Vanité

Blaise Pascal Les Pensées Dans ses liasses, Blaise Pascal nous expose sa réflexion sur la misère de l’homme, sur sa vanité, sa misère, le pourquoi de ses actions et les raisons de ces actions. Les Pensées peuvent ainsi concrétiser une anthologie du genre humain, bien que contradictoire car défendant l’absurdité des vanités humaines et réfutant celles-ci, tout en les glorifiant. Blaise Pascal émet par ailleurs un certain nombre de réflexion sur la justice, et sur la force. Dans la pensée 56

nos vies qu’elle est même devenue une source de vanité, entraînez-vous le plus possible pour devenir le meilleur et devenir une star, voilà ce que disent les publicités à la télé ou dans les magazines. On est en droit de se demander si cela est vraiment juste, est ce que Georges Duhamel a raison en se disant que « Le sport est la plus étonnante école de vanité » ? Prenons comme exemple Cristiano Ronaldo, ce footballeur est devenu un icône de la vanité dans ce monde, grace au sport il gagne plusieurs

Aussi, nous semble-t-il essentiel d’étudier en quoi consiste la vanité humaine. b) La vanité de l’Homme Le thème de la vanité est très exploité dans l’œuvre de Pascal, d’ailleurs, « Vanité » est le titre d’une liasse au programme, liasse la plus volumineuse. Pascal va ainsi montrer les souffrances qui découlent de l’omniprésence de cette vanité. En effet, vivre dans un monde dominée par la vanité génère le malheur, la misère. La vanité, c’est tout d’abord le caractère de ce qui est vide, sans intérêt

d'Henriette d'Angleterre, épouse du frère du roi, Philippe d’Orléans, plonge la cours dans l’affliction la plus profonde. Le prélat prononce lors des funérailles un discours d'hommage resté célèbre, qui invite à méditer sur le sens de la vie et sur la vanité de notre passage sur terre au regard de l’épreuve de vérité que constitue la mort dans une perspective chrétienne. C’est un extrait de cette oraison funèbre dont nous allons proposer l’explication. [Problématique :] Nous chercherons à montrer que

artistique, apparaissent des peintures d'un genre nouveau appelées « les Vanités » où l’on retrouve le crâne accompagnant un type de nature morte. On retrouve fréquemment dans les Vanités les mots célèbres issus de l'Ecclésiaste (1.2) : "Vanité des vanités, tout est vanité". Ces mots apparaissent souvent dans les tableaux sous forme d'inscriptions sur un phylactère ou un billet mais on les remplace parfois le terme de Vanité par la locution latine traduite par « souviens-toi que tu vas mourir ».

noirceur de son regard porté sur la société de son temps, car le triomphe est celui d’un homme qui n’a cessé de servir des femmes au gré de ses désirs ou de ses besoins et qui, hormis ce talent, paraît n’en avoir aucun. Aussi étudierons-nous la vanité de ce personnage, qui vit à cet instant la réalisation de ses plus ardents espoirs. Qu’il est loin l’ex-hussard, maladroit et honteux, faisant sa première sortie chez les Forestiers ! L’homme ne doute plus de lui, a tel point qu’il pense que la

une exclamation étroitement liée à la notion de « divertissement », c’est-à-dire à la fuite de sa condition dans des occupations vaines, superficielles, détournant l’homme de l’essentiel → lien avec la notion de vacuité –cœur « creux »- et donc de vanité - liasse par laquelle s’ouvre la partie au programme - « Grandeur et misère de l’homme » d’où ce lien entre la citation proposée et le thème de la misère de l’homme –nature faible, corrompue, déchue, misérable - analyse de la citation

divertissement, point de joie ». I Examen de l'énoncé de la thèse qui met en évidence la vanité humaine et les effets surprenants du divertissement. Les deux caractéristiques de la condition humaine : le malheur lié à l'ennui et la vanité, c'est-à-dire le vide et l'inconsistance vont être développés pour montrer à quel point l'homme s'ennuierait sans cause d'ennui. Le paradoxe en ce qui concerne la vanité est appuyé sur l'antithèse qui fait l'état d'une part de « nulles causes essentielles d'ennui

les figures minérales, la métamorphose, le travestissement ou le déguisement (comme dans L'Astrée), le rêve, le songe (La vie est un songe de Calderòn de La Barca), le sommeil, le miroir, le double, le corps humain, la vanité des choses (« Vanité des vanités, tout n’est que vanité »). Une place primordiale est accordée au décor et le rappel de la fiction à sa nature d'artifice est assez courant. Les productions baroques usent de manière assez régulière du procédé de mise en abyme et ont souvent pour

Le divertissement est lié à plusieurs concepts pascaliens : la misère, car c’est pour l’oublier qu’on se divertit ; la vanité, parce qu’il n’y a pas de preuve plus évidente de vanité que ce remède aux maux des hommes ; l’imagination, qui nous permet de fuir le présent, de nous détourner de ce que nous sommes réellement. En effet, le divertissement, au sens pascalien, est le moyen qui nous détourne de nous-mêmes, qui nous empêche de regarder la réalité en face. Dans le fragment 124, il nous dit :