Syllepse

tandis qu’avec les sentiments négatifs, il tente de montrer son désespoir. Il essaye de composer un rôle, malgré son excitation au moment où il écrit, que la Présidente va forcément croire. Valmont pousse le vice encore plus loin en jouant sur la syllepse de « jouir » (l.7) : le premier sens est qu’il profite du calme, le second sens est la connotation sexuelle. Modalités interrogatives et exclamatives (l.12, 13, 14,33-34-35,45-46) * Valmont joue le rôle d’un amant tourmenté et désespéré qui

distance entre l’auteur et le personnage, cela crée un coté humoristique. C) L’écart entre la vision de l’auteur et celle du personnage : * « Le printemps reparut. Elle eut des étouffements aux premières chaleurs, quand les poiriers fleurirent. » syllepse, "végétalisation" : Flaubert associe l’héroïne aux poiriers, dimension ironique du texte, cela montre le contraste entre la façon dont Mme Bovary se perçoit et la façon dont Flaubert la décrit. * «Les autres existences si plates qu’elles fussent

étapes successives du récit. Le passe simple a valeur ponctuelle : surgit ; flambèrent ; accentue le caractère narratif : Cependant l’essentiel du texte est au présent : se produit ; vagabonde. Le premier verbe « surgit » présente quant à lui une syllepse grammatical car il peut être considère comme un présent ou comme un passe simple La 2ème proposition « un grand effort se produit par terre » peut rappeler l’emploi classique du présent épique. Notamment à cause du temps verbal que du registre guerrier

engagement politique (partage de la nourriture avec un compagnon/un camarade) mais également son désenchantement par rapport au parti avec l’utilisation du verbe -briser. Nous trouvons ici une syllepse de sens qui permet de montrer la dualité des sentiments. La proposition indépendante « Que les sansonnets le picorent » affirme une volonté de rupture et un mépris puisque « les sansonnets »

santé psychique), le « witz », le « sanglot », une façon masquée d’évoquer sa souffrance… Deuxième piste : « l’humeur bataillarde » a. Les insultes : apostrophes, ironie par antiphrase, leur place dans le vers ; le chiasme « lettres/esprit », la syllepse de sens/équivoque ; b. Les menaces : irréel du passé, avertissement ; formule controuvée… c. Les métaphores du duel : une scène proleptique, le service du jeu de paume (vocation première du lieu scénique plus en rapport avec la joute) et de l’escrime

Antithèse : elle aimait un mort La prosopopée : faire parler un absent, un mort, inanimé, une abstraction. Fondamentale dans l’éloquence judiciaire, souvent polémique. Mise en scène polyphonique qui rend la démonstration plus vivante, placere. Syllepse : employer un terme unique en un double sens ou triple sens. Prédicat d’un poème et déclinaisons Enallage : échange un temps ou une personne par une autre Hypotypose vise suggestion visuelle de l’auditeur. Généralement preuve pathétique. Evidentia :

invité à entendre la signification mortuaire, puisque ce verbe est répété à la rime au vers 11, cette fois explicitement dans le sens de mort. De même, le participe présent « embaumant » (v.6) doit, vu le contexte, sans doute être compris comme une syllepse, c’est-à-dire comme une figure de style qui associe le sens propre et le sens figuré d’un mot, donc ici « embaumer » dans le sens de sentir bon, mais aussi de traiter le corps d’un cadavre de manière à ce qu’il se conserve. Enfin, de manière explicite

XXIe siècle, Essentielles Milan, Toulouse, 2003 Tiejun Wen, Bilan et perspectives du développement rural en Chine à l’aube du 21e siècle in Le miracle chinois vu de l’intérieur (points de vue d’auteurs chinois), Centre Tricontinental et éditions Syllepses, Paris, 2005 Kernen Antoine, En Chine, les inégalités du développement, Article Publié dans l’Etat du Monde 2009, Paris, 2008

textes comiques, tragiques ou tragi-comiques. L’humour opère à l’intérieur du genre littéraire qu’il vient bouleverser au niveau du métatexte, du paratexte ou de l’intertexte. Il intervient au niveau des figures et en particulier au niveau de la syllepse (coexistence de deux sens différents dans un même mot). Quant à la thématique du risible, l’ouvrage se penche plus précisément sur le corps et sur le corps social : ce qui englobe scatologie et sexualité mais aussi caricature et grotesque. Il distingue

Richesse des femmes ou Comment l’esprit vient aux hommes. Îles Trobriand, Seuil, 1983. (7) Maurice Godelier, L’Énigme du don, 1996, rééd. Flammarion, coll. « Champs », 2008. (8) Alain Testart, Critique du don. Études sur la circulation non marchande, Syllepse, 2007.