Théététe

formule : la personne humaine est la mesure de toute chose. Platon, à la suite de Socrate qui affirmait l'existence d'une science objective des valeurs et des normes morales, développe une théorie de la connaissance explicitée dans la République et le Théétète. Platon fait en effet la distinction entre la simple opinion (ou doxa, empirique et sans fondement) et le véritable savoir philosophique, qui ne peut être acquis que par un long parcours d'apprentissage des mathématiques, de la dialectique et de

l'idée d'un cercle. Les grandes figures de ces nouvelles mathématiques sont Thalès (-625 – -547), Pythagore (-580 – -490) et l'école pythagoricienne, Hippocrate (-470 – -410) et l'école de Chios, Eudoxe de Cnide (-408 – -355) et l'école de Cnide, Théétète d'Athènes (-415 – -369) puis Euclide. Il est probable que cette école grecque des mathématiques ait été influencée par les apports mésopotamiens et égyptiens. Ainsi Thalès voyagea en Égypte, et il a pu rapporter en Grèce des connaissances en géométrie

principaux représentants et le plus ancien des sophistes grecs. Né à Abdère (Thrace), Protagoras aurait été contemporain de Démocrite. Leurs théories respectives sont d'ailleurs parfois confondues, selon qu'elles sont exposées, par exemple, par Platon (Théétète, Protagoras) ou par Théophraste. À la faveur de plusieurs séjours à Athènes, il rencontre Périclès avec lequel il se lie d'amitié, et acquiert une notoriété considérable comme enseignant et philosophe. Protagoras est aussi le premier penseur à revendiquer

exigences du savoir que dans le cas où il est impossible de savoir une chose si ce n’est pas démontré (exemple : la « Querelle des irrationnels »). Platon (427-347 av. JC) a écrit une œuvre sous forme de dialogues (en tout 27) et parmi ceux là, il y a le Théétète écrit en 410/120 av. JC. C’est la démonstration qui va inventer des concepts nouveaux. Une telle vérité ne peut-être rendue que par la démonstration. Le sens de la démonstration se fait ressentir pleinement lorsque l’on ne peut reconnaître des choses

sens ou pour moi ou pour les autres. C’est en ce sens que parler c’est dialoguer. Même le monologue est en son fond dialogue s’il est vrai comme Platon l’a soutenu que penser est un « dialogue intérieur de l’âme avec elle-même » (Sophiste, 263e ; Théétète, 189e-190a ; Philèbe, 38c-d). C’est pourquoi, lorsque je dis quelque chose, il me faut pour me comprendre, être autre que moi pour m’examiner, mais un autre « autre » aussi en tant que ce que je dis n’est pas la simple répétition de ce qui s’était

Grèce (pythagorisme moyen et récent) : Hippon, actif vers -480 ; Damon, actif vers -460 ; Ion de Chios, actif vers -450 ; Polyclète, actif vers -420 ; Philolaos de Crotone, actif vers -40093 ; Archytas de Tarente, actif entre 400 et 350 av. J.-C.94, Théétète d'Athènes, actif vers -395 ou -369 ; Timée de Locres, contemporain de Platon ; Eudoxe de Cnide, actif vers -370, également ami de Platon ; Hicétas, actif vers -360 ; Ecphantos. Philolaos de Crotone et Archytas de Tarente sont les plus importants

vers sa vingtième année, lorsqu’il rencontra Socrate, celui qu’il considérait comme le philosophe incarné, ne trahissant jamais ses exigences. S’il a écrit des Dialogues c’est pour montrer que ceux-ci traduisent la structure de la pensée. Dans Théétète, Socrate dit comment il se représente la pensée : c’est un dialogue de l’âme avec elle-même. Le dialogue n’est pas une conversation, c’est le mouvement d’une pensée se faisant à elle-même ses  questions et ses  réponses. L’âme va et vient de questions

par Jacques Chomarat, Genève, Droz, 1995. 105 La théologie de Marulle est ainsi très ambiguë : on ne saurait dire si les trois premiers dieux (Jupiter, Pallas, Amour) sont subordonnés les uns aux autres ou s’ils forment une Trinité. 106 Cf. Platon, Théétète 176 a-b. 

à dialoguer et à débattre avec qui voulait bien l'écouter, et se soumettre à une discussion. Il nous est connu par deux de ses disciples : Platon, qui restitua son enseignement dans ses dialogues (le Banquet, Apologie de Socrate, le Timée, le Théétète) et Xénophon, qui témoigne de l'homme (les Mémorables, l'Apologie de Socrate). Socrate parle, il n'écrit pas et il enseigne en interrogeant : c'est « l‘ironie socratique ». Ce qu'il dit en dialoguant avec tel ou tel procède d'une méthode radicalement

célèbre formule : l'homme est la mesure de toute chose. Platon, à la suite de Socrate qui affirmait l'existence d'une science objective des valeurs et des normes morales, développe une théorie de la connaissance explicitée dans la République et le Théétète. Platon fait en effet la distinction entre la simple opinion (ou doxa, empirique et sans fondement) et le véritable savoir philosophique, qui ne peut être acquis que par un long parcours d'apprentissage des mathématiques, de la dialectique et de