Syllepse

définitivement absent, « drôle » y abonde, avec dix occurrences de la base et de ses déclinaisons : la figure dérivative présentée en antanaclase et ouvrant le poème liminaire « Ça ? », à travers la « drôlesse assez drôle » (p. 61) ; dans l’effet de syllepse sur pistolet avec « Drôle de pistolet », dans « Paris » ; « Un drôle sérieux, – pas drôle » (p. 72), dans « Épitaphe », qui conjugue à la fois un semblant d’oxymore et une antanaclase certaine ; la même substantivation de l’adjectif se note dans

neige est accentuée par le mot « blanchir » (whitens). Le cadavre du corbeau accentue encore cette blancheur. On peut penser que le mot « blanchir » est utilisé à la fois au sens propre et au figuré, créant ainsi une syllepse de sens entre rendre plus blanc et purifier. Une syllepse est une figure de rhétorique consistant à utiliser un mot a la fois au sens propre et au sens figuré. Ici effectivement, le corps noir du corbeau permet d’illuminer la blancheur de la neige par contraste. De la même manière

inversée. C'est alors le « rêve » du poème qui se brise en mille éclats. Les éclats de verre, les éclats re rêve sont comparés à des éclats de rire, réponse finale au « râle-mourir » du batelier. Le jeu sur les signifiants atteint son comble, à la syllepse sur « éclats », Apollinaire ajoute la paronomase, soulignée par la rime, entre « mourir » et « rire ». C'est ici l'insolence d'Ondine, la légèreté ironique des sirènes, en opposition avec le sérieux des jeunes femmes allemandes, qui est souligné

dénouement sera heureux mais est pire en réalité. Renforcement de la situation à la fin, mais enf ait, aucune supprise car cela est la conséquence de ses actes( Dom Juan) 3. Construction de l'intrigue Dom Juan, sous-titre le Festin de Pierre est une syllepse car le mot pierre désigne deux choses, ici la Statue. Obstacles que Dom Juan croise sur sa route: - Elvire - Pierrot - Frères d'Elvire+ Le pauvre+ Le commandeur - Père de Dom Juan - Spectre Dramaturgie de la pièce: règles d'écriture

l'amour pouvant devenir haine. En effet, la capacité de l'Amour (qui fait écho à la culpabilité de Psyché du vers suivant par une paronomase « coupable »/« capable ») à haïr Psyché dans le passé aurait évité sa douleur actuelle. Il y a d'ailleurs une syllepse oratoire qui est utilisée : le nom propre du dieu Amour (apostrophe mise en valeur par une anacoluthe) devient le sentiment, l'amour entre les deux êtres, entre le « me » (=Psyché) et le « tu » (=Amour), s'opposant ainsi au verbe « haïr » qui le

répétitions obsessionnelles, lapsus volontaires, sons vocaliques, contresens, utilisation de mots savants, confusion entre sens propre et sens figuré, situation de rupture et de décalage entre ce qui est attendu et ce qui est perçu. *Faire une syllepse : prendre le même mot dans deux sens différents au cœur de la même phrase. Ex : maître/chien p 106/107. Lorsque le rire est déclenché par des gestes et des apparences c’est, dit Freud, « leur caractère à la fois excessif et inadapté qui crée un

implicite, elle se poursuit avec "la faux du Temps" (vers 17) et avec l’expression "border le noir rivage" (vers 18) ; en fait, il y a ici permanence des deux éléments unis par la métaphore, le végétal et l’humain, dans une tournure du type de la syllepse ; cela peut évoquer à l’esprit du lecteur ce qui constitue le genre même de la fable : les aventures des animaux figurent celles des hommes, comme le rappelle souvent la leçon ; mais elles ne se réduisent pas à leur fonction moralisatrice et présentent

ici pas régulière. Ce rythme irrégulier, décousu, donne au poème une allure dynamique, désordonnée, qui appuie l’idée « révolutionnaire » de Victor Hugo. Ainsi, au vers 14, la césure est au mauvais endroit, à la 4ème syllabe. « Discours affreux ! – Syllepse, hypallage, litote ».VH essaie de se montrer terrifiant et d’intimider ses ennemis.· Il se moque de la réaction offusquée des écrivains et des lecteurs classiques face à ses revendications innovantes, il se met dans leur peau. Il emploie le discours

aspects, on voudrait la qualifier de comédie. En effet, le registre comique est très présent tout au long de cette oeuvre. La tirade du nez, par exemple, superpose différents types de comiques, on y voit le comique de mots, (à travers l’usage des syllepses comme « lettres », les différents tons employés  « curieux » (V32), « admiratif » (V341), « lyrique » (V342), naïf (v343) …), le comique de gestes (à travers la scène du duel), le comique de situation… De plus, la présence de nombreux rebondissements

[Analyse et interprétation des procédés] Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite, la figure mythique du destin, la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper