Terreur Et Pitié Dans Antigone

spectateur dans la pitié et la terreur afin de susciter chez lui une purgation de ses mauvais penchants. L’effet cathartique consiste donc à nous présenter les affrontements des personnages pour nous en dégoûter. Aussi en voyant Phèdre, qui se doit d'être particulièrement violente dans la mise en scène, le spectateur comprend-il l'ambivalence de la passion racinienne : d’une part, il est effraye par Phèdre qui s'aliène et perd toute la pudeur d’une reine. D’autre part, il ressent de la pitié pour cette femme

avec des provisions et assistent à 3 ou 4 pièces d’affilé jusqu’à la tombée de la nuit et ceci pendant 5/6 jours. C – LES ŒUVRES * 3 Grands auteurs de tragédies : * ESCHYLE : Trilogie (Histoire des ATRIDES) * SOPHOCLE : Œdipe roi, Antigone. * EURIPIDE : Iphigénie à Aulis. * 1 auteur de comédies : * ARISTOPHONE : Les Grenouilles, Les Oiseaux Une pièce de théâtre grecque est toujours composée d’une alternance de parties chantées par le cœur et de parties parlées par les

c'est l'intérieur d'un appartement, dans un palais, ou bien une antichambre.   Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c'est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l'effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante

des personnages. Il se crée ainsi une proximité avec la descendance d’Oedipe qui n’existe pas chez Anouilh, où les personnages sont monolithiques et avouent eux-mêmes n’être rien d’autre que le rôle auquel l’Histoire les assigne. Ici, on rencontre Antigone alors qu’elle quitte Athènes après la mort d’Oedipe. Contre toute prudence, elle met fin aux années d’exil qu’elle a partagées avec son père pour rentrer à Thèbes et tenter d’empêcher la guerre que s’apprêtent à se livrer ses 2 frères. Le roman

THÉÂTRE: EXEMPLES ET CITATIONS Antigone Anouilh (évite la censure) + RÉ-ÉCRITURE (= d’Anouilh se déroule pendant la 2ème G.M. tandis que celle 2 Sophocle, 25 siècles avant et donc l’originale, se situe dans l’Antiquité.) + mise en scène 2 Loyon en 2009 (utilisation d’1 marionnette pour le rôle 2 l’enfant qui guide Tirésias ou encore l’introduction du public ds le chœur). Finissez vos phrases, Tardieu ( Jeu sur la parole) En attendant Godot, Beckett (Jeu sur l’intérêt de l’intrigue) + (didascalies

ou quelqu’un qui ne les aime pas), et sont souvent aussi le jouet d’une force qui les domine (des Dieux qui empêchent, par exemple, la flotte grecque de naviguer vers Troie). Je suis sensée provoquer terreur et pitié. Oui, le spectateur doit être horrifié devant moi, mais aussi éprouver de la pitié face à ces personnages faibles, ou aveugles qui courent à leur perte. J’ai connu une renaissance glorieuse au XIIe siècle grâce à Racine et Corneille. Mais aussi au XXème siècle, grâce à Anouilh, Giraudoux

sont; Eschyle (Les Perses, Les sept contre Thèbes), Euripide ( Andromaque, Médée, Iphigénie). Un auteur fondateur : Sophocle Sophocle ( 496-406) révolutionne la tragédie en complexifiant l'aspect psychologique des personnages, souvent seuls (Antigone, Ajax) et en réduisant l'importance des dieux sur scène. Il est considéré comme l'un des trois plus grands tragédiens grecs et à remporté le plus grand nombre de dionysies(dix-huit). 4. Objectif du théâtre → Tragédie renforce sentiment d'appartenance

définit l'objectif de la tragédie dans la Poétique, à savoir la catharsis. Le spectacle doit provoquer la terreur et la pitié des spectateurs face au spectacle des passions, afin de les dissuader d'emprunter cette même voie. Elle montre dans ce but les conséquences catastrophiques des passions. Ainsi l'imitation (mimésis) par les acteurs d'actions spécifiques provoque la crainte et la pitié du spectateur qui est alors prêt à la « purgation » (catharsis). L'âme peut donc être purifiée par les excès

spectateur à s’interroger sur la réelle société qui les entours. Aussi, jusqu’à nos jours, les figurants principaux aux théâtres respectent toujours les mêmes codes, on le remarque car certains auteurs comme Anouilh reprennent des anciennes pièces, Antigone de Sophocle dans ce cas, ce qui nous montre qu’à travers le temps ce sont toujours les mêmes questions que se posent les hommes. L’auteur doit également prendre en compte lorsqu’il écrit ses pièces de es spectateurs et lecteurs. En effet, ces derniers

elle signe en réalité son arrêt de mort. Son dernier mot : faux espoirs, et constat d'échec. Conclusion Agrippine est un personnage dont la monstruosité vaut bien celle de Néron, mais qui se trouve, par calcul, dans le "bon camp" : elle excite la pitié, mais guère la sympathie des autres personnages : Néron la hait et la craint, Burrhus la méprise, Narcisse la poursuit de son arrogance, Britannicus et Junie s'en méfient. C'est une perdante, déjà condamnée.   Britannicus, une pièce historique