'est pas programmé pour être sexuellement attiré par les hommes et sa différence serait le fruit d'un contexte familial ou culturel qui le pousse dans cette voie. Pour finir, Spinoza, philosophe du XVIIème siècle, a la conviction que la conscience n'est pas l'essence de l'Homme. Selon Spinoza, le désir, ou plus précisément le conatus qui renvoie à l'effort de persévérer dans son être, serait l'essence de l'Homme et définirait l'Homme plus que la conscience. Celui-ci chercherait perpétuellement

mais le corrompent tandis que l’enseignement de la justice est comme la médecine qui préserve la santé du corps. La justice exige l’éducation des citoyens et le bon gouvernement de la cité. La justice dépend tout autant d’une bonne disposition de l’âme (vertu) que de la bonne organisation politique. C’est pourquoi dans La République, Platon établit un parallèle entre la justice de l’âme et la justice politique. La justice est en nous comme elle est dans la cité ; elle est ce qui maintient chaque chose