Dictatus Papae

élisent Hildebrand, devenu Grégoire VII (1073), qui la porte à son terme. Grégoire VII souhaite réaliser sur terre le règne de Dieu, réformer le clergé, amender les moeurs des laïcs et corriger les institutions civiles. En 1075, il promulgue le Dictatus Papae, qui résume ses idées. Des Lorrains ou des Italiens, cardinaux, c'est-à-dire dignitaires importants de l'Eglise et électeurs du pape, mènent le combat de la réforme entre 1050 et 1120 contre les intrus ou les pêcheurs, parfois de manière violente

des Investitures, elle doit aussi faire face à des dissidences d’ordre interne. Au XIIIe siècle, le pape Innocent III applique lors de son pontificat (1198 – 1216) les principes de la théocratie pontificale, formulés pour la première fois les Dictatus Papæ du pape Grégoire VII en 1075). La papauté triomphe, grâce à son rôle primordial dans la chrétienté, grâce aux croisades, grâce à la récupération des ordres mendiants pour son propre compte, mais aussi grâce à son pouvoir temporel et grâce à ses

enjeu politique considérable sur le plan européen, où le pouvoir pontifical, royal et impérial s’affrontent. L’importance du pouvoir de légiférer est reconnu par le pape et l’Empereur qui s’opposent dans le conflit sur l’Imperium mundi. Depuis les dictatus papae de Grégoire VII (1075), le pape revendique, à l’instar des empereurs de Rome, une autorité normative exclusive. L’essor de la législation pontificale est accéléré par les Décrets de Gratien et les Décrétales de Grégoire IX (1234). Le droit romain

en dehors de la société d’après la règle de saint Benoît . Ce mode de vie s’appelait monachisme. L’église favorise l’expansion de la chrétienté par les armes, les guerres (ex : croisades) et les fondations de villes. Le pape : D’après le dictatus papae on apprend que le pape avait droit de faire des jugements que lui seulement pouvait annuler. Il ne pouvait être jugé par personne. Il place ses pouvoirs au dessus de ceux des rois. Théocratie pontificale : Régime politique dont le pouvoir vient

début 12e siècle. Querelles des investitures (1075-1085) qui opposa fortement l’empereur germanique Henri IV et le pape Grégoire VII. Querelles qui vont vont durer plus de 40 années. 3. Un événement important. En 1075 Grégoire VII rédige le dictatus papae. Il va au delà de la simple affirmation de l’indépendance pontificale et devient beaucoup plus radicale : le pape serait habilité à déposer les empereurs. II. Entre architecture et ornements A- L’organisation architecturale de la Chapelle

Henri IV qui prétendait investir lui-même ses évêques : c’est la « Querelle des investitures » un des aspects principaux de la Réforme grégorienne. Ce pape affirme son autorité sur l'Église universelle et sur les princes dans une lettre intitulée Dictatus papae. Plus globalement, combattre les infidèles est un devoir de chrétien largement encouragé par les papes Au nord de l’Europe, les Chevaliers teutoniques, des moines soldats, évangélisent les populations encore païennes, autant par le glaive que

travers la croisade, mais aussi grâce à son pouvoir temporel et grâce à ses richesses. Le pape Innocent III applique lors de son « règne » (1198 – 1216) les principes de la théocratie pontificale, qu'avaient formulés pour la première fois les Dictatus Papæ du pape Grégoire VII en 1075). Impact du christianisme durant la renaissance de l’état européen L’Europe est considérée traditionnellement comme un des six continents du monde, correspondant à l’extrémité occidentale de l’Eurasie, voire à une

l’Eglise : Eglise composée de clercs Clergé séculier : prêtres, évêques au contact des laïcs Clergé régulier : moines à l’écart des laïcs A partir du XIIe siècle, les ordres mendiants au contact des laïcs La réforme grégorienne : Les dictatus Papae (1075) ou affirmation du Pape il existe 27 propositions afin de réorganiser l’Eglise. Le pape condamne : - la simonie (achat) - le nicolaïsme (mariage des clercs) - les investitures laïques (droit, les souverains nommaient les évêques) - l’élection

n’aura aucun effet contre l’Eglise de France, ni contre le roi. « Sans quoi il faut admettre comme le Manichéen deux principes, ce que nous jugeons faux et hérétique. » Qui résiste au Pape, contredit ses paroles est hérétique. Référence : Dictatus Papae de Grégoire VII. « 26. Celui qui n’est pas avec l’Eglise romaine ne doit pas être considéré comme Catholique. » En n’admettant pas l’autorité au pape, du à l’unité des pouvoirs, on considère qu’il existe une pluralité de pouvoirs, d’où la référence

européen dans la misère, gaspillant les énergies dans des conflits internes, l’église prend l’initiative de proposer une « paix de Dieu » aux autorités temporelles. Par ailleurs, le pape Grégoire VII proclame son plenitudo potestatis dans les Dictatus papae de 1704 à 1775, par lesquels il s’octroie un pouvoir législatif absolu sur l’église, et indirectement sur les royaumes séculiers. Le spirituel possède ainsi une forte influence sur le temporel, sujet très conflictuel comme en témoigna la querelle