Tocqueville Le Bonheur

je me fusse inscrit sur le registre des vainqueurs, j'aurais une pension aujourd’hui. FRANÇQIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND. Mémoires d’outre-tombe Texte 2 Ce récit est tiré d’une Histoire de' la Révolution française. Les vieillards qui ont eu le bonheur et le malheur de voir tout ce qui s'est fait dans ce demi-siècle unique, où les siècles semblent entassés, déclarent que tout ce qui suivit de grand, de national, sous la République et l'Empire, eut cependant un caractère partiel non unanime, que

affirmer si Dieu existe ou non et qui donc ne pratiquent pas de religion) *raisons : urbanisation, industrialisation, conflit entre les valeurs de la religion et celles de la société contemporaine cad que le bonheur d’ici bas passe avant le salut de l’au-delà (=matérialisme, recherche du bonheur, de la réussite individuelle) * en 1960, 80% des américains estiment que la religion pouvait résoudre tous leurs problèmes, ils ne sont plus que 58% aujourd’hui. * 40% des américains changent de religion

• « L'individualisme est un sentiment réfléchi qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables de telle sorte que, après s'être créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même ». TOCQUEVILLE (penseur politique français). Ainsi, un impact pour la société est la « crise de la citoyenneté » soit, un danger pour la démocratie. Exemple : la hausse du taux d’abstention lors des consultations électorales. ➢ Un danger

spirituel. Aussi apparaît l’idée que le pouvoir n’est donné que pour servir le peuple. Suivant la formule de Saint Thomas d’Aquin le pouvoir vient de Dieu à travers le peuple. Ainsi le souverain doit d’une part respecter la morale et rechercher le bonheur de son peuple( voir, au moyen age, la théorie des deux glaives). Il est à remarquer que, dans cette organisation politique, le pouvoir religieux entend surveiller et même contrôler le pouvoir civil sans pour autant le remplacer. Il y a véritablement

raison d'État. la raison d'être du pouvoir absolu échappe au contrôle. de fait, ce dernier ne s'explique pas et ne peut être critiqué. L'État représente le bien. Le prince a la connaissance de la vérité. Là où l'État règne, règnent à la fois bonheur des sujets et vérité. Il ne peut donc y avoir aucune opposition ni aucune discussion. Le pouvoir est stable et invariable. » Résumé du cours Share on facebook Share on twitter Share on email Share on print More Sharing Services 49 cours magistral

que sa qualité de représentant de Dieu ne lui confère pas une légitimité absolue, soit, dans une optique plus concrète prenant en compte la finalité du pouvoir, parce qu’on estime que la monarchie telle qu’elle existe ne garantit pas à chacun le bonheur auquel il aurait droit, la question consiste à définir le « bon » modèle de gouvernement. La démocratie, qui associe au pouvoir l’ensemble de la collectivité, apparaît dès lors comme l’horizon de toute réforme politique d’envergure. 3.1 La « révolution

classiques (Marx et Weber) cherchent à expliquer le CS par un seul facteur. Mais cette thèse est aujourd’hui remise en question : le CS serait dû à plusieurs facteurs. Auteurs Interprétations Alexis de Tocqueville C’est la recherche de l’égalité qui est à l’origine du CS. Les sociétés démocratiques recherchent l’égalité. Cette passion pour l’égalité entraîne des transformations au niveau du comportement des individus : montée de l’individualisme négatif

futur Président des États-Unis, s’attachent très tôt à légitimer la division et la nouvelle organisation politique au nom des droits naturels. Parmi ces droits affirmés dans la Déclaration d’indépendance de 1776, le droit de chacun à la recherche du bonheur suppose comme condition fondamentale de sa réalisation, l’exercice du droit naturel suprême de se gouverner soi-même. Jefferson affirme que le peuple est non seulement la source, mais aussi l’unique dépositaire du pouvoir, contribuant ainsi à la diffusion

Lumières . Le XVIIIe siècle marque un basculement dans la conception de la démocratie. Les philosophes des Lumières croient en l’émancipation de l’homme qui, grâce à la raison, peut être libre et atteindre ainsi le bonheur. Ils critiquent donc la monarchie absolue et revendiquent le respect des libertés fondamentales, garanti par la séparation des pouvoirs. Les révolutions américaine et française permettent de mettre en œuvre l’idéal démocratique tout en ouvrant la

siècle. L'exigence de justice et de vérité. Selon GM. il faut expliquer comment a été pensée l'application des droits de l'homme aux colonies à la fin du XVIIIe, s'interroger sur les ambiguïtés du mouvement abolitionniste (Lamartine, Schœlcher, Tocqueville), expliquer le processus qui donnerait une légitimation républicaine à ce legs de la monarchie qu'était la "conquête de l'Algérie" et excluant les indigènes coloniaux du bénéfice des droits de l'homme. L'invasion de l'Éthiopie à Mussolini en 1935