Tractatus logico-philosophicus

et à montrer une profonde analogie entre la situation où nous nous trouvons en fin de II (l'impossible définition de nous-mêmes) et ce qu'il appelle "l'inexprimable" dans le Tractatus logico-philosophicus (6.522). On peut même, à la lumière de cette dissertation, bien mieux comprendre la portée de la dernière phrase du Tractatus : lorsque Wittgenstein nous enseigne qu'il faut bien, contraints et forcés, taire l'inexprimable, il nous place dans une position intolérable : car même si nous ne pouvons pas

savoirs (et notamment des sciences humaines) par comparaison avec les mathématiques. Plus rares sont ceux qui comme Wittgenstein se sont attachés à « démystifier » les mathématiques et leur prétendue « pureté ».Si, dans sa première œuvre, le Tractatus Logico Philosophicus, Wittgenstein demeure attaché à une conception qui apparente les mathématiques à la logique (sans faire de cette dernière leur fondement comme Russell), il va ensuite présenter une conception tout à faire originale. Selon lui, les « nécessités »

savoirs (et notamment des sciences humaines) par comparaison avec les mathématiques. Plus rares sont ceux qui comme Wittgenstein se sont attachés à « démystifier » les mathématiques et leur prétendue « pureté ».Si, dans sa première œuvre, le Tractatus Logico Philosophicus, Wittgenstein demeure attaché à une conception qui apparente les mathématiques à la logique (sans faire de cette dernière leur fondement comme Russell), il va ensuite présenter une conception tout à faire originale. Selon lui, les « nécessités

idéographies précédentes. Était-ce l’ébauche d’une troisième idéographie? On mesurera l’importance des changements signalés en rappelant qu’ils correspondent très exactement aux objections principales que Wittgenstein souleva contre Frege dans le Tractatus logico-philosophicus, parmi quelques magnifiques éloges. Guidé par le désir d’étendre le caractéristique algébrique afin qu’y soient exprimées dans un langage homogène les propositions arithmétiques et leur déduction, Frege crée de toutes pièces la théorie

transformer). [ 4 ]. Sartre avait souligné cet aspect. Un rocher ne se présente comme obstacle qu’à partir d’un projet donné. Pour un autre projet, il peut se présenter au contraire comme un appui, un outil, un instrument. [ 5 ]. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus. [ 6 ]. « Le soleil, ni la mort ne se peuvent regarder fixement ». La Rochefoucauld, Maximes et réflexions morales, § 29.

ce sont les faits : que nous nous situions dans le langage courant, dans le cadre du droit ou des sciences, le fait est bien, en tant que point de comparaison, ce qui garantit la vérité d’une proposition. Ainsi pouvons nous inspirer du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein (nous noterons TLP par la suite) et émettre l'hypothèse suivante, qui correspond exactement à la proposition 1.1 : "Le monde est la totalité des faits, non des choses". Autrement dit, les constituants du monde sont les

avons dans la tête, c’est notre vue sur le monde, c’est la représentation que nous avons du monde. Mais qu’est-ce que « le monde » ? Sur quoi porte la croyance ? La croyance est-elle objective ou bien subjective ? Le monde, d’après le Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein, n’est pas constitué d’objets, mais de faits, c’est à dire de relations entre objets.  Est objectif ce qui se rapporte à l'objet de la connaissance. Un jugement est objectif s'il est conforme à son objet. (Accord

douteuses. Par ailleurs, certains philosophes appartenant au courant de la philosophie analytique considèrent que l'Homme ne doit pas se poser de questions métaphysiques et essayer d'y répondre car il n'en a pas la capacité. Ainsi, dans le Tractatus logico philosophicus, Wittgenstein explique que « ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire », et Russel affirme que les métaphysiciens « sont des musiciens sans talents ». Considérer qu'il est vain de se poser des questions sans réponse certaine, ou

sont vaines et se préoccuper uniquement de satisfaire ses besoins les plus simples. Cette idée sert de fondement à plusieurs courants philosophiques, notamment le positivisme logique ou encore la pensée exposée par Wittgenstein dans le Tractatus logico-philosophicus. Cependant, on choisira ici de s’intéresser plus particulièrement à la thèse d’Épicure, présentée en particulier dans la Lettre à Ménécée. Selon celle-ci, le bonheur est le but ultime de l’Homme, et sa réalisation correspond à l’accomplissement

littéraire n’étant qu’un ornement commode ou séduisant pour faire passer un message ou une leçon. Au contraire même, c’est ici une compréhension plus large de l’éthique qui se trouve mobilisée ici, celle notamment que Wittgenstein a élaborée dans son Tractatus, et selon laquelle l’éthique « n’a pas de domaine particulier au sujet duquel elle formulerait des vérités d’une espèce spéciale16 ». Cela signifie que l’éthique dont il est question à propos de la littérature, est moins de l’ordre d’un discours