Verité Et Superstition

raison par l’alphabet’’ de VOLTAIRE (1764) (535 pages) Il est composé de 73 articles. Voici des commentaires de quelques-uns. Bonne lecture ! “Antitrinitaires” «La morale n'est point dans la superstition, elle n'est point dans les cérémonies, elle n'a rien de commun avec les dogmes. On ne peut trop répéter que tous les dogmes sont différents, et que la morale est la même chez tous les hommes qui font usage de leur raison» (article “Morale”). Voltaire

pas? Est-ce qu'il est possible de se passer de toute croyance, qu'un homme puisse ne jamais croire dans sa vie? Tout d'abord, qu'est-ce que la croyance? C'est le fait de croire, de tenir pour vrai, de donner son assentiment en vue de la vérité. La croyance peut être une opinion simple, c'est-à-dire un jugement que l'on pose et qu'on pense être vrai mais qui peut tout de même être faux, car il y a une part de doute. Il y a aussi la croyanceen tant que dogmatisme, la personne exprime une

de toute chose et parvenir à la vérité : il s’agit de sortir des préjugés et des superstitions. Facteurs : - les découvertes scientifiques qui ont modifié la conception que l’homme avait jusque là du monde. (électricité, machine à vapeur, magnétisme…) - la multiplication des voyages à l’étranger qui ont permis de connaître d’autres coutumes et d’autres croyances. On commence à prendre conscience des différences, rien n’assure l’homme qu’il détient la vérité … Expérience : la théorie ne suffit

pour toujours leur certitude et leur évidence. Les choses de fait, qui constituent la seconde classe d’objets sur lesquels s’exerce la raison humaine, ne donnent point lieu au même genre de certitude ; et quelque évidence que soit pour nous leur vérité, cette évidence n’est pas de même nature que la précédente. Le contraire d’une chose de fait ne laisse point d’être possible, puisqu’il ne peut impliquer contradiction, et qu’il est conçu par l’esprit avec la même facilité et la même distinction que

dynamisme des roturiers à l'inaction de ceux qui se sont seulement « donné la peine de naître » : Le paysan parvenu de Marivaux et le mariage de Figaro( 1784) 3)La foi dans le Progrès Dans la lutte contre toutes les formes d'obscurantisme et de superstition : Les sciences jouent un rôle important et la diffusion du savoir est perçue comme la base même de toutes les transformations l'Encyclopédie est l'ouvrage majeur du siècle : Somme des connaissances de l'époque, elle se veut oeuvre de vulgarisation

imbéciles de la superstition. La religion rend le païen superstitieux et le mahométan fanatique : leurs cultes les conduisent là naturellement (voyez Paganisme, voyez Mahométisme) ; mais lorsque le chrétien s'abandonne à l'un ou à l'autre de ces deux excès, dès lors il agit contre ce que lui prescrit sa religion. En ne croyant rien que ce qui lui est proposé par l'autorité la plus respectable qui soit sur la terre, je veux dire l'Eglise catholique, il n'a point à craindre que la superstition vienne remplir

l’erreur comme moment du vrai, là où la mauvaise interprétation nous place, religieusement, dans l’apostasie. En effet, s’instruire c’est comprendre pourquoi ce qu’on jugeait vrai est faux ou incomplet (usage critique de la raison). Le rapport à la vérité et à l’erreur est inversé dans ces deux usages, c’est pourquoi il s’avère impossible de faire « dialoguer » le croyant et le critique. La politique existe, du reste, justement parce que le dialogue ne suffit pas à régler les problèmes communs, parce

n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. » - Enumération : « préjugés, « fanatisme », superstition », « mensonges » idées contre lesquelles les philosophes des Lumières ainsi que les révolutionnaires ont lutté. - Ces idées sont

fonctionnement du système solaire, de la forme de notre planète et de son évolution autour du soleil, que « l’illustre » Galilée a payé par de l’emprisonnement avant de devoir se rétracter, c’est une lutte contre l’ignorance qui engendre souvent les superstitions et le fanatisme. Vous qui pensez qu’ « en politique comme en morale, c’est un grand mal que de ne pas faire le bien », pouvez-vous imaginer un seul instant que laisser l’homme dans l’ignorance serait lui faire du mal ? Allons donc ! Je sais que

science apparait souvent comme la démarche la plus rigoureuse et la plus sure de la pensée humaine. 2 – une marche contrôlée vers la vérité : La science a constitué une alternative au croyance qui explique les phénomène par un recours facile et paresseux a des forces occultes. La science permet de comprendre les phénomène, d’échapper aux préjugés, aux superstition qui maintiennent les Hommes dans la craintes. 3 – la maitrise sans précédent de la nature La science ne libèrera pas seulement les