Zarifian

perspective, il semble que la capacité des équipes à créer collectivement du sens facilite la coordination et rend ainsi possible une action collective efficace. En prenant en compte la notion d’espace d’intersubjectivité, notamment développée par Zarifian. la communication permet , selon l’auteur, de mettre en place des espaces d’intercompréhension qui sont à la base du travail collectif : «Travailler ensemble, c'est de plus en plus communiquer, au sens de construire et développer un espace d’intersubjectivité

classements techniques des postes de travail ne suffisent pas pour définir les savoirs professionnels exigés) et en même temps, il préfigure de nouveaux modes de gestion des ressources humaines. 5.5.2. La compétence et ses enjeux Philippe Zarifian a mené des enquêtes au début des années 80 sur des PME du secteur de l’ameublement. Il constate que les directions d’entreprise ne peuvent plus se contenter de l’évaluation des seules aptitudes physiques ou corporelles de leur main-d’œuvre (rapidité

qualification était davantage à rapporter à la définition du poste de travail, celle de compétence renvoie à une nouvelle manière dont les entreprises qualifieraient le travail qui serait plus centré sur l’individu et ses qualités. Voir Philippe Zarifian, « De la notion de qualification à celle de compétence », Cahiers français, n° 333, juillet-août 2006, p. 8-13. 3 Colloque international – Nantes, 13 14 et 15 juin 2007 « La fabrique de populations problématiques par les politiques publiques

F. Bournois, J. Duval-Hamel, J. Rojot, S. Roussillon, R. Sainsaulieu Ed. Eyrolles 2003 Bibliographie ● Pour un schéma d'anlyse des communications – A. Mucchielli – Revue Humanisme & entreprise ● Travail et communication – P. Zarifian – Ed. L'Harmattan 1995 ● Le nouveau visage de la com'interne: réflexions, méthodes, guide pour l'action – E. Rencker – Ed d'Organisation – Collection Ressources humaines - 2007 Revue – Stratégies (Marketing – Communication – Médias)

donné pour qu’il y ait adéquation entre les deux afin que l’entreprise n’ait pas de besoin en formation. L’entreprise part du principe que c’est au système éducatif de former les salariés et de les former par rapport aux attentes de l’entreprise. ZARIFIAN – C’est une vision intégrée de la compétence. La compétence englobe à la fois la prise d’initiative et de responsabilité et l’intelligence pratique des situations de travail. L’autonomie et la prise d’initiative ne sont pas forcément des comportements

mécanismes de contrôle, Université de Reims Ü Rouby E., Solle G., Gestion "par" les compétences et positionnement du contrôle de gestion ?, Université de Nice Ü Zacklad M., la Théorie des transactions intellectuelles, Intellectica, 2000/1 Ü Zarifian P., Les conflits temporels et les divergences stratégiques à l'épreuve de la gestion par les compétences, Université de Marne-la-Vallée Ü Villesque F., Le processus budgétaire comme jeu d'interactions organisationnelles, Actes de l'AFC Cours

l'intégration des mécanismes de contrôle, Université de ReimsÜ Rouby E., Solle G., Gestion "par" les compétences et positionnement du contrôle de gestion ?, Université de NiceÜ Zacklad M., la Théorie des transactions intellectuelles, Intellectica, 2000/1Ü Zarifian P., Les conflits temporels et les divergences stratégiques à l'épreuve de la gestion par les compétences, Université de Marne-la-ValléeÜ Villesque F., Le processus budgétaire comme jeu d'interactions organisationnelles, Actes de l'AFCCoursÜ Berland

travail : l’employé de plus en plus éloigné (temps, espace, organisation) de la valorisation de son travail sur le marché= déconnexion entre l’effort et l’effet + impossibilité de mesurer les résultats Savoirs être en plus des savoirs faire (Philippe Zarifian le travail et la compétence…) La compétence =la prise d’initiative et de responsabilité avec succès…, faculté à mobiliser des réseaux d’acteurs autour des mêmes situations, à partager des enjeux, intelligence pratique des situations qui s’appuie

classements techniques des postes de travail ne suffisent pas pour définir les savoirs professionnels exigés) et en même temps, il préfigure de nouveaux modes de gestion des ressources humaines. 5.5.2. La compétence et ses enjeux Philippe Zarifian a mené des enquêtes au début des années 80 sur des PME du secteur de l’ameublement. Il constate que les directions d’entreprise ne peuvent plus se contenter de l’évaluation des seules aptitudes physiques ou corporelles de leur main-d’œuvre (rapidité

capitalisme cognitif, le travail est désormais appréhendé comme une activité enrichissante et créatrice de valeur qui exige du travailleur qu’il mobilise ses capacités relationnelles et comportementales ainsi que ses compétences – concept cher à P. Zarifian-. On pourrait voir ainsi le travailleur à la fois indépendant techniquement de l’entreprise et dépendant d’un savoir autonome qu’il distribuerait, constituant ainsi un salariat dit « de deuxième génération »[17] ; et de citer l’exemple emblématique