Les Limites De La Non Rétroactivité Des Lois

société et sanctionné par une contrainte émanant de l’autorité publique. Le droit est une règle de vie, une norme obligatoire pour tous, une structure de la société. Ce droit poursuit un but de paix sociale. C’est un but obtenu si la règle est adaptée et non transgressée. Le droit objectif se caractérise comme étant constitué par l’ensemble des règles de droit qui s’applique dans un pays. Le droit positif représente l’ensemble des règles juridiques en vigueur dans un état un moment donné. Pour beaucoup

régulée par des règles destiné à limiter les excès ou les caractères anarchiques (la compensation par exemple : lorsque le dommage est mineur, il y aura obligation de compensation à la victime, en nature ou en argent). Le mot pénal vient de « poena » qui désigne la compensation pécuniaire. La loi du Talion est une loi qui vient modérer la peine, afin de la ramenée à sa juste mesure. La phase de la justice publique : lorsqu’il y a infraction, crime, ce crime atteint non seulement la victime mais aussi

renvoie certainement à la place de ce corps de règle dans l'essence et le devenir de l'être humain. Le droit est-il une construction de l'homme ou lui préexiste t-il ? Est-il aux services des volontés des sociétés humaines ou au contraire doit-il limiter naturellement leur passion et leur action ? D'autres interrogations de ce genre rejoignent celles-ci et témoignent de l'existence d'une philosophie du droit. Nous avons affirmé que le droit est l'ensemble des normes à caractère juridique. Ces normes

réglementaire. Au sens stricte la loi est l’acte qui émane du pouvoir législatif conformément aux règles établies par la constitution ( loi organique ) quant au loi organique elle concerne un domaine le fonctionnement des organes de l’ Etat . Le vote des lois est de la compétence du parlement ,le parlement comprend l’Assemblée Nationale et le Sénat . La loi est ce texte formel écrit elle se distingue du règlement qui est un acte pris par le gouvernement l’étude de la loi soulève quatre problèmes qu’il

contre le crime. En 1789, les révolutionnaires ont établies des règles mais il n’y avait pas d’approche sur l’individu, tous les meurtriers méritaient la même et les escrocs aussi. Tous les individus sont identiques. Egalitarisme s’attachant à l’acte et non la personne. Au 19ème siècle la science évolue sous méthode expérimentale, on va l’utiliser en droit pénal pour lutter contre la criminalité, on s’aperçoit qu’on punit un acte et surtout son auteur. On s’intéresse au pourquoi de l’acte. On va allier

PARTIE 1 : Le Droit Objectif Introduction générale : Droit objectif : « Le Droit » en tant que tel > ensemble des règles qui régissent la vie en société. On vise les règles théoriques, abstraites, lois qui organisent la vie sociale. Ex : Article 1382 Quand on commet une faute, il faut réparer le préjudice causé : la responsabilité civile > indemniser un piéton renversé. Droit subjectif : droits que chaque individu possède. Mr Dupont renversé par voiture a le droit de demander une indemnisation

dans un code : le code civil. Avant les mouvements de codification, l’Europe connaissait une grande fragmentation des lois et le droit consistait surtout en des coutumes qui se transmettaient de façon orale, et étaient très diverses car s’appliquaient par localités. Mais les juristes étaient formés dans des universités et toutes les universités européennes étudiaient le même droit et non les coutumes, trop éclatées et dispersées. Ils étudiaient donc le droit romain qui avait la particularité d’être un

découragement qui persiste caractériser le domaine. Encore, si la sanction n’arrive pas à modifier la personnalité du délinquant dans un sens favorable, peut-t-elle le dissuader par sa sévérité ou par la certitude de son application ? Quelles sont les limites de la sévérité pouvant aboutir à cet effet ? Les taux de récidive constatés dans tous les pays mettent en doute l’existence de cet effet de prévention pénale spéciale. Ensuite si la politique de la neutralisation à l’avantage de satisfaire une

dame .Dépitée, sa première décide de poursuivre l’annulation du second mariage pour cause de bigamie. Un tel cas nous renvoie à la rétroactivité de la loi. Si nous nous référons au régime de la polygamie limitée à trois épouses sous lequel Bodian s’est marié, nous pouvons en déduire que ce dernier est dans ses droits. Par conséquent si nous appliquons la rétroactivité de la loi, la loi modificative du code de la famille du 20 mars 2003 ne prend pas en compte le registre sous lequel Bodian s’est marié

COMMENTAIRE D’ARRÊT CE, 2006, Mme LACROIX L’application dans le temps de la loi ou de la réglementation nouvelle est un sujet d’une inépuisable variété. Si les principes jurisprudentiels visant à régler les conflits de lois dans le temps sont d’une relative pérennité, leur application concrète génère de lourdes incertitudes, tant l’analyse des faits en cause relève d’une appréciation subjective de la part du juge. L’insertion dans le texte nouveau de dispositions transitoires destinées à préciser