Spinoza Homme Juste

vérité dans nos paroles. Au contraire, le fait d’affirmer des propos où l’on a simplement réaliser une hypothèse, donc quand on a aucune confirmation mais seulement une intuition, augmente considérablement le risque d’erreur. Ceci est repris par Spinoza au XVIIème siècle lorsqu’il dit : « - l’opinion est - sujette à l’erreur et n’a jamais lieu à l’égard de quelque chose dont nous sommes certains mais à l’égard de ce que l’on conjecturer ou supposer » confirmant l’éloignement de l’opinion à la vérité

permet de distinguer le vrai du faux (être rationnel), le bien du mal (être raisonnable), cette faculté dont Descartes affirme qu'elle est « la chose du monde la mieux partagée ». Mais avoir raison, ce n'est pas toujours être capable d'un jugement juste, universellement valable et surtout démontrable, ce que sous entend le sujet puisqu'il s'agit d'avoir raison « contre » les faits. Ce sens général du mot signifie au sens large, les choses qui se passent, ce qui arrive, ce qui ne dépend pas de notre

La politique Légitimité : de droit, juste, conforme à la loi, justifié... Est-il préférable que l’Etat existe ? Etat est une instance de commandement. Raison d’Etat = prendre une décision même si les lois l’interdisent pour la survie de l’Etat. Le citoyen obéit à l’Etat, on est forcé de se plier à ses décisions (démos=peuple, kratès=le pouvoir). Il y a le commandement et l’obéissance. Etat indique tjrs 2 choses : qlqn pour commander et qlqn pour obéir et des individus associés à l’intérieur

différentes contestations possibles de l’idée selon laquelle nous sommes tous déterminé et que cette détermination implique une absence de libre arbitre.partie 1 Tout d’abord, concernant le déterminisme, nous pouvons nous appuyer sur Spinoza, un des plus grands représentants de ce courant de pensée. Pour nous figurer l’idée soutenue par le courant déterministe ainsi que les conséquences de cette idée, faisons une expérience de pensée. Si je lance une pièce, elle

distingue des simples choses. La liberté n’est pas seulement un pouvoir que j’ai elle est surtout un pouvoir que je suis, existentiellement. §2) Existence et liberté De beaucoup de choses nous disons qu’elles existent : d’une chaise ou d’une table, d’un homme ou d’un nombre et même parfois de Dieu nous disons qu’ils existent. Mais toutes les choses dont nous disons qu’elles existent, le sont-elles de la même manière ? Tout ce qui existe existe-il de la même manière ? A la différence des choses, ou même

le régime politique dans lequel nous vivons. Il dépend de la chance ou du sort, voir ici l'étymologie du mot « bon » « heur ». Enfin notre nature vouée à la décrépitude, en tant que mortel, est un obstacle au bonheur même si Freud soutient que tout homme aspire à l'atteindre malgré cela. Notre bonheur est la plupart du temps soumis à une situation, comme la richesse ou la santé. Ces facteurs matériels sont d'autant plus souvent extérieurs et indépendants de notre volonté. Paradoxalement, il faut

moral est assez répandu en philosophie. Léo Strauss « la crise de l’Occident consiste dans le fait que l’Occident à perdu confiance en son destin, ce destin était la société universelle constituer de nation égale, chacune constituer de femme et homme libres et égaux, et ces nations devaient être pleinement développer du point de vue de leur puissance dans la science ». Il souligne ici deux choses: un idéal n’a pas été atteint. Cette idéal était celui des Lumières contre l’obscurantisme, c’était

manque ou l'absence. Deux exemples le montrent clairement : quand j'ai faim ou soif, c'est-à-dire quand je désire manger ou boire, c'est que je manque de nourriture ou de boisson, autrement dit, parce que j'en ai besoin. Inversement, quand je viens juste de manger ou de me désaltérer, quand ces besoins vitaux sont comblés, je n'éprouve plus le désir de manger ou de boire. Une distinction conceptuelle s'impose entre le besoin et les moyens de satisfaire son besoin. Le besoin de manger est bien le même

ayant créé l’Homme à son image ex nihilo, lui a donné la capacité de choisir librement, soit le libre-arbitre. « Les hommes se croient libres car ils sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » Lettre à Schuller, Spinoza ⇨ Pour lui, les hommes ont l’illusion d’être libres car ils ne perçoivent pas les causes inconscientes de leurs actions, de leurs désirs et de leurs pensées. Ex : il existe aujourd’hui une norme sociale qui veut que les filles aient les cheveux longs

mouvement et un dynamisme que l'imagination et la mémoire amplifient et prolongent. Mais le bonheur se distingue aussi de la joie. Alors que la joie est fragmentaire, le bonheur est un état affectif global et total. Elle représente bien, comme l'a vu Spinoza, un passage d'une perfection moindre à une perfection supérieure, un état où la puissance d'agir de mon corps est augmentée, où domine en moi un sentiment de puissance et de force. Or le bonheur n'est précisément pas un passage: la joie est dynamique