Le dernier jour d'un condamné

par

L'architecte

C’est « une espèce de sous-architecte employé à la prison ». Indifférent et froid, il pénètre dans la cellule du condamné à la Conciergerie et prend des mesures. Une fois sa besogne terminée, il s’adresse au condamné : « Mon bon ami, dans six mois, cette prison sera beaucoup mieux ». C’est le gendarme de garde, « vieux soldat à chevrons » qui le rappelle à l’ordre : « on ne parle pas si haut dans la chambre d’un mort ».

Pour l’architecte, comme pour la plupart des gens, le condamné n’appartient plus au monde des vivants, et ne mérite pas plus de considération que les pierres des murs de sa cellule. 

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