Verité Et Superstition

(« Abbé »). B) Le fin stratège : déjouer la censure Voltaire est fin stratège car il ne relève que les éléments favorisant ses thèses. Il perd en crédibilité, il gagne en alacrité, en force polémique. L’on en vient parfois à se demander si la vérité des faits ou des dates importe autant qu’on le croyait. Le lecteur est censé croire sur paroles bien des affirmations sans preuves, comme dans l’article « Christianisme » s’appuyant sur l’autorité de « savants » dont ni les noms, ni les œuvres, ne

douleur Les 3 évidences * La passion ou affection (pathos), évidence du plaisir et de la douleur. Le plaisir nous fait connaître une cause de plaisir, et la souffrance, une cause de souffrance. L’agréable et le pénible sont donc des critères de la vérité. * La sensation ou impression sensible : la sensation ne réagit que si elle est excitée par une cause extérieure qui existe donc nécessairement. * La prénotion (prolepsis) : il s’agit de conceptions générales intérieures de l’âme, formées

garantit le cheminement du raisonnement. Elle est source de connaissance et facteur de modération. Raison → Raisonné, rationnel et raisonnable. ← Caractérise le philosophe dans tous ses comportements. C'est un homme qui réfléchit et qui admet la vérité si elle a été prouvée par l'observation scientifique de faits ou par un raisonnement logique, il oppose la méthode expérimentale. ( Consiste à s'assurer du fait avant de s'inquiéter de la cause pour éviter le ridicule de trouver la cause de ce qui

combattent l'irrationnel, l'arbitraire, la superstition. Ils ont influencé sur la déclaration d'indépendance des Etats-Unis (une nouvelle nation est proclamée, ils se séparent de la Grande-Bretagne) et la Révolution française. Voltaire est un philosophe qui écrit contre l'intolérance (et contre notamment le fanatisme religieux). Pour lui, il ne peut y avoir de progrès de l'humanité et de la civilisation sans tolérance. Il est engagé au service de la vérité, de la justice, de la liberté de penser

d’abords celui de la vérité, la foi religieuse est une croyance inconditionnelle, absolue en des idées métaphysiques dont rien ne prouve la vérité, en effet croire n’est pas savoir et pourtant le croyant éprouve de l’intérieur la certitude subjective de la vérité de sa foi. Croire n’est pas savoir; c’est croire savoir; or si je crois savoir je ne cherche plus la vérité, ce sentiment immédiat d’une vérité sans preuve s’oppose donc à la recherche philosophique et scientifique de la vérité. Il n’y a aucunes

rétrospectivement de sa propre vie. Invention d’un ^double^ de l’auteur. Ce dernier raconte sa vie de façon romanesque sans vraiment avouer que c’est lui-même, le narrateur, même s’il dit ^je^ ne respecte pas le pacte, il peut déformer la vérité. Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain né en 1915 de parents amazighs, a été à l’école coranique, puis l’école française et ensuite au collège de fès, il a occupé plusieurs postes administratifs aux ministères de la culture, de l’éducation

Expressions : « Démêler les causes », « pouvoir démêler la vérité ») • Savant utilisant une méthode expérimentale : observer puis à comprendre. o Rythme ternaire avec un point d’orgue sur le mot « connaissance ». o Métaphore (l’horloge = progrès) • Esprit d’examen hérité de Descartes 2. Un esprit de raison • Raison : pilier de l’esprit philosophique o Chiasme (grâce → Chrétien, raison → philosophe) être qui bannit les superstitions • Philosophe : « l’être raisonnable » • Les lumières (marche

Article « Fanatisme », Voltaire, Dictionnaire philosophique portatif, 1764 « Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un fanatique novice qui donne de grandes espérances; il pourra bientôt tuer pour l'amour de Dieu. Barthélemy Diaz fut un fanatique profès. Il avait à Nuremberg un frère, Jean Diaz, qui n'était encore

donc que la compréhension du monde relève de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de Créateur. Sur le plan politique, ils considèrent que les prêtres participent à la domination des princes sur les peuples, régnant sur eux par la superstition [2]. L'école de Padoue conteste en particulier la notion de miracles et d'oracles, affirmant la seule existence du déterminisme naturel [2]. Alors que la monarchie française repose sur une légitimité divine, on comprend facilement la menace que

accepte le dogme au contraire du philo. II) Fondation d’une morale laïque Le philo. Se situe hors du champ religieux. La religion de la connaissance remplace la religion. Il refuse toute vérité révélée. Ainsi la science des faits remplace la réflexion métaphysique ⇨ « sciences des faits » =le philo. Refuse une vérité dogmatique remise en cause de la métaphysique. Réflexion à partir du réel. On arrive à la connaissance par l’observation. Faits pour « le bien être » →pas d’égoïsme, conduite raisonnable