Tocqueville Le Bonheur

3.1.1.1. Paragraphe 1 La liberté, valeur fondamentale : la conception des modernes 76 3.1.1.2. La protection de la liberté 77 3.1.2. Section II. Alexis De Tocqueville (1805-1859) 79 3.1.2.1. Paragraphe 1 De La Démocratie En Amérique : L’Egalité En Marche 80 3.1.2.1.1. L’originalité de la démarche de TOCQUEVILLE au sein du courant libéral 80 3.1.2.1.2. La constatation de l’égalité des conditions 81 3.1.2.1.3. L’égalité porteuse de dangers 81 3.1.2.2. La

péremptoires, il nous semble qu’une discipline scientifique est destinée à avoir une fonction pratique. En se qui concerne la Sociologie, il s’agirait d’établir les conditions qui permettent d’établire la paix civile et, pourquoi pas, d’assurer le bonheur des classes les plus défavorisées. Compte tenue du faite que la sociologie émerge entre la fin du dix-huitième et du dix-neuvième siècle, s’est dans se lapse de temps là que nous chercherons les causes intellectuelles puis politiques puis socio-économiques

suppose que certains hommes ont une perspective très développée, très lucide. Toute perspective est lié à la position qu’on occupe dans la lutte des classes et, dans ce cas, la conception de l’aliénation est plus difficile. On peut trouver chez Tocqueville une théorie de l’aliénation à demi-mot, sans prononcer le mot aliénation. Chapitre V : rapport du maître et du serviteur : il rappelle qu’on n’a jamais vu de société dans laquelle il n’y a ni maître ni serviteur. Il pense que les rapports entre

punir les atrocités qu’ils exercent. Il dit même « on tressera des louanges à l’Espagne pour avoir délivré la terre d’une espèce sanguinaire et maudite », le théologien affirme que cette guerre a eut lieu afin de protéger des innocents. Alexis de Tocqueville disait aussi « la race indienne est appelée à une destruction finale qu'on ne peut empêcher et qu'il n'est pas à désirer de retarder. Le ciel ne les a pas faits pour se civiliser, il faut qu'ils meurent ». Lui, comme beaucoup d’autres, n’acceptait

pendant laquelle la population portait un intérêt plus marqué pour la politique, et la deuxième est celle de 1980-2010 pendant laquelle les individus se sont concentrés sur leurs intérêts privés au dépit de l’intérêt public. Albert Hirschmann, dans Bonheur privé, le décrit et compare le phénomène à des « oscillations cycliques». Il discerne la période 1945-1960 (intérêts privés), 1960-1980 (intérêts publics) et la suite des années 80 à nos jours. La période 60-80 est marquée par des revendications sociales

distinctes, l’Etat fédéral et les Etats fédérés, entre lesquelles la souveraineté est « divisée » ou « répartie » (F. Rouvillois, Droit constitutionnel. 1. Fondements et pratiques, Paris, Flammarion, coll. Champs Université, 2e éd., 2005, p. 64). Pour Tocqueville, la « division de la souveraineté » est également la caractéristique de la fédération (De la démocratie en Amérique, Livre I, première partie, chapitre 9, « Eloge du fédéralisme », Paris, ed. 10/18, 1963, p.88-105). Caractéristiques de l’Etat

(Hegel, La Raison | | |dans l'histoire) | | |* "L'histoire du monde n'est pas le lieu de la félicité. Les périodes de bonheur y sont des pages blanches." (Hegel, La Raison dans | | |l'histoire) | | |* "La Raison gouverne le monde" (Hegel

il s’ensuit qu’elles sont respectivement menacées de dangers différents. Le danger de la liberté antique repose sur une aliénation de l’individu, que l’État écrase l’individu. Mais le danger qui guette le liberté moderne est, comme le suggère Tocqueville, que l’individu soit trop absorbé par la poursuite de ses intérêts individuels et renonce à ses droits de partage du pouvoir politique. Il conclut son discours en expliquant la nécessité d’apprendre à combiner ces deux types de liberté. « De

consiste au contraire à ne pas être empêché de rechercher le bonheur comme on l’entend. Il faut donc instituer une frontière entre la vie publique et la vie privée et s’affranchir de la contrainte collective, pour être libre de participer à la vie privée et s’y épanouir. Chaque fois que l’État sort de son rôle et franchit cette ligne il devient insupportable. Conclusion « Que l’État se borne à être juste, nous nous chargeons de notre bonheur » écrit Benjamin Constant. L’État arbitre serait donc

? Le despotisme éclairé comme le qualifiait les philosophes rationalistes du XVIIIe siècle trouve-t-il une justification, y compris dans la société d’aujourd’hui ? Disciples des philosophes, ces souverains œuvraient pour le bien de l’Etat et le bonheur de leurs sujets, dans le sens du progrès et conformément à la pensée des Lumières. Cet absolutisme semblait alors légitimé par la raison. Avec cet éclairage, l’action de Napoléon Ier prend sens. En effet, le consulat issu du coup d’Etat du 09 novembre