Théocratie Pontificale

(584-629) §3) L’éphémère renaissance de la législation carolingienne Capitulaire 9 A) La sacralisation du pouvoir des rois carolingiens a) L’avènement d’une théocratie royale 1) L’instauration du sacre Zacharie Saint Denis Soissons Caroloman Etienne II 2) Le ministère du roi carolingien « miniterium regis » Théocratie royale Rex Louis le Pieux (814-840) Jonas d’Orléans (780-841) Agobard de Lyon (769-840) Charles le Chauve (843-877) Hincmar de Reims (806-882) Res publica b)

poids considérable Section 2: L’éphémère sursaut carolingien On retrouve els 3 influences la seule différence est que l’influence la plus prédominante est l’influence chrétienne. §1 : La théocratie Ça vient du grec theos ce qui signifie dieu et cratos qui veut dire la puissance. La théocratie est la doctrine attache au sacre, le pouvoir du roi vient de Dieu. En 751 sacre de Pépin le bref car ça a permis de légitimer son pouvoir. La cérémonie du sacre comporte 3 étapes : l’élection il

peut-on dire que la chrétienté est centralisée ? _ L’Eglise catholique est hiérarchisée avec à sa tête le pape qui exerce un contrôle sur la chrétienté. Le pouvoir spirituel du pape se prétend supérieur à celui des rois selon la théorie de la théocratie pontificale. La chrétienté est centralisée autour du pape dont le siège est à Rome. Pape: évêque de Rome, à qui est attribué l’héritage de Pierre, placé par Jésus à la tête des apôtres. Au XI siècle, le pape s’affirme comme le chef de l’Eglise catholique

puissance de celle-ci. Avec lui, on va parler de « théocratie pontificale » qui suppose que le pape est le supérieur des rois. A partir du XIe siècle, le pape intervient dans les affaires du gouvernement du royaume. Au XIe siècle, la réforme n’a pas gênée les rois de France puisqu’ils étaient dans la tourmente seigneuriale. Au XIIe – XIIIe siècle, les rois veulent devenir souverain et pour cela doivent s’affranchir de la tutelle pontificale. 2 cours de pensée s’affrontent à partir du XIIIe siècle :

symbole d'héritier de St Pierre et à se titre honorifique. Longtemps théorique car sous la protections des rois occidentaux avec la menace lombarde. Mais c'est a partir du Xie siècle on observe un bouleversement avec la naissance de la monarchie pontificale en devenant le souverains des chrétiens. Première étape est de prendre son indépendance des empereurs et en 1059 on décide que l’élection du pape échappe au contrôle impérial et doit être effectuer au sein du conseil des cardinaux mais surtout le

très audacieux : faire arrêter le Pape comme hérétique et coupable de crimes énormes ; faire convoquer un concile destiné à juger le Pape et à la remplacer. Chose remarquable, cette politique s'inspirait d'une doctrine diamétralement opposée à la théocratie, à savoir que le Roi de France à cause de sa dignité royale était investi d'une mission spirituelle : protéger l'Eglise en général et les églises de France en particulier. Il s'agit d'une sorte de confusion du spirituel et du temporel, analogue

sacré et le profane) et également le SACERDOTALISME (pouvoir politique des religieux). Religion et Politique : quelle place pour Dieu ? Les philosophies de Saint-Augustin et de Saint Thomas Saint Augustin : la politique comme Cité de Dieu (théocratie) Quelle évolution décisive est apportée par Saint-Augustin à la pensée politique d’avant la révélation ? L’introduction de Dieu bien sûr en tant que fondement de la politique. Partons de l’onto-théologie d’Augustin : les hommes sont égaux, mais

impôt reversé au Saint Siège, les évêques et les abbés sont nommé par le chapitres ou monastères mais le roi peut avancer son choix, etc. Charles VII accomplit ce que Philippe le bel voulait donc affaiblissement du pouvoir du pape. B – Réaction pontifical La Pragmatique Sanction est inacceptable pour le pape car le Saint Siège se trouve privé de précieux revenus, on entame des négociations pour annuler les décisions du concile de Bourges mais elle demeure justifier pour la morale publique et l'équité

dans leurs diocèses et des souverains dans leurs États. Les origines du gallicanisme remontent au premier conflit entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII à la fin du XIIIe s. La défaite de Boniface VIII est aussi celle de la théocratie pontificale. Le gallicanisme se renforce avec le séjour de la papauté en Avignon (1309-1376), et surtout avec le grand schisme d'Occident (1378-1417). Le grand schisme est en effet l'occasion de résister à la tendance de centralisation à Rome du pouvoir

par certains souverains. Au nom de l’héritage romain, les empereurs germaniques refusent de voir leur prééminence remise en cause. Ce n’est qu’en 1176, avec la défaite de Frédéric Barberousse, que la papauté s’impose et formule l’idée d’une théocratie pontificale. Conclusion: Au Moyen-Age, la religion n’est pas un choix personnel mais une tradition. Au marges de la chrétienté, le christiannisme évolue militairement, la première croisade est lancé en 1095, elle est un echec mais marque un mouvement