Terreur Et Pitié Dans Antigone

certaine étendue, présentée dans un langage rendu agréable et de telle sorte que chacune des parties qui la composent subsiste séparément, se développant avec des personnages qui agissent, et non au moyen d'une narration, et opérant par la pitié et la terreur la purgation des passions de la même nature (23). III. J'entends par "langage rendu agréable" celui qui réunit le rythme, l'harmonie et le chant, et par les mots "que chaque partie subsiste séparément" j'entends que quelques-unes d'entre elles

prise sur leur destin, car leurs actes et leur volonté se heurtent à la fatalité (une divinité ou une passion).Cela condamne le héros à la déchéance et le plus souvent à la mort. Cette impuissance du personnage doit susciter l’admiration, la terreur et la pitié du spectateur. Problématique de la séquence à laquelle on va répondre dans une séance à venir. C) Thèmes abordés dans l’œuvre et chers à Musset : · Les rapports hommes-femmes

principes du classicisme ~ Plaire et instruire L'art doit plaire et instruire. Ainsi, le théâtre permet, selon la théorie aristotélicienne de la catharsis, la purgation des passions: en vivant par procuration des émotions fortes, comme la terreur ou la pitié, le spectateur apprivoise et maîtrise les passions dangereuses. De plus, les dénouements châtiant les méchants sont de véritables leçons morales. Ex: Molière, dans le Placet sur Tartuffe, défend la portée morale de son œuvre qui invite

reproduction de la réalité et la Catharsis qui est une reproduction des peurs, de la terreur et de la pitié. Le spectateur a pitié pour le héros et la catharsis le dépossède de cette pitié. Les auteurs. Eschyle (525-456 av. J-C) : c'est le fondateur de la tragédie grecque. Une pièce : L'Orestie. Sophocle (495-406 av. J-C) : Il s'attache à montrer les drames qui naissent des passions humaines. Deux pièces : Antigone, Œdipe-Roi. Euripide (480-406 av. J-C) : Il a un goût pour l'horreur et le pathétique

reparti), auxquelles il ajoute la colère qu’il ressent et la pitié , qui renvoie encore à l’univers tragique. Rappel : dans la tragédie antique telle que la définit Aristote (philosophe grec), le spectateur doit être purgé de ses passions mauvaises (pulsions) par le spectacle terrible qui se déroule sous ses yeux. La catharsis (purgation des passions) est provoquée par la terreur et la pitié ressenties. Le nom même de tragédie vient du mot « tragos » qui désigne le

personnages célèbres de la légende ou de l’histoire qui excite la terreur ou la pitié) et les comédies (pièce de théâtre ayant pour but de divertir en représentant les défauts, les ridicules des mœurs d’1 sté ) ex ARISTOPHANE : ds les guêpes fait une satire des tribunaux ath, ds les cavaliers, dénonce les démagogues et les flatteurs. Ds l’assemblée des fe , doc 3 p 30 il dénonce l’exclusion des fe de la vie pol ath. SOPHOCLE ds Antigone doc 5 p 23 fait réfléchir / la raison d’état qui l’empêche de

le rire ou d’exposition de la grandeur du héros de la tragi-comédie sans qu’il y ait crainte pour sa vie ? Dans la tragédie, n’est-ce pas là la définition même du tragique, cette force inexorable ? Tout semble bien jouer d’avance : le chœur dans Antigone d’Anouilh est là pour le rappeler au début. De même, dès le début, Titus a décidé de quitter Bérénice. Le dénouement de la tragédie serait ainsi contenu dans l’exposition. Mais l’intrigue reste nécessaire à la catharsis du spectateur, à la reconnaissance

de la cité qui se joue. Le passage d’un ordre ancien à un nouvel ordre est rendu possible par l’harmonie retrouvée entre les dieux et les hommes. Chez Sophocle (497-405 av. J.-C.), les dieux et les intérêts publics sont moins présents. Dans Ajax, Antigone, Œdipe-Roi ou Electre, le spectacle se resserre sur la famille et sur le personnage noble et déterminé, seul face à son devoir. Les pièces d’Euripide (v. 480-v. 406 av. J.-C.) s’ouvrent à l’audace - l’héroïsme et le divin sont mis en question - et

impropre, peut-être immorale, de traiter et de parler de la vie. 2°) Pourquoi ce théâtre serait-il celui de la cruauté ? Parce qu'il inflige à son public - à nousmêmes en face de la vie - l'épreuve (cathartique, purifiante ?) de la terreur et de la pitié ? Ou de la terreur seule ? Parce que la pièce (la vie) est noire, que le dernier acte est sanglant, que les protagonistes se complaisent à faire souffrir leurs partenaires ? Parce que la pièce (la vie) a pour auteur une Nature dénaturée (le contraire

des grandes Dionysies (dix-neuf), et n'y figure jamais dernier. Son théâtre rompt avec la trilogie « liée » et approfondit les aspects psychologiques des personnages. Ses pièces mettent en scène des héros, souvent solitaires et même rejetés (Ajax, Antigone, Œdipe, Électre), et confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique. Comparé à Eschyle, Sophocle ne met pas ou peu en scène les dieux, qui n'interviennent que par des oracles dont le caractère obscur trompe souvent les hommes