Bipartisme Rigide Anglais

d'idées différentes de celles des anglais. En GB, il y a des textes écrits sur les droits fondamentaux, par ces documents le parlement a réussi a limiter le pouvoir royal. Mais en Angleterre, ces documents se trouvent sur le plan formel au même niveau que de simples lois ordinaires. Pour un anglais il n'y a pas de différence entre un acte contraitre à la « constitution » et un acte contraire à la loi. C'est sur ce point là que les américains vont se séparer des anglais, sur l'équivalence entre principe

la « Constitution d’Angleterre » que la formalisation la plus connue de cette séparation sera faite. Montesquieu distingue trois pouvoirs : le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Ce qui l'intéresse dans le système anglais, c’est que les lois sont le fruit de la conjonction des trois éléments composant la Nation : le peuple, représenté par la Chambre des Communes, la noblesse, représentée par la chambre des Lords, et le Roi. En effet, tel qu’il fonctionnait alors, le

d’État. Les systèmes de pluralité de partis Le facteur déterminant est le mode de scrutin. Il génère 2 grands systèmes partisans : Le bipartisme Le multipartisme Mais, il existe d’autres facteurs dans la classification des systèmes de pluralité de partis. Des variantes existent dans la distinction entre bipartisme et multipartisme. Le bipartisme La définition La vie politique est dominée par deux grand partis rivaux, de telle sorte que l’un d’eux va détenir le pouvoir mais toujours

fonctionnement acec une absence d’interférences réciproques. Ainsi, le pouvoir exécutif ne peut intervenir dans l’élaboration des lois et le pouvoir législatif ne peut intervenir dans des fonctions relevant du gouvernement. Caractéristiques d’une séparation rigide des pouvoirs : le Parlement, élu au suffrage universel, exerce le pouvoir législatif et budgétaire et ne peut censurer le gouvernement. L’exécutif a un caractère monocéphale avec un chef d’Etat qui est chef du gouvernement et qui ne peut dissoudre

parlementaire, présidentiel, directorial ou d’assemblée » puis une autre formes de classification qui consiste a étudier les régime dans les faits plutôt que dans les normes avec d’autres critères d’appréciation et en les regroupant dans des catégories moins rigides : les régimes de types parlementaires, le régime américain, les régimes d’Europe de l’est. La question est donc de savoir laquelle de ces deux classifications apparaît la plus pertinente selon nous, les deux étant bien entendu critiquable. Pour y

texte juridique fixé à un moment particulier et un contexte qui est forcément évolutif. Il est donc nécessaire de pouvoir réviser la constitution. Précisément apparaît une deuxième distinction → différence entre constitution souple et constitution rigide. La constitution souple c'est une constitution que l'on peut réviser et modifier de la même manière que l'on adopterait une loi ordinaire. Une constitution souple est moins protectrice des droits et des libertés individuelles et fondamentales. Dans

consultation électorale donnée. Daniel L. Seiler, Jean Blondel ainsi que d'autres auteurs ont perfectionné ou nuancé cette catégorie en y ajoutant des subdivisions comme celles de parti présidentiel (aux États-Unis), de parti de notables, de parti de cadres rigide, de parti d'électeurs ou encore, d'une certaine manière, de parti catch all (attrape tout). Dans ces diverses variantes, telle est toujours pour l'essentiel la forme des partis conservateurs et modérés en Europe de l'Ouest (typiquement de l'UDF en

constitutions dites souples qui sont celles qui sont révisées aisément selon des procédures identiques ou voisines de celles applicables à une loi ordinaire, de celles dites rigides qui vont à l’inverse. Ce critère de différenciation est principalement formel. Les circonstances politiques expliquent que les constitutions rigides peuvent être révisées assez fréquemment alors que des souples le sont moins. A – La révision à titre général D’abord les limitations du pouvoir de réviser. Même si on peut

genèse de ce régime. Le régime anglais aux lendemains de la Glorieuse Révolution (1688-1689) n'est encore qu'un régime de balance des pouvoirs (ou de type présidentiel selon la terminologie moderne). Si l'Exécutif en la personne du Roi possède déjà en plus du droit de veto, la prérogative de dissolution de la 1ère chambre (= chambre des communes), celle-ci ne peut mettre en jeu la responsabilité politique de l'Exécutif. Pour qu'apparaisse le parlementarisme anglais, il faudra que le Législatif conquiert

1an. Seul l’attachement des anglais à la tradition explique le maintien de la chambre des Lords, le pouvoir législatif étant détenu en quasi totalité par la chambre des Communes. ; B) Le fonctionnement. 4 particularités : * Contrairement à la plupart des locaux parlementaires qui sont construits sous la forme d’un hémicycle, le local de la chambre des communes est rectangulaire de façon à ce que majorité et opposition se font fasse, un local qui correspond au bipartisme. Pas de tribunes, les députés