Tocqueville Le Bonheur

représente (liberté, statut social). On retrouve ici le principe de distinction évoqué plus haut. Mais chez Baudrillard, l'irrationalité est totale car le consommateur pense pouvoir accéder au bonheur par la consommation, car en s'appropriant les signes du bonheur (des objets), il est persuadé que le bonheur va suivre. En réalité, la société de consommation fait son malheur car il désire toujours plus (publicité), il est donc constamment frustré. Ceci es t incompatible avec la thèse de maximisation

croissance économique -Petite minorité de riches, grande majorité de pauvres, peu ou pas de classe moyenne : répartition inégale des richesses Les inégalités persistent entre les nations : fracture sociale mondiale La croissance n’apporte pas le bonheur, le cadre des vie des individus : Corrélation = deux variables évoluent dans le même sens (corrélation positive) ou dans des sens opposés (négative) mais il y a une relation de cause à effet. Il y a une corrélation entre le PIB et l’indice de

ou religieuse. C’est la conception puritaine de la morale des affaires. L’intérêt bien compris et la morale vont donc de plus en plus faire bon ménage. Dans la société américaine, il apparaît qu’il vaut mieux être utile au bonheur de tous, comme le fait remarquer A. De Tocqueville, plutôt que de rêver à des vertus comme dans la morale aristocratique de l’ordre ancien. En d’autres termes, l’imagination crée la valeur en éloignant le sujet de ce qui peut dans la vie courante l’amener à faire des compromis

diriger les conduites Cela signifie que ce qui relève de la morale envers moi-même ne regarde pas l’État. Ce dernier n’a de légitimité que pour régler les rapports/interactions entre les hommes.● Hobbes l'État est un rempart contre la violence ● Tocqueville: La tutelle de l'État est-elle une nouvelle servitude : paradoxe : la démocratie permet l’expression des libertés, et en même temps c’est elle qui conduit les hommes à se préoccuper d’autres choses que des questions politiques. ● Montesquieu la

déclaration d’indépendance dans laquelle ils revendiquent l’indépendance des colonies, listent les griefs faits à l’encontre de la Couronne et les motifs de sécession, parmi lesquels des droits dits inaliénables : la vie, la liberté et la recherche du bonheur, en affirmant que les Hommes naissent tous égaux. Ils affirment le principe du « self-self- governement governement », comme quoi le peuple est l’unique source et dépositaire du pouvoir, en vertu de ces droits, ce qui est à l’origine de la démocratie

questions  de  la  romancière  américaine  Mary  McCarthy  et  éclaire  cet  aspect de sa thèse. Elle avance d’abord avec modestie que, contrairement à ce qu’elle a prétendu, la  tradition brisée et le fil d’Ariane perdu ne sont pas nouveaux : Tocqueville, déjà, « a dit que le passé a cessé  de  jeter  sa  lumière  sur  l’avenir  et  que  l’esprit  de  l’homme  marche  désormais  dans  les  ténèbres. » Ainsi, on peut conclure avec Arendt, que rien de grand ne s’est  fait dans  le monde sans  qu’un 

convaincu que l’on doit être le premier acteur de son Histoire. Quand on aime sa Patrie, on se pose constamment cette question : suis-je en train de servir les intérêts de mon pays ? Que puis-je donner pour lui ? Ce patriotisme-là est une force. Tocqueville a dit : « il n’y a au monde que le patriotisme, ou la religion, qui puisse faire marcher pendant longtemps vers un même but l’universalité des citoyens ». Parce que vous partagez le même amour de votre pays, vous pouvez puiser la force nécessaire

que "cercle", "coterie", "bureau d'esprit" (par dérision), ou "compagnie".     Notre Histoire s'est persuadée depuis longtemps d'un double paradigme : il y a un lien causal entre salon et Lumières, et un autre entre Lumières et Révolution. Tocqueville en effet s'attriste que ces beaux salons fréquentés par les littéraires précipitent la Révolution, car —le passage est célèbre— « vers le milieu du XVIIIè siècle, les hommes de lettres devinrent les principaux hommes politiques du pays?» Un enchaînement

Traduit et commenté partout dans le monde occidental (cf. date du texte = de la traduction en français). Renvoie au “modèle” libéral anglais et à son prestige dans l'Europe libérale du XIXe siècle. Mais il faut nuancer, car Mill est inspiré par Tocqueville par exemple (qu'il a commenté dans un de ses mémoires). Il s'agit d'une réponse (esquissée dès 1854) à Sphere and Duties of Government, traduction anglaise en 1854 d'un ouvrage d'Alexandre de Humboldt (datant des années 1790). Mill s'efforce d'y

pour la personne qui en est le siège et qui s’autodétruit lentement : • Clivage : barrière étanche que met l’individu entre ce à quoi il se réfère (par ex. « Au nom du dieu miséricordieux ») et l’acte : tuer. Ou entre ce qu’il déclare « libération-bonheur de l’humanité » et ce qu’il met en œuvre « dictature du prolétariat », goulags, etc. Le clivage ou schize se retrouve pareillement dans les distinctions qu’opère le militant entre lui et l’extérieur, (l’aryen et le non-aryen, le fidèle et l’infidèle