Subjectivité

l’adéquation d’un discours avec le réel. Est vrai ce qui décrit les choses telles qu’elles sont, objectivement et rationnellement. Or, l’œuvre d’art est le produit de l’imagination de l’artiste et celui-ci représente ou présente les choses à travers sa subjectivité, par l’intermédiaire de son imaginaire. L’imaginaire, c’est précisément le contraire de la raison et du réel. Alors quel rapport y aurait-il à établir entre l’art et la vérité ? On serait tenté de penser qu’il n’y a nulle rapport entre les œuvres

individu est capable de supporter. La vérité pure serait tellement insoutenable que l'individu qui oserait la regarder en face en mourrait. Ainsi dans chaque dose de vérité que se construit littéralement un individu, on peut alors déceler une part de subjectivité. Puisque que l'être humain est incapable de regarder la vérité en face il se trompe lui-même en ayant tendance à la définir par rapport à la répercussion qu'ont les choses dans sa vie (malheurs, bonheurs...). La vie n'est alors qu'adaptation; l'homme

réhabilitation d’un idéal universaliste, cet universalisme apparaît au 19eme mais a été très fortement contesté par le relativisme au 20eme siècle (qui prône un particularisme des valeurs, normes et lois). Mais contestation aussi fondée au nom de la subjectivité, au nom du moi (dont le romantisme est l’exaltation caricaturale), mais aussi au nom des particularismes tels que le communautarisme (qui fonde une dualité nous-les autres). Il y a une dénonciation de l’universalisme qui n’est pour eux que l’émanation

descriptions de lieux, de temps, du peuple français du XIXème siècle, de la vie en prison, de la mentalité de l’époque, des maladies courantes, des procès et des peines de morts, l’auteur fait également part de son avis à plusieurs reprise et donc de subjectivité dans son récit. Idéaliser Claude Gueux, faire appel à de nombreuses figures de style et à de l’ironie, se permettre d’utiliser parfois de l’impératif et de poser des questions à nous, lecteurs, ne sont que d’habiles stratagèmes de sa part pour

manière plus objectif le jugement que l’on peut avoir dans le milieu dans lequel on vit. Il faut prendre conscience que le jugement que l’on fait d’autrui ne peux pas être objectif, et que la subjectivité reste ambigüe devant l’acquisition de la vérité. C’est-à-dire qu’il est possible que notre subjectivité devienne véritable mais qu’elle peut être aussi totalement fausse. L’être humain est doué de raison, il peut donc discerner le vrai du faux en examinant une situation, un objet, une idée, une

opinion qu’implique le jugement esthétique relève de différents facteurs temporels, sociaux ou encore culturels. Les critères de beauté sont liés à une époque, et sont socialement et culturellement déterminés, le jugement esthétique perd de sa subjectivité car il est influencé par des facteurs divers qui encadrent la pensée de la personne qui émet le jugement. D’une époque à l’autre, la notion de « bon goût » (notion qui sous-entend d’ailleurs l’existence d’un justement esthétique juste, relevant

de ce que « nous » pensons ? A partir du 3è sens : « peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e. penser n’importe quoi ? » Peut-on penser n’importe quoi ou encore n’importe comment ? N’y a-t-il pas une incompatibilité entre l’arbitraire de ma subjectivité (i.e. ma liberté) et la pensée qui est à l’oeuvre dans l’opinion ? La pensée échappe-t-elle à toute règle ou toute nécessité ? Plusieurs plans possibles : Question : faut-il choisir l’un des sens ? utiliser les trois sens ? ou deux ? Pour répondre

• On confronte l’individus avec notre propre comportement • Cette subjectivité est assez importante • De plus chez chacun de nous la stabilité du jugement est variable Normalité subjective de l’évaluateur • Le médecin est soumis dans sa pratique au poids de sa subjectivité • Le médecin tentera de ramener toute situation subjective à une attitude scientifique • Mais dans le domaine du comportement il a sa propre subjectivité • Attention aux critères diagnostics en psychiatrie: nécessaires mais

animale" est-elle comparable à celle de l'homme ? * L'éthologie remet en question l'opposition traditionnelle entre la conscience humaine et la vie instinctive de l'animal. * L'observation du comportement animal met en lumière une forme de subjectivité. * Certains animaux sont considérés comme d'authentiques sujets. * L'intelligence animale est différente de celle de l'homme et irréductible à celle d'une machine. * L'éthologie ne prétend pas établir des critères objectifs et certains

définition de Stendhal, en condamnant le narrateur à l’objectivité impersonnelle, semble écarter du roman l’expression de la subjectivité. Or quand on parle de chemin, on pense souvent à la vie, au destin individuel. De fait, dans les romans, la réalité n’est-elle pas le plus souvent représentée à travers un vécu biographique, la profondeur d’une conscience, les errances d’une subjectivité ? Cette question nous amènera, dans un dernier temps, à nous interroger sur la frontière entre réalité et imaginaire