Droit

5210 mots 21 pages
SENEGAL

Situation institutionnelle

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La mise à jour de cette notice a été faite par M. Sory Baldé, étudiant au CEAN, IEP-Université Montesquieu-Bordeaux IV

Processus démocratique

L’expérience du pluralisme politique ébauchée par le président Léopold Sédar Senghor sous l’égide du Parti Socialiste (PS) s’est poursuivie avec son ancien Premier ministre, Abdou Diouf, dont la tâche sera de gérer au mieux l’héritage de son prédécesseur voire de le consolider. Cet héritage se trouve dans la position hégémonique que le PS a toujours eue depuis l’accession du pays à l’indépendance et qui s’est construite soit par absorption du seul parti d’opposition légale en juin 1966, soit par révision de la Constitution pour instaurer par la loi 76-26 du 16 avril 1976 un multipartisme contrôlé et limité à trois partis.
Sous le président Senghor, le PS a plutôt fonctionné comme un parti unique de fait, et il faut attendre l’arrivée d’Abdou Diouf au pouvoir en décembre 1980 pour que le Sénégal adopte le 24 avril 1981 le « multipartisme intégral » censé transformer le PS lui-même plus en parti politique qu’en arène de rivalités entre barons et de distribution des dépouilles qu’il est. Depuis cette date une quinzaine de partis politiques va se créer et tout l’enjeu politique est d’arriver à faire fonctionner les institutions et à jouer la règle de l’alternance démocratique dans la transparence.
Ce qui a caractérisé le pouvoir Diouf, c’est sa capacité à rebondir pour consolider l’héritage senghorien lorsqu’il y a péril en la demeure. Abordant son pouvoir dans une position de faiblesse politique (l’opposition dans son ensemble et son principal rival Abdoulaye Wade en particulier contestent sa légitimité) et de crise économique sans précédent renforcée par les effets pervers des plans d’ajustement structurel (chômage des diplômés, paupérisation croissante des populations urbaines et rurales avec la montée de mécontentements sociaux et du séparatisme

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