Texte La Pension Vauquer

subsisteront peut-être, alors que la plus grande partie des modèles seront morts et oubliés. » b) Résumé : à Paris, en 1819, dans la Pension Vauquer, une sordide pension bourgeoise, arrive un jour un jeune étudiant en droit, Eugène de Rastignac, tout droit débarqué de son Périgord natal. Rapidement, il fait la connaissance des habitués de la pension, dont Vautrin, un ancien forçat qui se fait passer pour un ancien commerçant et le père Goriot, le plus ancien des pensionnaires. Ce dernier

le roman afin de réécrire sa propre version des faits. En effet, réécrire ce que ce père a dû faire pour prendre sa vie en main et pour éviter sa fin tragique. L’intrusion de l’auteur au sein de l’incipit de l’œuvre montre son souci de classer son texte dans le cadre des genres réalistes. Juste après, il commence à préciser la maison, le lieu, les personnages ainsi que les dates quand cela est nécessaire. Ces précisions servent l’effet de réel et donnent à l’histoire un aspect vraisemblable. La

hache l’intrigue, ralentit l’action. - Les romans réalistes du XIXe, par exemple, sont célèbres pour leurs descriptions à rallonge sur plusieurs dizaines de pages. Dans le Père Goriot de Balzac, la description de la pension Vauquer, précède celle de Madame Vauquer et l’action qui suit : impression d’une hégémonie de la description. Certains lecteurs sont tentés d’abandonner le livre sous prétexte qu’il ne se passe rien et cela est vrai. 2) La description a une fonction purement

Commentaire de texte : Le Père Goriot ( Honoré de Balzac) Problématique : En quoi ce portrait joue-t-il sur la duplicité du personnage de Vautrin ? Plan : I. Le portrait d’un « fameux gaillard » a. Un portrait physique b. Un portrait moral c. Les activités de Vautrin. II. Un personnage mystérieux a. Un personnage tout en contraste b. Une identité dissimulée c. Le parti pris du narrateur : Créer une attente chez le lecteur III. Un personnage diabolique a. Le magnétisme du

personnages. D’abord l’auteur décrira le physique des personnages, puis leur aspect extérieur, leurs comportements et leur psychologie que l’on pourra en déduire. Ainsi Balzac réalise-t-il dans le Père Goriot rapidement une vue plongeante sur la pension Vauquer : son bâtiment, la configuration de ses pièces et ses occupants. De même Camus va-t-il, dès le début de l’Etranger, nous plonger dans l’Algérie des années 50. Il nous immerge dans la vie d’un quidam dont l’observation rapidement nous met mal à

Latin Angoulême Houmeau/Bas Angoulême Mais aussi les petits détails: Par exemple, la présence de vitres à guillotines dans La maison du chat qui Pelotte (il aurait pu se contenter de parler de vitres tout court), la façon de dire "tilleul" de Mme Vauquer... De plus il parle de choses qu'il connaît, comme du milieu de l'imprimerie (il a été imprimeur), il en parle avec précision (donner des exemples). De plus, observation des choses secrètes: "Il ne fallait pas un médiocre coup d'œil pour aller chercher

Le père Goriot Goriot a donné son nom à l’œuvre, et son patronyme a été accolé à l’appellation de père. Cette dénomination a deux origines. La première est peu flatteuse. Elle est due à la minable jalousie de Madame Vauquer, à sa vengeance mesquine, à sa sournoise cruauté : elle entend faire endosser à un innocent la responsabilité des déboires financiers qui ont fait suite aux impayés de la comtesse de l’Ambermesnil. Cette dénomination familière traduit la baisse de considération, puis le

TEXTE 1 Portrait de Vautrin (Balzac vient de présenter plusieurs personnages de la « pension Vauquer », dont une jeune fille triste, Victorine Taillefer, et un jeune homme ambitieux, Eugène de Rastignac.) Entre ces deux personnages et les autres, Vautrin, l’homme de quarante ans, à favoris peints, servait de transition. Il était de ces gens dont le peuple dit : Voilà un fameux gaillard ! Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses, carrées

les assiettes en « porcelaine épaisse », aux reflets et jeux de lumière : « raies mates et luisantes » La sensation olfactive domine toutefois : la description nous immerge au cœur des choses et tente de restituer l’ambiance qui règne dans cette pension, nous pénétrons dans l’intimité de l’endroit qui est ici décrit : « odeur sans nom », « renfermé », « moisi », « elle pue », « atmosphères catarrhales » ; toutes ces expressions insistent sur l’odeur fétide et nauséabonde qui règne dans la pièce,

d’un roman. Sans l’index8, la difficulté consiste à se remettre dans l’esprit de grands personnages qui réapparaissent. On sait qu’ils sont connus dans la Comédie humaine mais il faut rassembler autant d’informations que possible pour mieux suivre le texte. C’est apparement à longue étendue, à travers plusieurs textes, qu’on apprend quel est exactement le caractère de telle ou telle figure importante ou quels sont les mœurs des maisons de noblesse différentes. 9 Collection Henri Mittérand, Littérature