Verité Et Superstition

croyance religieuse et la pensée rationnelle. La raison paraît entrer en conflit avec la religion, en tant par exemple qu'elle promeut un savoir qui a pu contredire les certitudes religieuses antérieures. ■ Toutefois, on peut se demander si les vérités religieuses sont nécessairement irrationnelles et si la raison ne peut également conduire la pensée au seuil de la croyance religieuse. ■ Le problème est alors de savoir si la raison entre nécessairement en conflit avec la croyance ? 1. Épicure

Préface du traité théologico politique de Spinoza Si les hommes étaient capables de gouverner toute la conduite de leur vie par un dessein réglé, si la fortune leur était toujours favorable, leur âme serait libre de toute superstition. Mais comme ils sont souvent placés dans un si fâcheux état qu’ils ne peuvent prendre aucune résolution raisonnable, comme ils flottent presque toujours misérablement entre l’espérance et la crainte, pour des biens incertains qu’ils ne savent pas désirer avec mesure

d’un Dieu puissant et on est fragiles devant lui. Il est plus fort, c’est le sauveur. L’origine de la religion n’est pas sacrée mais tout le contraire, elle est très humaine (« C’est humain, trop humain » Nietzsche). Si les religions sont des superstitions, elles sont un mensonge. Les religions ne nous enseignent que des idées imaginaires et inadéquates qui ne pourront pas nous sauver. Si elles nous mentent, elles sont immorales. Si la religion est immorale, elle ne peut pas fonder la morale des

savoir et pas seulement une croyance, si je ne mets pas ce savoir à l’épreuve ? De la même manière, comment puis-je éprouver ma croyance si je ne la mets pas en relation avec le savoir de telle sorte que je puisse au moins prétendre à la valeur de vérité de ma croyance : une croyance que l’on saurait être fausse vaudrait-elle encore la peine d’être crue ? Par conséquent, la frontière entre le fait de croire et de savoir ne semble pas réductible aussi facilement qu’on aurait pu le penser, à une relation

fanatisme est une maladie : 1) Le recours a l’analogie pour définir le fanatisme : - Le présent de vérité général L1 : «  Le fanatisme est a la superstition ce que le transport est la fièvre est a la colère » permet a Voltaire de mettre en place un raisonnent par analogie il établit un // entre la superstition comparée a la fièvre et a la colère. Le fanatisme est présenté comme l’effet de la superstition tout comme le transport et l’effet de la fièvre - les périphrases L3 «  Celui qui a des extases

n’y prenons garde, induire en erreur, mais elle n’est pas une erreur en elle-même. Vu la difficulté que nous éprouvons pour distinguer la vérité de l’illusion, dans le légitime désir d’habiter un monde cohérent, nos espoirs se reportent sur la conscience, que nous sommes tentés de considérer comme un élément majeur de raison, de connaissance et de vérité. Alors, la conscience peut-elle engendrer l’illusion? La question pourrait bien être remplacée par "La conscience est-elle à l’origine de l’illusion

irrationnels sur les croyances fondées sur la superstition et les préjugés. Il s'efforce de démontrer les mécanismes qui conduisent les hommes à accepter facilement ce qui les arrange et à chercher de manière peu réfléchie la cause du phénomène dont l'authenticité n'a même pas été prouvée ... * Registre - Ironique : Fontenelle pousse le lecteur à s’interroger sur ce qu’on a pu vouloir dire. * Visée * Auteur * Dénonce la superstition en discréditant les oracles, les miracles

du pourquoi. Dans le texte qui suit, je ferai l’analyse du chapitre III du roman Zadig ou la destinée de Voltaire. Je démontrerai qu’on retrouve à l’œuvre les principes de l’esprit philosophique, qui s’oppose aux modes de pensée par préjugés et superstitions dans le chapitre III Le chien et le cheval. La puissance du discours de Zadig, la mauvaise impression de la justice envers le personnage principal et l’exclusion due à ce savantissime sont les idées dont il sera question. L’adoption de l’esprit

siècle. Ils défendent les valeurs nouvelles et contribuent à la transformation profonde de la société. Les philosophes des lumières veulent « éclairer » leurs concitoyens pour lutter contre l’ignorance, les préjugés, les croyances absurdes et les superstitions. B Le contexte historique : La philosophie de John LOCKE (1632-1704) se répand progressivement en France. Pour lui, le peuple reste le seul souverain véritable, et tous les hommes possèdent des droits naturels et indéniables. Or louis XV meurt

sentiment que l’homme a de sa finitude et de sa dépendance à l’égard d’une puissance qui le dépasse. Elle est donc basée exclusivement sur la foi, elle n’est pas démontrable et dérive de la confiance. L’acte de foi nécessite d’un engagement total à une vérité dont incertaine et angoissante. Pour de nombreux philosophes, la religion nie la pensée critique et l’accès total à la raison pour les hommes. Le fait de croire en un être supérieur nous fait adopter un comportement soumis et borne les hommes à des