Les tentatives de rachat d’Ornagina par coca cola en 1998 prouve que la marque est indispensable à aquérir donne un effet de portefeuillle permettant d’acquérir une postition dominante sur le marché. Un conseil de la concurrence est intervenu en 1998 contre le rachat d’Orangina par coca cola afin d’éviter l’effet de portefeuille et la concentration des industries de transformation. Le coût de ce type d’acquisition - fusion des industries de transformation agro-alimentaires liée à la puissance des distributeurs constitue sans nul doute des barrières à l’entrée.

Le pooling en matière de transport, mais aussi d’entreposage, est bien illustré par le partenariat conclu entre Pepsi-Cola et d’Orangina, qui ont développé en France un co- camionnage de ramassage auprès des différents centres d’embouteillage, à destination des entrepôts du distributeur Auchan, leur client commun. Outre d’importantes économies d’échelle en matière de transport amont, liées à l’hyper-massification des flux, il en résulte un taux de remplissage largement accru qui permet de diminuer de manière significative l’empreinte carbone liée à l’usage du transport routier

de telles démarches ont pour vertu de réduire le risque tout en améliorant l’éco-efficience des systèmes logistiques

les collectivités territoriales sont désormais actives pour impulser de nouveaux schémas de logistique urbaine, laissant une part importante à la coopération et la mutualisation.
Comme cas d’application du droit national intéressant du point de vue communautaire, il y a lieu de citer l’interdiction en France du rachat d’Orangina par Coca-Cola, malgré les engagements de cette dernière société. Coca-Cola proposait l’octroi à un tiers indépendant d’une licence exclusive de dix ans pour la commercialisation d’Orangina sur le marché «hors domicile». Le ministre de l’économie, en accord avec le conseil de la concurrence, a cependant considéré que ce système conduirait à une coordination de comportements, certes